mercredi 26 janvier 2011

PRÉ-RENAISSANCE (600-1400)

UNE CIVILISATION DISPARAÎT ET UNE AUTRE VOIT LE JOUR
Depuis que l’humanité peuple la terre, d’innombrables civilisations ont poursuivi leurs voies mystérieuses, lentement écloses et menées à leur apogée, avant de retomber dams le néant. Mais il est exceptionnel de voir concentrer aussi étroitement la fin d’une civilisation et le commencement d’une autre dans une même ville et ce, en un aussi bref laps de temps !

C’est cependant ce qu’il advint à Rome, aux premiers siècles de l’ère chrétienne.

« Tous les chemins mènent à Rome », dit un adage qu’on pourrait appliquer à l’histoire de la musique de l’antiquité. Nous avons vu que les courants asiatiques nous y conduisent jusqu’à la décadence d’une civilisation gigantesque, dont l’aspect musical nous demeure à peu près inconnu. 

À Rome nous assisterons à l’éclosion d’une nouvelle culture très différente ; ce sera la nôtre, celle que nous connaissons depuis bientôt deux mille ans. (d’ailleurs certains signes de décrépitudes montre que notre époque tirerait à sa fin). 

Pourtant, bien des siècles appartiendront encore, musicalement parlant, à la préhistoire. Le voile du passé ne se lèvera que très lentement sur l’Apparition des premiers manuscrits déchiffrables, des premières œuvres réellement à la portée de notre entendement.

Le vieux monde s’est effondré, lentement, et sans que ses témoins s’en rendent compte… Simultanément, en cette Rome éblouissante, avec ses palais, ses lieux de divertissement, ses casernes, et ses quartiers populeux; une ville souterraine s’éveilla dans les couloirs secrets qui furent les catacombes où se réunissaieent quotidiennement les adeptes du Maître de Nazareth. Mais les Chrétiens de la première heure détestaient la musique, annonciatrice de leur mort dans les arènes, de danses lascives ou d’accompagnement de cultes idolâtres.

Chaque révolution a sans doute besoin de musique ; par conséquent le christianisme, la plus vaste révolution humaine depuis plusieurs millénaires, ne pouvait s’en passer.

Les premiers croyants, réunis dans l’obscurité protectrice des catacombes cherchèrent à élever leurs cœurs et leurs âmes en chantant des louanges à l’Éternel. Ils ne connaissaient cependant aucune mélodie capable d’exprimer l;a pureté de leurs sentiments, aucun chant assez puissant pour soutenir leurs prières et leur communiquer l’envol spirituel, dans la mesure de la plus haute et absolue foi.

En l’an 54, l’apôtre Pierre vint à Rome. Il apprit des prières ux jeunes communautés chrétiennes et anima leurs réunions au moyen d’hymnes d’une beauté rude, mêlée de chaste ferveur.

Ces chants, sait Pierre les rapportait d’Antioche où il avait longtemps séjourné. C’étaient, par conséquent, des airs orientaux, assurément très anciens et étroitement apparentés à ceux du temple judaïque. La multitude révolutionnaire des catacombes y trouva ce qu’elle cherchait et insuffla un nouvel esprit à cette musique d’origine ancienne. Pendant dix siècles, ces hymnes formèrent la base de l’art musical, relié à la croissance de la foi chrétienne, associé aussi à son triomphe et à sa divulgation partout sur terre…
Les missionnaires s’en servirent pour convertir les peuples païens, leur apportant ainsi, avec une religion nouvelle, des chants nouveaux qui, bien que très anciens, semblaient étrange aux néophytes d’Europe, exactement comme ils allaient étonner, dix siècles plus tard, les populations des Amériques…

Ces chants – le terme est employé ici à dessein, plutôt que celui de « musique », car apparemment aucun instrument n’accompagnait les mélodies chantées au cours de ces siècles presque immuables – ces chants, donc, connurent une évolution ; ils furent adaptés, grâce à l’élimination de certains détails faisant place à d’autres. L’Église catholique allait détenir la garde de cette musique, pratiquement jusqu’à nos jours… Malgré plusieurs longues interruptions et, de fait, ces chants perpétuent aujourd’hui le renom du pape qui les a réunit, les annota, les coordonna : Grégoire le Grand (540 – 604).
De là nous parlons de « chants grégoriens ».

Durant, plusieurs siècles, le grand volume qui renferme l’œuvre maîtresse de sa vie demeura attaché par une chaîne à l’autel de la Basilique de Saint Pierre de Rome, et on lui doit encore actuellement l’unité musicale de l’Église catholique. Il faut cependant mentionner ici l’évêque de Milan, saint Ambroise, qui s’attira de grands mérites en servant la musique de l’Église occidentale, ce vers l’an 400.

Puisque nous parlons de Rome et des martyres chrétiens, évoquons aussi sainte Cécile qui, d’après de nombreux textes anciens, « inventa » la musique et, selon d’autres, fut la promotrice de l’orgue. Elle subit d’ailleurs le martyre et mourut le 22 novembre de l’an 230. Ce jour est célébré, en de nombreux pays, comme la « fête de la musique ». Sainte Cécile devint, est, de ce fait, la protectrice des musiciens, et prototype modèle d’innombrables tableaux représentant ou évoquant ;la musique; surtout à l’époque de la Renaissance.

En 323, le christianisme fut reconnu officiellement comme religion d’État. Sa musique put quitter les catacombes et faire son entrée dans les églises. Aussitôt, au sein du clergé qui s’occupait de questions musicales, des querelles éclatèrent et des courants opposés se firent objection. Le chant de la communauté fut ébranlé, les ecclésiastiques voulaient même en faire leur privilège exclusif!

En 650, le concile de Châlons interdit aux femme de chanter à l’église. Une lutte incessante opposa les tendances orientales, partisanes, de mélodies compliquées, ornées d’arabesques, au courant occidental qui ne voulait que des chants simples dépourvus d’ornements.

Pendant ces premiers siècles, le rôle de la musique dans l’Église catholique fut plus important que de nos jours. L’une des questions les plus graves de la réforme protestante fut celle de la musique, question qui ne fut jamais tranchées de façon satisfaisante, tout en livrant accès aux fidèles à l’exercice intensifié de la musique. L’âpre lutte, pour ou contre l’emploi d’instruments à l’église, se prolongea longtemps, avant que l’orgue n’y fut admis.

Malgré toutes ces divergences, la musique forma un élément potentiel dans les activités des missionnaires et des évangélisateurs. Là où la parole sacerdotale ne pouvait se faire entendre, soit parce que les indigènes ne comprenaient pas le latin, ou que les missionnaires ignoraient la langue du pays, la musique accomplit de véritable miracle, surtout dans le cas où les adeptes de l’Ancienne croyance refusaient d’écouter les prédications des nouveaux venus.

À Rome et dans d’autres villes, s’ouvraient des écoles appelées « Schola Cantorum », où la musique était enseignée aux missionnaires. De là elle se répandit à travers toute l’Europe.

Les évangélisateurs fondaient des couvents sur leur passage : beaucoup de ces monastères devinrent de véritables tabernacles de la musique, comme celui que Saint-Augustin inaugura en 597 dans le Kent, peu après son arrivée en Angleterre.

La puissance politique de Rome approchait lentement de sa fin. On admet en général que l’an 476 fut le  "tournant de l’histoire", où le vieux monde périclita et fit place enfin à une nouvelle ère. Une ère aussi différente de celle qui la précédait, que de la nôtre.

Nous la considérons comme embrouillée, mystique, étrange, pleine de fanatisme et de violence. Et pourtant, il fallait bien que l’Occident se développât ainsi ; sans cet essor, le nouvel âge d’or n’aurait pu voir le jour!

Dans l’Europe de ce temps, les routes étaient rares et peu sûres ; difficiles, les voies d’accès par lesquelles le christianisme, l’écriture, les arts et la musique pouvaient péniblement se frayer un chemin. On se servait tantôt des grands fleuves navigables, comme le Danube et le Rhin, tantôt des passages sur les Alpes. Le long de ces routes, il existait des communautés dont le couvent formait le centre, comme en la célèbre abbaye de Saint-Gall, en Suisse, dont l’histoire remonte à l’an 720.

Ce monastère fut un centre intellectuel ; il abrita les moines les plus savants du moyen-âge, parmi lesquels le poète Notker Balbulus (830-912). On lui attribue des trouvailles concernant la théorie musicale et aussi le chant « Media Vita », encore exécuté de nos jours (surtout dans la transposition de Marthin Luther King).

Cette cantilène monodique exprime à merveille la quintessence de la conception monastique, selon laquelle la mort nous guette à chaque instant. C’est là, en somme, la teneur principale de la pensée médiévale, dont l’unique aspiration semblait axée sur l’au-delà. Par conséquent, la musique – le plain-chant grégorien – ne pouvait exprimer d’autres sentiments.

Un autre moine, Notker, surnommé « Labeo » (950-1022) possédait une culture universelle ; il traduisit en allemand des auteurs latins et grecs, dont Aristote, et rédigea le premier écrit en langue germanique concernant la musique. On lui doit aussi un traité sur la construction des tuyaux d’orgue! 

Il convient aussi de mentionner la bibliothèque du couvent Saint-Gall, qui contenait en l’an 850, plus de 400 volumes, nombre élevé pour l’époque. Les œuvres musicales y occupaient une place importante ; avant tout le codex des chants de la messe, dont nous reproduisons une page ornée du portrait du moine musicien : Luitherus. 

Ces manuscrits nous permettent de nous rendre compte de la rigueur avec laquelle le clergé maintenait notre art en cette époque. En même temps, on comprends comment la musique, frustrée de toute intervention directe du peuple, se figea en une science pétrifiée et sèche et devint la sœur d’autres sciences sevrées de tout épanouissement ou d’envols inspirés. 

Certes, les progrès théoriques étaient importants, mais le développement artistique restant quasi nul, nous ne pourrons trouver de réaction qu’à l’heure où apparaîtrons les ménestrels, à l’épopée des troubadours. (Voir le libelé : Épopée des Troubadours)

Citons encore une troisième personnalité de cette époque, la figure la plus importante de la pré-renaissance : Guido d’Arezzo*.

On attribue à ce moine quantité d’innovations dans le domaine de la musique. Entre autre, une amélioration sensible de la notation et un système fort pratique d’intonation qui consitait à indiquer de la main les positions des six notes existantes (l’« hexacorde »). Ce système est appelé « la main guidonienne ».
Guido d’Arezzo inventa également l’alphabet musical, encore en vigueur dans la plus grande partie du monde : Ut-Ré-Mi-Fa-Sol-La-Si (cette dernière note ne fut cependant admise que beaucoup plus tard).

Guido d’Arezzo (995-1050) était un homme ingénieux. Pour trouver ldes syllabes convenat à ses exercices d’intonation, il se servit d’un hymne que les choristes adressaient à Saint-Jean Baptiste pour le prier de préserver de l’enrouement.

Chaque nouvelle phrase débute précisément par un ton plus haut que la précédente. 
Guido d’Arezzo emprunta donc la première syllabe de chaque phrase :

UT queant laxis               Que tes serviteur chantent 
REsonare fibris                D’une voix vibrante 
MIra gestorum                 Les admirable gestes 
FAmuli tuorum                De tes actions d’éclat 
SOLve polluti                   Absous des lourdes fautes 
LAbii reatum                   De leur langues hésitantes 
SI = Sancte Ioanes          Nous t’en prions Saint-Jean 

(IIème Vêpres de la fête de St-Jean Baptiste. Paroissiens de Solesmes.)

Bientôt on découvre que la syllabe UT ne se terminant pas sur une voyelle était un peu âpre, sinon peu apte à être chantée. On lui attribua alors le fameux « DO », de « Dominus » (la dominante), et ainsi l’alphabet musical des pays latin et christianisés était enfin constitué et établit.

LA MUSIQUE DE LA PRÉ-RENAISSANCE 

Les caractéristiques de la musique de la période de la pré-renaissance sont très marquées : elle est vocale, sans aucune contribution d’instruments, toujours chantée à l’unisson, sans contre-chant, ni accompagnement. Dans le sens de nos conceptions actuelles, c’est également une musique sans rythme, ne faisant jamais appel à aucune percussion, ainsi, ni plus ni moins, non rythmée. La monodie s’écarte résolument de ce que de nos jours nous qualifions de rythme, à proprement dit.

Il existe au moins trois moyens de se plonger dans l’ambiance particulière de ce passé inusité : qu’on se rende un jour de grande fête, dans une synagogue orthodoxe et l’on y entendra des chants de la plus haute antiquité, ou dans certaines abbayes de France, de Suisse d’Allemagne, qui, parce qu’il y a encore des fervents gardiens de l’authenticité, nous reportent aux époques décrites précédemment… 

Sinon, on se retrouvera dans certaines églises chrétiennes où les traditions du chants grégoriens ont subsistées avec de légères modifications…


Ou bien encore, on fait appel aux enregistrements disponible sur disques. Il existe de très beaux et très authentiques enregistrements de chants grégoriens, qui savent nous faire subir l’envoûtement.

Quoiqu’il en soit, vous serez sans doute invité à une sorte de recueillement, et ne pourrai pas vous détourner de l'enchantement que provoque cette musique, si détachée des choses terrestres, d’une si belle et si prenante austérité. 

Il faut d’ailleurs ici profiter de l’occasion pour attirer votre attention sur les enregistrements incontournables de l’Abbaye de Solesmes. Ces enregistrements permettent de survoler l’esprit, l’espace et le temps d’une époque enfouie loin dans le passé, qui marqua l’histoire de l’Occident. Ces enregistrements vous donnerons très certainement une bonne idée de l’époque que nous avons cherché à dépeindre ici.
Musique principalement vocale, monophonique ou polyphoniques. 
Le chant grégorien est le genre le plus important de cette période.
Les noms de deux musiciens de cette période sont surtout à retenir : Adam de la Halle* (1240-1287) et Guillaume de Machaut* (1300-1377)


ADAM DE LA HALLE (1240-1287)
Adam de la Halle (dit Adam d'Arras ou le Bossu d'Arras) est un trouvère français né au XIIIe siècle (vers 1240) à Arras, mort vers 1287 dans le sud de l'Italie à la cour du comte d'Artois ou après son retour à Arras, en 1306. Son art, à la charnière de la monodie et de la polyphonie, fait qu'on le considère souvent comme le dernier trouvère.

Il n'existe aucun document donnant des indications sur la vie de ce trouvère. Ce qui est connu est tiré des manuscrits de ses œuvres. Il est nommé Adam de la Halle et aussi Adam le bossu, et serait le fils d'un certain maître Henri le Bossu, employé à l'échevinage d'Arras. Il aurait étudié à l'Université de Paris3, et aurait obtenu le titre de maitre des arts4. Il est l'auteur du Jeu de la feuillée en 1276, et du Jeu de Robin et Marion. 

Vers 1262, il accompagne à Naples le duc Robert II d'Artois, où il donne peut-être, vers 1283-1284, son Jeu de Robin et Marion à la cour de Charles d’Anjou. 

Adam de la Halle est probablement décédé à Naples en 1287, d'après l'explicit de la copie datée de la Chandeleur 1288 du Roman de Troie par Jean Madot, son neveu, et par l'auteur du Jeu du Pélerin, qui prétend être allé sur la tombe du poète avec le comte d'Artois6. 

« Or est mors maitre Adans, Dieus li fache merchi
A se tomble ai esté, don Jhesu Crist merchi ! » 

Selon une hypothèse de Fabienne Gégou, Adam de la Halle ne serait pas mort en 1287, mais aurait vécu jusqu'en 1306, date à laquelle il aurait été signalé parmi les 175 ménestrels présents à Westminster lors de la fête princière de la Pentecôte. Cette affirmation sujette à controverses est contestée par les autres spécialistes du trouvère. 


GUILLAUME DE MACHAUT (1300-1377) 
L’œuvre la plus marquante de cette période et qu’on peut considérée pour être à la base de la musique occidentale est sans nul doute « La Messe de Nostre Dame » de Guillaume de Machaut. 

Le champenois Guillaume de Machaut (1300-1377), ami personnel du roi aveugle Jean de Luxembourg et de Charles V le Sage, domine le XIVe siècle français par la richesse de sa production littéraire et la nouveauté de ses compositions musicales. Ses ballades et ses dits l'ont rendu célèbre ; le disque a largement diffusé ses chansons d'amour et sa messe polyphonique ; les historiens ont mis en valeur le témoin passionné des héroïsmes, des troubles et des inquiétudes de son siècle ; les manuscrits de ses œuvres livrent quelques-uns des chefs-d'œuvre de l'enluminure médiévale. Le colloque de Reims et les débats animés qui ont suivi les communications ont été l'occasion pour d'éminents savants de l'ancien et du nouveau monde de renouveler notre connaissance d'un homme et d'un temps, dont le langage simple et précis de ce livre permet au lecteur curieux de notre passé de faire aisément le tour. 

"Artisan de l'ancienne et de la nouvelle forge", comme il aime à se définir lui-même, le clerc tonsuré champenois Guillaume de Machaut, chanoine de la cathédrale de Reims, n'invente aucune forme mais tire parti avec brio des genres existants. Sans doute représente-t-il un des premiers artistes à avoir tenté de penser son oeuvre pour la situer consciemment dans son propre cheminement. Il place d'ailleurs en tête de ses manuscrits un texte essentiel qu'il a baptisé Prologue afin d'éclairer sa démarche. 

Son oeuvre est triple : narrative dans les Dits à l'intention de ses protecteurs et le Voir-Dit (texte littéraire sous forme épistolaire, fiction ou réalité...), poétique (on recense 250 poèmes lyriques) et musicale. 

Là encore nous distinguons son oeuvre profane (ballades, rondeaux, virelais, 18 motets et 18 lais) et religieuse (le Hoquet David, six motets latins et la Messe Notre-Dame). Il revendique pour la musique tant la fonction sacrée que profane :

"Et Musique est une science / Qui veut qu'on vie, chante et danse / Cure n'a de mélancolie (...) / Peut-on penser chose plus digne / Ne faire plus gracieux signe / Comme d'essaucier Dieu et sa gloire ..." (extrait du Prologue)

La Messe Notre Dame est la première messe complète qui nous soit parvenue et utilise quatre voix. Grandiose, austère, elle n'invoque certes pas le lyrisme des passions mais combine avec ingéniosité et variété les trouvailles du XIVè siècle, multipliant les dissonances rythmiques et mélodiques avec inventivité. 

Citons ici encore la superbe analyse de Françoise Ferrand (Chapitre 7 de l'« Histoire de la Musique Occidentale » sous la direction de Jean & Brigitte Massin, Fayard, 1985, p236) : 

"L'alliance de l'art ancien et de l'art nouveau, la clarté des structures jointe à l'élégance formelle, la suavité des mélodies épousant la souplesse des vers tandis que les rythmes nouveaux donnent aux polyphonies toute leur force de cohésion font que Guillaume de Machaut apparaît dans son siècle comme : '...l'escarboucle qui reluist et esclaircist l'obscure nuit.'" 

Notes : * biographie détaillée au libellé du même nom

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