tag:blogger.com,1999:blog-5989354431623489862024-02-22T23:44:13.132-08:00L'Oreille AvertieUne oreille avertie en vaut deux, et même plus...Victor Viennehttp://www.blogger.com/profile/15552839196371927942noreply@blogger.comBlogger12125tag:blogger.com,1999:blog-598935443162348986.post-32550017273477528612011-04-15T11:21:00.000-07:002011-04-15T11:21:01.886-07:00CLASSIQUE (1750-1825)<b>à suivre...</b><br />
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Très prochainement la période Classique<br />
Suivrons aussitôt les pages consacrées à Haydn, Mozart et Beethoven...<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoLF_e5zGm63fWcAVQf6LqlPijlfanpoPog2tJ-Csh43ZH6BYryg5WWWejoLM8jyd811iMRl3Q9p_eRro0hGrN8-lo-1C7U7CmgTm3NtYuByvr9jdhBqW1hNYv9avHYKg2xA_R_BWJkalF/s1600/photos-insolites-6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoLF_e5zGm63fWcAVQf6LqlPijlfanpoPog2tJ-Csh43ZH6BYryg5WWWejoLM8jyd811iMRl3Q9p_eRro0hGrN8-lo-1C7U7CmgTm3NtYuByvr9jdhBqW1hNYv9avHYKg2xA_R_BWJkalF/s200/photos-insolites-6.jpg" width="164" /></a></div>Victor Viennehttp://www.blogger.com/profile/15552839196371927942noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-598935443162348986.post-22705562313913680132011-02-07T13:59:00.000-08:002011-02-07T20:54:09.592-08:00RENAISSANCE (1400-1600)<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggQYtYuVo14qAzRAxoltbnhnsCnrvfriioZ0gpRUXElWH5RRjgvbPlXonZKoAruV1_lOSt2XSXIJU4RgCDbZyqGmR3D21GXoGsYR3ijEY7bJIWo26dkeog2oV9BfHxKv_E6Tf3mOeLbXoS/s1600/renaissance.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEggQYtYuVo14qAzRAxoltbnhnsCnrvfriioZ0gpRUXElWH5RRjgvbPlXonZKoAruV1_lOSt2XSXIJU4RgCDbZyqGmR3D21GXoGsYR3ijEY7bJIWo26dkeog2oV9BfHxKv_E6Tf3mOeLbXoS/s320/renaissance.jpg" width="320" /></a></div>On désigne par musique de la Renaissance la musique européenne composée pendant la période de la Renaissance, approximativement entre les années 1400 et 1600. Il s'agit d'une convention : si la dernière date n'est guère contestable eu égard à l'évolution importante du début du xviie siècle, et qui marque le début de la période Baroque, il n'en est pas de même pour le début de cette période. Ces deux siècles se situent clairement, en ce qui concerne la musique, en continuité avec ce que nous appelons le "Moyen-Âge tardif", avant d'acquérir des traits spécifiques.<br />
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</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><b>PRÉMICES À LA RENAISSANCE DU MONDE!</b><br />
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<b></b>Jusqu'au XVème siècle, la religion chrétienne avait établi une règle à ne pas enfreindre : la musique n'était qu'un moyen de prière. Dès lors, pour sortir de l'emprise de l'Église, les artistes commencèrent à s'opposer à cette contrainte. Ils se firent vraiment entendre à partir du XVIème siècle. En contradiction avec cette musique religieuse, naît la musique profane inspirée des religions païennes qui est très différente de la polyphonie (chant à plusieurs voix). Le chant accompagne la mélodie, qui peu à peu dépassera les limites de la voix. C'est aussi la naissance de l'imprimerie musicale avec les « tablatures » ancêtres de nos partitions. Celle-ci permet alors une meilleure diffusion des oeuvres. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les XVème et XVIème siècles voient un renouveau d’intérêt pour les cultures antiques grecques et romaines qui a fortement influencé la musique. Les compositeurs de la Renaissance ont voulu opérer un « retour à l’Antique », imiter la musique des anciens grecs. Comme ils ne disposaient que d’écrits théoriques sur la musique grecque, ils ont élaboré leur propre style en se basant sur ces écrits. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><b></b><br />
<div style="text-align: justify;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;"><b>LES VILLES ET LEUR “ART NOUVEAU”</b></span></b><br />
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<b><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;"><b></b></span></b>Durant l’Antiquité, les villes furent les centres spirituels et politiques du monde, atteignant leur apogée intellectuelle à Athènes, et la gloire politique, à Rome.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Au temps des grandes migrations et lors de la chute de l’Empire Romain, ces villes ont disparu, pillées, brûlées, démantelées et abandonnées. Au moyen-âge, les couvents, les cours princières et les châteaux forts prirent la direction tant spirituelle que politique.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Au pied du château, sous la protection d’un puissant chevalier, paysans et artisans s’étaient établis. Leurs maisons devinrent de plus en plus nombreuses et les habitants prirent conscience de leur force par le nombre.</div><div style="text-align: justify;">Cependant, les villes ressuscitaient. Un beau jour les rôles se trouvèrent changés : à leur tour, les villes s’entouraient de murailles fortifiées et les chevaliers, que leurs querelles intestines avaient affaiblis et appauvris, venaient demander abri.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La ville donc s’accrut ; et alors, les château perdirent de leur importance. Les nouveau citoyens des villes et des bourgs, se sentant en sûreté, se donnaient alors le surnom de « bourgeois ».</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Devenus fiers et exigeante, cette nouvelle société allait se devoir d’être à la hauteur de ses choix. Ayant fait opéré des changements dans la structure de ses sociétés, elle se devait alors d’être capable d’opérer aussi des changement au niveau des mentalités et des mœurs…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div><div style="text-align: justify;">Les cités transformèrent l’aspect des pays… Un esprit nouveau soufflait sur l’Europe, chargée de puissance collective consciente… Consciente des changement en cours… Chargée aussi d’une nouvelle joie de vivre. Celui qui cherche l’expression plastique de cette époque la trouvera dans les chefs-d’œuvre de l’architecture, ces cathédrales, ces palais, ces portails et ces fontaines…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le bourgeois, une fois ses exigences matérielles satisfaites, rêvait d’œuvres grandioses, chargées de projeter la gloire à travers l’espace et le temps. Il inventa, entre autre, l’imprimerie, fréta des navires et entretint ainsi des relations commerciales avec des continents lointains, dont certains venaient seulement d’être découverts. La puissance du bourgeois reposait à la fois sur l’esprit et sur l’argent. Posséder beaucoup d’argent, pour ainsi dire, nous rapprochait alors de la noblesse.</div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqtO3KVPcl_hSnKGBFQjNGherKK_R5MkjZF7xcr3JMuRH5S9J2X1Nq8Z20y4_Ymi8XTwSZ1sECSimIrAspdxbcMtSelEmhCClrIQFmfIeUnfA53ibxufNOCj8pl3OK-pmioNTk9ng4iVi3/s1600/a+renaissance+images.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqtO3KVPcl_hSnKGBFQjNGherKK_R5MkjZF7xcr3JMuRH5S9J2X1Nq8Z20y4_Ymi8XTwSZ1sECSimIrAspdxbcMtSelEmhCClrIQFmfIeUnfA53ibxufNOCj8pl3OK-pmioNTk9ng4iVi3/s1600/a+renaissance+images.jpg" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Subséquemment, les arts se développèrent et s’épanouirent comme il n’avaient pu le faire depuis longtemps. Non seulement les conditions matérielles permettaient ct essors, mais une nouvelle frénésie de grandeur animait ces fiers citoyens.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il est manifeste que l’homme doit avoir changé sous l’influence d’une transformation aussi radicale de sa société. Nous avons déjà fait allusion à une nouvelle joie de vivre, assez timide au début, mais où l’on peut discerner le principe de la satisfaction sur terre de certains désirs. Le chant grégorien, qui avait si fidèlement reproduit l’idéal monastique des temps passés, se retira toujours davantage dans les couvents où cet idéal allait être conservé pour tout les temps, en dehors du temps…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La nouvelle musique des cités bourgeoises était encore plus affirmative des joies d’ici-bas que celle des ménestrels. Néanmoins, leurs thèmes sont souvent religieux, car l’homme ne cessera jamais de croire en Dieu, même quand sa vie sur terre sera devenue meilleure, plus sûre, plus heureuse.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le côté technique de la musique subit une transformation marquée dont la cause n’a jamais été précisée. Nous entendons parler du chant à plusieurs parties, en un mot, de la « polyphonie ». </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il va de soi que cette polyphonie n’a pas pu faire son apparition du jour au lendemain. Examinons donc brièvement sa préhistoire...</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>NAISSANCE DE LA POLYPHONIE</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b></b>Au début, l’humanité n’a connu que l’unisson vocal et instrumental. Dans un traité, un moine de Saint-Amand, nommé Hucbald (840-930) fait mention d’une polyphonie, qu’il nomme « diaphonie » et dont il fournit des exemples. Il expose un chant où deux voix superposées chantent à intervalles de quintes, c’est-à-dire, exactement ce qui semblera aux générations des siècles suivant la pire des démonstration de dissonances. Mais laissons hors jeu la discussion de l’importance très relative de la consonance ou de la dissonance, fort peu importante, en vérité, puisqu’elle ne dépendent que du temps et des lieux. Considérons plutôt le développement ultérieur du problème polyphonique.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Déjà d’autres théoriciens s’en sont emparés, entre autre, Gui d’Arezzo, cité précédemment, et après lui Hans Cotton (1050-1130) qui fournit l’explication suivante : « La diaphonie est la relation entre des sons différents exécutés par deux chanteurs au moins, dont le premier entonne la mélodie principale, tandis que le second l’entoure d’autres notes. Les deux voix se rejoignent à chaque fin de phrase, soit à l’unisson, soit à l’octave l’un de l’autre. Cette façon de chanter s’appelle communément <i>"organum"</i> ».</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Voilà qui démontre que le chant à plusieurs parties ne devait pas être très répandu à l’époque (mais déjà connu), car, sinon, ces précisions de sa part eussent été inutile.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Comme pour tant d’autres formes musicales, les origines de la polyphonie plongent dans l’inconnu. Pourquoi vit-elle le jour? Pourquoi à ce moment de l’histoire? Pourquoi a-t-elle acquis et conquis d’emblée cette suprématie? Essayons de trouver une réponse à cette question :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La vie primitive a produit un art primitif ; la vie simple, proche de la nature, un art tout aussi naturel… La vie mystique éveille la musique mystique ; la vie religieuse appelle un art religieux ; la féodalité demanda une musique chevaleresque…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le plain-chant grégorien devait engendrer la monodie, c’est-à-dire le chant à une seule voix, car il répondait à un même idéal collectif, s’exprimant exactement de la même manière pour tous. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Or, dans les cité nouvelle, la vie se complique, nous ne le savons que trop, nous qui en subissons le contrecoup dans les métropoles modernes.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ce ne sont pas seulement les exigences toujours plus croissantes, les distances toujours plus grandes, la multiciplités des relations entre les habitants, mais aussi l’individualisme accru, la spécialisation intensifiée, et enfin la nervosité toujours apparente.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Évidemment, ici nous ne visons pas à faire étude de psychologie, nous nous bornerons à une explication du développement musical de l’époque de la gloire des villes. Et, dans cette gloire, nous pourrions bien puiser la solution du problème de la naissance de la polyphonie.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Lorsque, le soir venu, les bourgeois se retrouvaient après avoir exercé chacun leur métier déjà nettement défini ; la musique fera partie de leur passe-temps et distraction. Veuillez noter que j’emploie à dessin les mots « passe-temps » et « distraction », alors qu’à une époque encore relativement récente, la musique n’avait été qu’une audition édifiante.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Mais à présent que la ville prospère, il ne s’agit plus du récit d’actions héroïques, chantées par un seul chanteur-conteur s’accompagnant de la lyre, pendant que les autres l’écoutent, haletants : non, parmi ces bourgeois assemblés, celui qui aurait voyagé ou vécu plus d’aventures que les autres formera dorénavant l’exception. C’est pourquoi aucun d’eux ne désire être inférieur à ses congénères. Si ces bourgeois avaient chanté à l’unisson comme les moines psalmodiaient le plain-chant, leur soif d’individualisme n’eût guère trouvé d’apaisement.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il se peut que les bases techniques du chant à plusieurs parties fussent déjà posées, mais l’heure psychologique n’avait pas encore sonnée. La société bourgeoise, pourtant, devait logiquement, fatalement, en arriver à la musique polyphonique…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Nous rencontrons celle-ci d’abord à Paris, où, sous le nom d’« ars nova », elle forgeait ses premières armes. Citons ici deux musiciens de valeur : Léonin et Pérotin (ou, magister Perotinus magnus, maître de chapelle à Notre-Dame de Paris, au XIIème siècle).</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Tous deux furent des pionniers du contrepoint. Des chants à plusieurs voix, appelés « motets », apparaissent et la mode en vient aussi à chanter des « canons », ces précurseurs de la « fugues », forme sublimée de la polyphonie.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ce n’est pas en vain qu’on a comparé le style architectural de l’époque à l’« ars nova ». L’incomparable cathédrale de Notre-Dame, sur les bords de la Seine, en est le meilleur exemple : la solution des masses compactes en rythmes mouvementés, l’élargissement quasi mystique de l’espèce, la profusion des ornements, le raffinement du détail se retrouvent aussi bien dans l’architecture gothique que dans la musique de la même époque. Ce sont, en effet, ces splendides édifices religieux qui nous guident à travers la musique du même temps, pour nous mener ensuite jusqu’à la grandeur flamboyante de la Renaissance italienne !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Un jour, Winston Churchill exprimera cette pensée d’un grande sagesse : « L’homme construit des bâtiments, mais ensuite les bâtiments construisent les hommes… »</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les centres de la nouvelle musique se situent logiquement là où se réunissent les courants spirituels et politiques du temps ; fait qu’il nous arrivera souvent de relever.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Après avoir débuter à Paris, la polyphonie s’est déplacée vers les Flandres, où, à travers plusieurs générations, le point cardinal des événements musicaux se concentrera pour rayonner sur toute l’Europe.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les maîtres flamands seront, en ces temps là, les protagonistes de l’art pictural. Si le siège principal de la musique des Pays-Bas se trouve à Cambrai, ses représentants brilleront aux cours de Munich et d’Innsbruck, à Paris, en Italie et en Espagne, où la musique nouvelle ornera l’époque de la plus positiviste des politiques et maintiendra une floraison inégalée pendant plusieurs siècles. La suprématie de la musique flamande n’est comparable qu’à l’hégémonie absolue de l’opéra italien qui exercera, deux cents ans plus tard, son autorité sur le monde entier.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Citons ici les grands maîtres de l’école flamande. Ces personnalités peuvent avoir joui d’un prestige comparable à celui d’un Bach ou d’un Beethoven. Entre autre : Guillaume Dufay (1400-1474), Jan Okeghem (1430-1495), Josquin des Prés (1450-1521), Adriaan Willaert (1480-1562), Jan Pieter-Sweelinck (1562-1621) et surtout Orlando de Lassus (1532-1594).</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La polyphonie s’était, en peu de temps, développée à un tel point, qu’elle ne pouvait plus demeurer entre les mains des profanes… Ce qui, au début, avait servi de passe-temps aux bourgeois, était devenu la plus élevée et la plus compliquée des formes musicales. Cependant, l’enthousiasme du peuple avait été réveillé.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il nous faut, une fois de plus, citer ici Richard Wagner, qui brossera un tableau évocateur de cette bourgeoisie musicienne dans ses « Maîtres-Chanteurs de Nurembourg ».</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ces bourgeois remplissent des professions diverses ; notaires, tailleurs, boulangers ou cordonniers… La plupart vouent leurs soirées à une des formes d’art, toutes formes de divertissements et à la musique ; qu’ils servent avec humilité et ambition, créant ainsi le tyope de dilettante si décrié de nos jours.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les maîtres-chanteurs fondèrent de véritables écoles de musique établissant des règles sévères qui régissaient à la fois le texte et la mélodie, voire l’exécution.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’ensemble de ces règles était fixé par la « tablature » sorte de résumé de la corporation des maîtres-chanteurs. De ce mouvement se dégage une figure historique, celle de Hans Sachs, le cordonnier-poète de Nuremberg, président des maîtres-chanteurs de sa ville, en 1554.</div><div style="text-align: justify;"><img border="0" src="file:///C:/DOCUME~1/sli20/LOCALS~1/Temp/msoclip1/01/clip_image002.jpg" /> </div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_lepT6PtJyZrUU1QZNcQ8tHTojc6iMjPsYdAn1x4UDIkjbxxHTJbAjz7iSHrAkRT_DMiRYEYH1MRPsfMkTD2sQWz3Wv23AANaqBZEv2DPR8dTxY8Pdn2WfdSnRnGGVZ9ovKaZgZBYuc95/s1600/a+hans_sachs.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_lepT6PtJyZrUU1QZNcQ8tHTojc6iMjPsYdAn1x4UDIkjbxxHTJbAjz7iSHrAkRT_DMiRYEYH1MRPsfMkTD2sQWz3Wv23AANaqBZEv2DPR8dTxY8Pdn2WfdSnRnGGVZ9ovKaZgZBYuc95/s1600/a+hans_sachs.jpeg" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><i>Hans Sachs </i></div></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">À cette époque, l’institution des <i>"Meistersinger"</i> était vieille de trois cents ans ; elle avait pris naissance dans la ville de Mayence et l’on n peut assez louer et remercier ces bourgeois d,avoir aimé et servi à ce point la musique, en dépit de leur pédanterie naïve et de leurs formules d’une rigidité conventionnelle, malgré le distance qui séparera toujours leurs divertissements d’amateurs des chefs-d’œuvre des véritables maîtres de la polyphonie.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En même temps que l’essor des villes, la situation sociale des musiciens ambulants s’était améliorée. Pendant plusieurs siècles, ces ménétriers avaient appartenu, avec les vagabonds, les mendiants, les jongleurs, saltimbanques et montreurs d’ours aux classes les plus humbles. Ils se produisaient dans les fêtes paysannes où se joignaient, le cas échéant, à un corps d’armée...</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Mais les villes commençaient à organiser des bals, ou bien quelque riche roturier faisait appel à leurs services pour porter sérénade sous les fenêtres de sa belle…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les chroniques nous fournissaient maints détails curieux, traitant de "fléau public" ces musiciens ambulants qui avaient coutume d’assiéger les demeures du bourgmestre et des échevins jusqu’à ce que ceux-ci leur concédassent le logis et la nourriture.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Bientôt, ils exigèrent d’être payés. Le corps administratif décida alors de les engager définitivement, ce qui revenait moins cher. Les musiciens – flûtistes, trompettistes, chanteurs, organistes, guitaristes, harpistes, violoneux, altistes, cornemuseurs, trombonistes, timbaliers et tambours – s’associèrent.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">À Venise, en 1288, fut constituée la confrèrerie de Saint-Nicolas ; elle vécut cinq cents ans et compta parmi ses chefs des membres intéressants, portant le titre de <i>"Apielgraf".</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En France, ce fut en 1330, la <i>Ménestrandie</i>, qui décernait des patentes à ses membres ; en 1381, les <i>"Minstrels"</i> anglais fondèrent une corporation.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En Suisse, dans la ville de Zurich, un décret d’allure fort moderne stipula que seuls les musiciens organisés en corporation pouvaient se produire en public. Bâle interdit en 1397 aux musiciens de porter l’épée et la lance, et cette ordonnance visait manifestement les derniers troubadours… <i>sic transit gloria mundi</i>!</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La position sociale de ces compositeurs reconnus atteignit alors un niveau sans précédent. Amis et familiers de princes et des grands, ils jouissaient d’honneurs et de privilèges, et leur revenus matériels étaient considérables. Déjà, nous approchons de la « Renaissance », avec son épanouissement illimité dans tous les domaines des arts!</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>AU DEVANT DU MONDE MODERNE</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b></b>Dans les riches et puissantes villes des Pays-Bas, le style polyphonique avait atteint la prédominance et s’emparait de toutes les formes musicales.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Même si aux environs de 1220, un canon à plusieurs voix avait été noté en Angleterre. Nous pouvons considérer comme premier document de la grande fore à parties multiples la <i>"Messe de Tournai"</i>, pour trois voix, écrite en 1350.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La Messe de Guillaume de Machaut, de 1394, destinée au couronnement de Charles V, roi de France, est à quatre voix.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">À partir de ce moment, le style devint toujours plus libre et compliqué. Le sens de l’harmonie tel que nous l’entendons, par juxtaposition de sons, était encore inconnu, car la polyphonie continuait à progresser par phrases horizontales, superposées, se déroulant en lige parallèles, selon les règles sévères du contrepoint.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">De nos jours, en écoutant ces œuvres, nous éprouvons l’impression de voir une fresque grandiose s’étaler sous nos yeux émerveillés.<br />
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivCQT-k4Ea3TJycIWeKMIH49vM1YGsA6jUMVBLZQi42V2eSerW-BFBfx6r8dIqGR90J4JX37diEDFNckWds7WylOXUQFwt7pxoFiwDvRydEQm9eOOcFy8g3XC9KcKTalFdU98PDQShGGP0/s1600/a+polyphone+willaert.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivCQT-k4Ea3TJycIWeKMIH49vM1YGsA6jUMVBLZQi42V2eSerW-BFBfx6r8dIqGR90J4JX37diEDFNckWds7WylOXUQFwt7pxoFiwDvRydEQm9eOOcFy8g3XC9KcKTalFdU98PDQShGGP0/s1600/a+polyphone+willaert.jpg" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Nous avons déjà dit que les maîtres flamands dominaient la vie musicale de l’époque…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Heinrich Isaac (1450-1517) vivait en Autriche, premier compositeur de Lieds, donc est, de ce fait le lointain précurseur de Schubert! On lui doit une mélodie, ou, du moins, une phrase mélodique célèbre : le fameux <i>"Innsbruck, ich muss Dich lassen".</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i></i>Rolland de Lassus, né à Mos en 1530, occupait à la cour de Munich une place d’honneur, d’où son influence rayonnait vers l’extérieur.<br />
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijqPzWuznPOA_poXtZq5FODhq0xpYONXyz9NtrYhH9SU9Q5_CC9n1c2ctuBqBP3FnWHKJwel0N0Emjzq_g2xaQltKKlyy7IR89xC1FxA6ZXwUIq0yCgo_WEEvCWRvpjpTv9QZOQ-AA5R2W/s1600/a+roland_de_lassus.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijqPzWuznPOA_poXtZq5FODhq0xpYONXyz9NtrYhH9SU9Q5_CC9n1c2ctuBqBP3FnWHKJwel0N0Emjzq_g2xaQltKKlyy7IR89xC1FxA6ZXwUIq0yCgo_WEEvCWRvpjpTv9QZOQ-AA5R2W/s1600/a+roland_de_lassus.jpg" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><img border="0" src="file:///C:/DOCUME~1/sli20/LOCALS~1/Temp/msoclip1/01/clip_image004.jpg" /></div><div style="text-align: center;"><i>Rolland de Lassus</i></div><div style="text-align: justify;">La réalisation la plus significative de l’école flamande fut sa pénétration en Italie. Les villes ambitieuses de la péninsule devenaient de jour en jour plus peuplées et plus puissantes. Le commerce de l’Orient, le contact avec d’autres peuples, d’autres cultures, un climat favorable, une histoire séculaire, tout contribuait à leur faire jouer un rôle d’avant-plan dans le développement culturel de l’Europe.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Vers la fin du XIVème siècle, Venise comptait deux mille habitants. Depuis la chute de Rome, aucune ville n’avait atteint pareilles proportions.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le centre musical vénitien, la belle église de Saint-Marc, fier témoin de la civilisation byzantine, s’enorgueillissait de grandes orgues que faisaient chanter les musiciens les plus célèbres, qui tous avaient adoptés le nouveau style polyphonique, venu du nord.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Afin de faciliter l’exécution de ces œuvres qui nécessitaient la séparations des groupes instrumentaux et vocaux, on construisit en 1490 un second orgue ; ainsi chacune des deux nefs principales disposait du sien, en plus de sa chorale accompagnée d’un orchestre. Cette combinaison devait produire des effets prodigieux.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Bientôt les maîtres flamands passèrent les Alpes à la suite de leur enseignement. Adriaan Willaert obtint en 1527, le poste d’organite de Saint-Marc da Venise. Son influence sur toute l’Italie ne peut être assez soulignée et estimée.</div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeDjGnfb3OU4DgnD2uHYo5XrvO7m6Yk-OrAzXObx61MxOec0byOPJy__NYsxoSFZsvEfkwcLfvamjR2c-mLZKqNYCIG66h8MGhA_FWld6IXKNDzfUDUOyqP-ahhyphenhyphenCkVK76w9EJ8I2cUN60/s1600/a+Adrian_Willaert.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgeDjGnfb3OU4DgnD2uHYo5XrvO7m6Yk-OrAzXObx61MxOec0byOPJy__NYsxoSFZsvEfkwcLfvamjR2c-mLZKqNYCIG66h8MGhA_FWld6IXKNDzfUDUOyqP-ahhyphenhyphenCkVK76w9EJ8I2cUN60/s1600/a+Adrian_Willaert.jpg" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><i>Adriaan Willaert</i></div><div style="text-align: justify;">Une dernière fois, l’Église s’élevait au maximum de la puissance artistique. À Rome, les papes se firent mécènes, attirant dans la Ville Éternelle des peintres, des sculpteurs, des poètes et des musiciens, de tous les horizons.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Beaucoup de ces derniers, disciple de Willaert, arrivèrent de Venise, tels ces deux Gabrieli, l’oncle et le neveu, et cet admirable Frescobaldi, l’un des plus fameux organiste de tous les temps!</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Alors Rome donna au monde le plus important compositeur de l’époque, dont l’œuvre résumait une dernière fois toute l’élévation de la musique médiévale : Giovanni Pierluigi, appelé « Palestrina* », d’après son lieu d’origine.</div><div style="text-align: justify;"><br />
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMFi4AQumvKOoqEfYtwUj31u9FtqlrwjgU39BGUYlnmBrpO5gHQ8Hzztw5hOmT8hLyOGWgzr_HhkIl-5IxKVp9ZpqfTmdEDZ5qoAFpdZKxcIPUl6oi5hBEZ_16QQXCsMwRYEnpepF5waxQ/s1600/a+palestrinajpg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMFi4AQumvKOoqEfYtwUj31u9FtqlrwjgU39BGUYlnmBrpO5gHQ8Hzztw5hOmT8hLyOGWgzr_HhkIl-5IxKVp9ZpqfTmdEDZ5qoAFpdZKxcIPUl6oi5hBEZ_16QQXCsMwRYEnpepF5waxQ/s320/a+palestrinajpg.jpg" width="243" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><i>Palestrina</i> </div><div style="text-align: justify;">La vie de Palestrina est tissé de légendes. Sa naissance semble dater de 1525, quoique les textes diffèrent à ce sujet ; il est certain qu’il mourut le 2 février 1594. Une des discussions les plus décisives concernant la musique d’église eut lieu en son temps, au cours du « Concile de Trente ».</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les légendes palestriniennes se rattachent à ce concile, qui s’occupa pendant plusieurs sessions (entre 1545-1563) du rôle de la musique dans la liturgie, où s’étaient infiltrés tant d’airs profanes et de morceaux de virtuosité, accusés de détourner l’attention des fidèles. Un groupe de cardinaux aurait exigé leur exclusion, d’autres voulaient au contraire, promouvoir une œuvre commandée à un compositeur qui se trouva être Palestrina. D’après la légende, des anges seraient descendus du ciel, dans le silence de la nuit, jusqu’à la pauvre chambrette situé non loin de la coupole de Saint-Pierre, afin de chanter au musicien une messe à plusieurs voix que sa main tremblante d’émotion, n’avait plus qu’à noter.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Quoiqu’il en soit, ce chef-d’œuvre qu Palestrina nomma, en l’honneur de son bienfaiteur : « Missa Papae Marcelli » nous est parvenu. L’impression produite fut si profonde et d’un effet si durable que les attaques visant l’abus de la musique profane à l’église, prirent fin.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Palestrina avait commencé sa carrière de musicien d’église dans sa ville natale ; appelé à Rome, il assuma en 1551 la direction du chœur d’enfants de la Chapelle de la basilique de Saint-Pierre.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En 1554, il dédia au pape Jules III son premier recueil de messes et fut nommé à la chapelle Sixtine, dont il continua la direction pendant le court règne de Marcel II, jadis l’un des premier critiques de la décadence musicale de l’office religieux.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En 1555, le nouveau pape Paul IV révoqua plusieurs musiciens, dont Palestrina, sous prétexte que l’exercice de leurs fonctions était incompatible avec leur état matrimonial. Ce coup ne fut nullement adouci par la nomination de Pierluigi à la place d’organiste de Saint-Jean de Latran, et plus tard à la basilique de Sainte-Marie-Majeure. La renommée de Palestrina en tant que compositeur allait croissant et lui valut la nomination de « compositeur de la chapelle du Vatican » que lui conféra Pie IV. Finalement, en 1571, il revint à son ancien poste à Saint-Pierre, où il fut inhumé, devant l’autel, en 1594.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’œuvre de Palestrina* n’est pas seulement l’un des plus pur joyaux de la musique religieuse, mais fait partie du patrimoine artistique de l’humanité. (*voir la section réservé à Palestrina au libellé du même nom).</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La polyphonie avait atteint son sommet, et comme toujours en pareil cas, le déclin était proche. Seules des mains comme celles de Palestrina pouvaient prolonger son existence, pendant que la plupart de ses contemporains ne produisaient plus que des œuvres théoriques, mortes sur le papier.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les procédés techniques pullulaient. Sur la partition elles avaient belle allure, ces messes au goût du jour, avec leurs vingt ou trente voix différentes, mais à l’exécution, elles s’avéraient manquer de vitalité et d’inspiration, et leur inerte sécheresse égalait celle d’une table de logarithme.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Dans certaines de ces oeuvres, qui comportaient plus de quatre-vingt-dix voix, le compositeur s’était livré à toutes sortes d’acrobaties : thèmes reflétés dans un miroir, ou <i>"à l’écrevisse"</i>, c’est à dire renversé, ou bien commençant par la dernière note pour finir sur la première. Ces trouvailles se chiffrent par centaines…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ainsi la polyphonie dégénérait en élucubrations abstraites et cette musique n’était plus à la portée de la masse… Au changement du siècle, la fin était proche et la réaction se faisait sentir, comme chaque fois qu’un système est arrivé à son point culminant. La victoire revint au système diamétralement opposé.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Nous nous trouvons ici à l’un des tournants décisifs de l’évolution et de l’histoire de la musique. Il était logique que ce tournant coïncidât avec une page importante de l’Histoire.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Un esprit nouveau s’éveillait en Europe ; l’humanisme faisait son entrée dans les universités et l’empire Byzantin tomba lorsqu’en 1453, les Turcs conquirent Constantinople. Ainsi disparut l’ultime témoin, l’héritier direct du monde hellénique.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Simultanément, le désir se fit sentir en Europe de mieux connaître le reste du monde et d’imiter, dans la mesure du possible, ce qui s’y faisait.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’ère moderne commence incontestablement en1492. cette année là, Christophe Colomb élargit l’univers d’une façon inattendue et enivrante. La même année vit la mort de Laurent de Médicis, le glorieux tyran de Florence.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Rodrigue Borgia, sous le nom d’Alexandre VI, devint le plus mondain de tous les papes, l’ami des artistes et le protecteur des arts.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’esprit de la « rénovation » soufflait sur toutes les villes d’Italie, véritable résurrection qui explique le terme utilisé de « Renaissance », attribué à cette époque de l’Histoire.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La musique réactionnaire triomphait à Venise, à Rome, à Milan, et surtout à Florence. La rigidité contrapontale cédait devant l’harmonie nouvelle sur laquelle planait une mélodie, simple et chantante. N’est-il pas frappant de constater que le contrepoint est issu des âpres froids du nord, alors que l’harmonie vit le jour sous le doux soleil du midi italien?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les nouvelles mélodies étaient apparentées aux chants des troubadours. Construites sur une base nettement folklorique, elles furent bientôt accompagnées, car tout le monde jouait d’un instrument quelconque, que ce fût du luth, du clacicembo, ou d’une de ces merveilleuses violes, aïeules de nos instruments à archets modernes. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Pendant que, dans les églises, on s’évertuait à sauvegarder la domination du motet polyphonique, dans les palais et les demeures des riches marchants, on chantait le nouveau <i>"madrigal"</i>, appelé, par la suite, <i>"sonetta"</i> ou <i>"canzonetta"</i> en Italie; <i>"chanson"</i> en France ; et <i>"lied" </i>en Allemagne.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En même temps, naquit l’une des formes les plus nobles, celle de la « musique de chambre », qui allait inspirer aux plus grands d’entre les maîtres des œuvres capitales.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Nombreux sont les fleurons de la couronne de l’illustre Florence qui, berceau de la Renaissance, fut le patrie de Dante, de Pétraque et Boccace ; des peintres comme Paolo Ucello et Sandro Botticelli ; et de Brunelleschi, l’architecte de la célèbre coupole de la cathédrale.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Florence apporta au monde du XVIème siècle un triple cadeau d’une valeur inestimable : Léonard de Vinci, Raphaël et Michel-Ange. En Outre, la capitale de la Toscane vit éclore la forme musicale la plus capable d’émouvoir l’âme des masses : « l’Opéra ». (voir notre section au sujet de « la naissance de l’opéra » au libellé du même nom).</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Période transitoire où l’ancien et le moderne se côtoyaient : l’évolution future ne s’en dégageait pas moins avec netteté. La musique n’était plus esclave d’un idéal, elle s’élevait au rand d’art pur. L’individualisme et le nationalisme se développaient en son sein ; déjà l’art religieux et l’art profane se séparaient. Ce dernier conquit une place d’avant-plan dans la vie artistique, détrônant les arts plastiques, jadis seuls à refléter fidèlement l’esprit et la mentalité d’une époque. Une scission s’opéra entre la musique vocale et la musique instrumentale, bien qu’il subsistât encore des genres où toutes deux collaboraient. La musique des peuples se nationalisa et, dès ce moment, on peut enfin parler de musique « italienne », « française », « allemande »… dont les caractéristiques s’affirmeront avec le temps, avant de se confondre, ce qui aura lieu beaucoup plus tard.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’invention géniale du Gutenberg eut une influence prodigieuse sur le développement musical. Aux environs de l’an 1500, Petrucci imprima pour la première fois des notes de musique. Des œuvre, jusqu’alors réservées à un cercle restreint, contrait de se servir de manuscrits fourmillant d’erreurs, pouvaient désormais être exécutées simultanément aux quatre coins de la terre.</div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2jwsNa1ljS9pkf5R6TEpUq9pR52ZVoslSvgzn4AhNNEsfUCVhezkLhtY1p9zgdu8tw-pmeHbNXx2WQruWqUKwlpEd04AHVu1nSuyJAN1SgpYz6p3I_Gri-2z9YAFyh3GNvvRxyLLvoYMy/s1600/a+bourgLeNain.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2jwsNa1ljS9pkf5R6TEpUq9pR52ZVoslSvgzn4AhNNEsfUCVhezkLhtY1p9zgdu8tw-pmeHbNXx2WQruWqUKwlpEd04AHVu1nSuyJAN1SgpYz6p3I_Gri-2z9YAFyh3GNvvRxyLLvoYMy/s320/a+bourgLeNain.jpg" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Aucune date n’égalera celle-ci en importance, sauf, sans doute, celle de l’invention de la radio au XXème siècle!</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Si nous voulons citer des noms de musiciens de cette époque transitoire, parmi les plus marquant, il faudrait d’abord se tourner vers l’Angleterre, qui connaissait l’âge d’or de sa création artistique. Le 16ème siècle, fut la gloire du règne élisabéthain et vit naître les compositeurs suivant : William Byrd (1543-1623), Thomas Morley (1557-1603), John Dowland (1563-1626), John Bull (1563-1628), et Orlando Gibbons (1583-1625). Ils furent les contemporains de ces comédies et drames shakespeariens où abondent les louanges de la musique.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’Espagne, quant à elle, traversait aussi une ère de prospérité. Aux côté du grand poète Cervantes, brillaient des musiciens au talent exceptionnel, tel ce Tomas Luis de Victoria ou Tomaso Luigi da Vittoria (1514-1611) qui fut en Italie le condisciple de Palestrina et l’aveugle Antonio de Cabezon (1510-1566), organiste et claveciniste à la cour de Charles-Quint et de Philippe II. Il fut avec le Bach du XVIème siècle, fort injustement tombé dans l’oubli…</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En France, Claudin LeJeune (1530-1564) composa le « Dodecacorde », quarante psaumes de David traduit en français par Clément Marot, et le « Printemps », important recueil de chansons métriques, ce qui inspira au musicien de curieuse trouvailles rythmiques.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Nous voici au seuil du classicisme. Désormais nous n’aurons plus à nous laisser guider par des données hypothétiques ou des documents extra-musicaux. Ce qui va suivre, fera partie du répertoire musical actuel. Il ne nous manque plus que d’assister à la « naissance de l’Opéra », aux excentricités fructueuses des périodes baroques et rococo, et se réjouir de l’enfantement miraculeux de la musique Classique!</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">À SUIVRE …Voir les libellés :</div><div style="text-align: justify;">- NAISSANCE DE L’OPÉRA</div><div style="text-align: justify;">- BAROQUE (1600-1750)</div><div style="text-align: justify;">- ROCOCO (1700-1775)</div><div style="text-align: justify;">- CLASSIQUE (1750-1825)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>LES GENRES SPÉCIFIQUES À LA RENAISSANCE</b></div><div style="text-align: justify;">- Musique du Siècle d'Or espagnol</div><div style="text-align: justify;">- École franco-allemande</div><div style="text-align: justify;">- Chanson polyphonique</div><div style="text-align: justify;">- Chanson pour Luth</div><div style="text-align: justify;">- Motet</div><div style="text-align: justify;">- La Messe</div><div style="text-align: justify;">- La Canzone</div><div style="text-align: justify;">- La Cantate</div><div style="text-align: justify;">- Le Madrigal</div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>LES COMPOSITEURS DE LA PÉRIODE DE LA RENAISSANCE</b></div></div><div><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thoinot_Arbeau">Thoinot Arbeau</a> (1520-1595)<br />
<div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Arcadelt">Jacques Arcadelt</a> (v.1504-1568) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Attaingnant">Pierre Attaingnant</a> (v.1494-v.1551) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Bull_(compositeur)">John Bull</a> (v.1562-1628) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/William_Byrd">William Byrd</a> (v.1543-1623) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_de_Cabez%C3%B3n">Antonio de Cabezón</a> (1510-1566) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Eustache_du_Caurroy">Eustache du Caurroy</a> (1549-1609) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacob_Clemens_non_Papa">Jacob Clemens non Papa</a> (v.1510-v.1555) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Loyset_Comp%C3%A8re">Loyset Compère</a> (v.1445-1518) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Josquin_Des_Pr%C3%A9s">Josquin Des Prés</a> (v.1440-1521) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Dowland">John Dowland</a> (1563-1626) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_del_Encina">Juan del Encina</a> (1469-v.1533) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pedro_de_Escobar">Pedro de Escobar</a> (v.1465-ap.1535) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Dufay">Guillaume Dufay</a> (v.1400-1474) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Giles_Farnaby">Giles Farnaby</a> (1560-1640) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Finck">Heinrich Finck</a> (1444-1527) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andrea_Gabrieli">Andrea Gabrieli</a> (v.1510-1586) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Gervaise">Claude Gervaise</a> (fl. 1550) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Gombert">Nicolas Gombert</a> (v.1495-v.1560) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Francisco_Guerrero">Francisco Guerrero</a> (1528-1599) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Hofhaimer">Paul Hofhaimer</a> (1459-1537) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Isaac">Heinrich Isaac</a> (1450-1517) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_Janequin">Clément Janequin</a> (v.1485-1558) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Roland_de_Lassus">Roland de Lassus</a> (ou Orlando di Lassus) (1532-1594) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alonso_Lobo">Alonso Lobo</a> (1555-1617) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Claudio_Merulo">Claudio Merulo</a> (1533-1604) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_de_Mil%C3%A1n">Luis de Milán</a> (v.1500-1561) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Crist%C3%B3bal_de_Morales">Cristóbal de Morales</a> (v.1500-1553) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Morley">Thomas Morley</a> (v.1557-1602) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alonso_Mudarra">Alonso Mudarra</a> (v.1510-1580) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Luys_de_Narv%C3%A1ez">Luys de Narváez</a> (v.1500-1555) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Johannes_Ockeghem">Johannes Ockeghem</a> (v.1410-1497) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Diego_Ortiz">Diego Ortiz</a> (v.1510-ap.1570) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Pierluigi_da_Palestrina">Giovanni Pierluigi da Palestrina</a> (1526-1594) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Francisco_de_Pe%C3%B1alosa">Francisco de Peñalosa</a> (v.1470-1528) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Philips">Peter Philips</a> (v.1560-1628) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnolt_Schlick">Arnolt Schlick</a> (1460-1521) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Stoltzer">Thomas Stoltzer</a> (v.1470-1526) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tielman_Susato">Tielman Susato</a> (v.1510/15-v.1570) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Pieterszoon_Sweelinck">Jan Pieterszoon Sweelinck</a> (1562-1621) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Tallis">Thomas Tallis</a> (1505-1585) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Valente">Antonio Valente</a> (v.1520-v.1580) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_Venegas_de_Henestrosa">Luis Venegas de Henestrosa</a> (v.1510-v.1577) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tom%C3%A1s_Luis_de_Victoria">Tomás Luis de Victoria</a> (v.1548-1611) </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Adriaan_Willaert">Adriaan Willaert</a> (1490-1562)<br />
<br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b><a href="http://www.musicologie.org/Biographies/janequin.htm">Clément Janequin</a> (1485-1558), </b> un musicien représentatif de la Renaissance Française :<br />
<br />
</div><div style="text-align: justify;">Maître de la "chanson parisienne", Janequin passe les 25 premières années de sa vie dans le Bordelais. En 1549, il s'installe à Paris et devient chantre ordinaire du roi. A l'âge de soixante-dix ans, il décide de devenir étudiant et entre à l'Université de Paris. Ses fonctions à la chapelle royale assurent son existence mais ne l'empêcheront pas de mourir dans la pauvreté.</div></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Clément Janequin apparaît comme le maître de la chanson polyphonique du XVIe siècle, surtout dans le domaine de la musique profane. Son nom reste attaché aux Amours de Ronsard, à quelques poèmes de François Ier qu'il illustre musicalement, et à ceux également de Clément Marot.</div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La partie la plus originale et la plus célèbre de son œuvre est la chanson descriptive. Ce sont de grandes chansons ponctuées d'interjections, de cris, de paroles et d'onomatopées qu'on peut considérer comme les ancêtres de « la musique à programme ». Parmi celles-ci, on peut citer :</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le Chant des oiseaux, La Guerre (la bataille de Marignan), un texte truffé d'onomatopées qui ressemble à du <a href="http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/lettres/pratique/jeupoeti/grcomba2.htm">Henri Michaux</a>, La Chasse (« Gentils veneurs », retraçant les péripéties d'une chasse de François Ier en forêt de Fontainebleau) ; Les Cris de Paris (ceux des marchands ambulants), Le Caquet des femmes...</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ces oeuvres lui valurent une renommée européenne, alors que la France ne l'avait pas encore reconnu à sa mort. Hommage du poète Antoine le Baif à Janequin :</div></div><div><i></i><br />
<div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>" ... Soit que représenter le vacarme il ose,</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Soit qu'il joue en ses chants le caquet féminin,</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Soit que des oisillons les voix il représente,</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>L'excellent Janequin, en tout cela qu'il chante</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>N'a rien qui soit mortel, mais il est tout divin. "</i></span></i></div><br />
<div style="text-align: justify;">extrait de <i>"La Guerre"</i>, baptisée également <i>"La Bataille de Marignan"</i></div><i></i><br />
<div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>"France courage, courage</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Donnez des horions</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Chipe, chope, torche, lorgne</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Pa ti pa toc tricque, trac zin zin</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Tue ! à mort ; serre</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Courage prenez frapez, tuez.</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Gentilz gallans, soyez vaillans</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Frapez dessus, ruez dessus</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Fers émoluz, chiques dessus, alarme, alarme !</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Courage prenez après suyvez, frapez, ruez</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Ils sont confuz, ils sont perduz</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Ils monstrent les talons.</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Escampe toute frelore la tintelore</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Ilz sont deffaictz</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Victoire au noble roy Francoys</i></span></i></div><div style="text-align: justify;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Escampe toute frelore bigot."</i></span></i></div><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>SUGGESTIONS D’ŒUVRES DE LA RENAISSANCE, À ÉCOUTER :</b></div></div><div><b></b><br />
<div style="text-align: justify;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;"><b>Début Renaissance :</b></span></b></div><div style="text-align: justify;">Dufay, Guillaume : Messe : <i>"Se la face ay pale"</i></div><div style="text-align: justify;">Isaac, Heinrich : <i>"Music for the Court of Lorenzo de Medici" ; "The Magnificent"</i></div><div style="text-align: justify;">Josquin des Prés : <i>"Missa Pange lingua"</i></div><div style="text-align: justify;">Obrecht, Jacob : Les Messes : <i>"Sub tuum praesidium"</i> et <i>"Fortuna desperata"</i></div><b></b><br />
<div style="text-align: justify;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;"><b>Fin Renaissance : </b></span></b></div><div style="text-align: justify;">Byrd, William : <i>"Messe à Quatre Voix" </i>et <i>"Messe à Cinq Voix"</i></div><div style="text-align: justify;">Gibbons, Orlando : "<i>First Short Service"</i></div><div style="text-align: justify;">Lassus, Orlandus : Les Messes : <i>"Puisque j’ai perdu"</i> et <i>"In Die Tribulationis"</i></div><div style="text-align: justify;">Palestrina, Giovanni Pierluigi da : "Missa Papae Marcelli"</div><div style="text-align: justify;">Sweelinck, Jan Pieterzoon : "Psaumes de David"</div><div style="text-align: justify;">Tallis, Thomas : "Les Lamentations de Jérémie"</div><div style="text-align: justify;">Victoria, Tomas Luis de : "Missa pro Defunctis"</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">À SUIVRE …Voir les libellés : </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- NAISSANCE DE L’OPÉRA </div><div style="text-align: justify;">- BAROQUE (1600-1750) </div><div style="text-align: justify;">- ROCOCO (1700-1775) </div><div style="text-align: justify;">- CLASSIQUE (1750-1825)</div></div></div>Victor Viennehttp://www.blogger.com/profile/15552839196371927942noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-598935443162348986.post-24960406446247892022011-02-03T09:27:00.000-08:002011-02-08T13:18:21.551-08:00BAROQUE (1600-1750)<div style="text-align: justify;"><b>ÉPOQUE BAROQUE</b></div><div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9CqS9LpgVwhyXOh3hAGpbuTltxrkO10Mh-uatTGn6nsinc_V7DGh4j-xYsfe4QSNLaMZ6JQG9NBssSZLvPXtgMlr83CrkFvgJxNxYz5OxGaO8NUn-mPYQOTl7TCy8B4-ApVpTfYyRvvOX/s1600/a+Musique-baroque.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="218" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9CqS9LpgVwhyXOh3hAGpbuTltxrkO10Mh-uatTGn6nsinc_V7DGh4j-xYsfe4QSNLaMZ6JQG9NBssSZLvPXtgMlr83CrkFvgJxNxYz5OxGaO8NUn-mPYQOTl7TCy8B4-ApVpTfYyRvvOX/s320/a+Musique-baroque.jpg" width="320" /></a></div>Le baroque couvre une grande période dans l’histoire de la musique et de l'opéra. Il s’étend du début du xviie siècle environ au milieu du xviiie siècle, de façon plus ou moins uniforme selon les pays considérés. De façon nécessairement schématique, l’esthétique et l’inspiration baroques succèdent à celles de la Renaissance (apogée du contrepoint et de la polymélodie) et précèdent celles du classicisme (naissance d'éléments discursifs, comme la phrase musicale ponctuée) : comme dans l'architecture, les « figures » musicales baroques sont soutenues par une « basse continue » très stable (on est à la jonction entre contrepoint et harmonie).</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Le mot baroque vient vraisemblablement du portugais barroco qui désigne des perles de forme irrégulière. On l’a inventé pour qualifier, au début de façon péjorative, l’architecture baroque venue d’Italie. Ce n’est que plus tard, en 1951, que le claveciniste français Robert Veyron-Lacroix l'a utilisé pour la première fois pour qualifier la musique qui lui était contemporaine, lorsqu'il créa « L'Ensemble Baroque de Paris ». Toute connotation péjorative a disparu depuis lors, et le terme tend davantage maintenant à désigner la période de composition que le caractère de l’œuvre.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">L’ère de la musique baroque débute symboliquement en Italie avec l'opéra de Claudio Monteverdi (1567-1643), L'Orfeo (1607), et se termine avec les contemporains de Jean-Sébastien Bach et Georg Friedrich Haendel. Jean-Philippe Rameau (1683-1764) et Georg Philipp Telemann(1681-1767), de par leur longévité, composent leurs dernières œuvres dans les années 1760 mais, bien avant cette décennie, les compositeurs plus jeunes se sont tournés vers un nouveau style.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Au cours de la période baroque, la musique instrumentale s’émancipe et naît véritablement : elle ne se contente plus d’accompagner ou de compléter unepolyphonie essentiellement vocale ; si elle emprunte encore, au début duxviie siècle, ses formes à la musique vocale, elle ne tarde pas à élaborer ses propres structures, adaptées à leurs possibilités techniques et expressives.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Les deux pôles de la musique baroque sont l’Italie et la France, dont les styles sont fortement opposés malgré des influences réciproques. Cette opposition était telle que beaucoup de musiciens de l’une des écoles allaient jusqu’à refuser de jouer des œuvres provenant de l’autre. Le style italien se diffusa largement hors d’Italie. La France est sans doute le pays qui résista le plus à cette domination, sous l’influence de Jean-Baptiste Lully (Italien naturalisé français), ceci jusqu’à laQuerelle des Bouffons, au milieu du xviiie. Par ailleurs, la France a suivi avec retard le mouvement européen d’évolution de la musique vers le style dit « classique » illustré notamment par Haydn et Mozart.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">D’autres foyers existent et participent au mouvement en y apportant leurs spécificités : les Pays-Bas et l’Allemagne du Nord (le stylus fantasticus, le choral), l’Angleterre (l’art de la variation), un peu l’Espagne. Une synthèse apparaît dans la musique allemande, qui emprunte à ces différents courants et culmine dans l’œuvre de Jean-Sébastien Bach. Elle existe aussi, de façon beaucoup moins accomplie, chez quelques autres dont Johann Jakob Froberger (musicien européen par excellence), Georg Muffat, savoyard devenu autrichien après avoir étudié en France et en Italie, François Couperin (les Goûts Réunis). Quant à Haendel, son œuvre relève plus de l’assimilation personnelle de chaque style que d’une véritable synthèse : il sait composer comme un Allemand du Nord, comme un Italien, comme un Français, et crée même le nouveau genre de l’oratorio en anglais.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Le style baroque se caractérise notamment par l’importance du contrepoint puis par une harmonie qui s’enrichit progressivement, par une expressivité accrue, par l’importance donnée aux ornements, par la division fréquente de l’orchestre avec basse continue, qui est nomméripieno, par un groupe de solistes qui est le concertino et par la technique de la basse continue chiffrée comme accompagnement de sonates. C’est un style savant et sophistiqué.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc8UXU-dwSmEtX90VEUB9w_Zu9y974vDyly5JC1nXx7PE7vTPLx1odUsm-rlgBfW0xVIiFwPcLro-1mMZvqf8X63jBVk4Fa4IulfETQXz4PKVNNwnoiNNKVG4eOt_Us_VfoII0q_UvMA3C/s1600/a+baroque.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc8UXU-dwSmEtX90VEUB9w_Zu9y974vDyly5JC1nXx7PE7vTPLx1odUsm-rlgBfW0xVIiFwPcLro-1mMZvqf8X63jBVk4Fa4IulfETQXz4PKVNNwnoiNNKVG4eOt_Us_VfoII0q_UvMA3C/s1600/a+baroque.jpg" /></a></div></div></div><div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><i>Le luth jouit d’une grande vogue au xviie siècle. Toile duCaravage (1595)</i></div></div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Le style baroque exprime aussi beaucoup de contrastes : les oppositions notes tenues/notes courtes, graves/aiguës, sombres/claires (un accord majeur à la fin d’une pièce mineure)... ou encore l’apparition du concerto (de l’italien concertar« dialoguer ») qui met en opposition un soliste au reste de l’orchestre (le tutti), l’opposition entre pièces d’invention (prélude, toccata, fantaisie) et pièces construites (fugue) ne sont que des exemples.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Le classicisme, plus tard, aura pour ambition de « revenir à la nature ». La confrontation de ces deux idéaux trouve une de ses illustrations les plus célèbres dans la véhémente « Querelle des Bouffons » qui confronte, en France vers 1740 la tragédie lyrique à la française et l’opéra-bouffe italien (Rameau contre Rousseau).</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">De nombreuses formes musicales sont créées pendant cette période d’un siècle et demi : certaines y atteignent leur apogée (par exemple : la suite, le concerto grosso…) pour ensuite tomber dans l’oubli, d’autres connaîtront une fortune qui durera bien au-delà de la fin du baroque : l’opéra, la sonate (qui engendrera lasymphonie), le concerto de soliste.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">La période baroque est aussi un moment important pour ce qui concerne l’élaboration de la théorie musicale. On y passe progressivement des tonalités de la polyphonie (tons ecclésiastiques du plain-chant) à la gamme tempérée et aux deux modes majeur et mineur légués à la période classique. On aura entre-temps inventé et expérimenté de nombreux tempéraments et posé les bases de l’harmonie classique. Des instruments s’effacent, d’autres apparaissent ou prennent leur forme définitive, pendant que la facture fait de nombreux progrès et que les techniques d’exécution se stabilisent et se codifient. Il s’agit donc, à tous égards d’une période très féconde.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: large;">REDÉCOUVERTE DES OEUVRES BAROQUES</span></div><div style="text-align: justify;"><b>Interprétation du XIXème siècle</b></div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Beaucoup d’œuvres de cette époque, notamment les plus marquées par le contrepoint, ont connu une longue éclipse de la fin du XVIIIème siècle jusqu’au milieu du xxe siècle. Bach a été quasiment oublié de sa mort (1750) jusqu’en 1829, qui voit le retour (initié par Félix Mendelssohn) de la <i>"Passion selon Saint Matthieu"</i> dans le répertoire, après un siècle de délaissement. À la suite de cet évènement, l’intérêt s’accroît pour les musiques du passé qui semblaient devoir ne jamais revenir au répertoire. Cependant, certains musicologues se lancent dans la compilation et l’édition critique des œuvres de grands compositeurs tels Bach, Haendel, Rameau, Couperin… </div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Les instruments ont évolué, et certains ont disparu ; le clavecin ressuscité au début du xxe siècle sous l’impulsion notoire de Wanda Landowska ne ressemble plus guère à celui des grands facteurs parisiens du xviiie siècle ; les violes ont cédé la place depuis longtemps. Au sein de la <i>Schola Cantorum</i>, Vincent d'Indy fit œuvre de restaurateur de la musique ancienne et baroque, de Palestrina, Bach, Monteverdi à Gluck, Corelli, Destouches. Les <i>« Concerts historiques »</i> de la <i>Schola Cantorum</i> (qui attiraient l'élite artistique de Paris, de Léon Bloy à Debussy) révélèrent quantité d'œuvres anciennes que l'on ne jouait plus. C'est dans ce contexte que Wanda Landowska tint une classe de clavecin rue Saint-Jacques.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Renouveau de l’interprétation au xxe siècle </b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Avant 1950</b></div></div><div><div style="text-align: justify;">Le xxe siècle siècle baroque commence en 1904, lorsque Albert Schweitzer fait paraitre un livre intitulé J.S. Bach, le musicien-poète. S'ouvre alors une ère nouvelle, où la musique baroque n'est plus seulement étudiée dans son architecture certes géniale, mais aussi dans la beauté de la ligne, la vérité du dessin, et dans tout ce qu'elle est capable d'émouvoir. C'est d'ailleurs en étudiant J.-S. Bach que le nom de Vivaldi apparaîtra, par transcription de concertos interposés. Malgré les travaux de recherche et de compréhension de tout le patrimoine musical de l'Europe baroque entrepris par nombre de musicologues – en particulier les Français André Pirro et Marc Pincherle, ou l'Italien Giuseppe Torrefranca –, la diffusion de cette musique restera finalement assez confidentielle jusqu'en 1945.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Parallèlement, en ce début de xxe siècle, quelques musiciens passionnés s’efforcent de retrouver les principes d'interprétations en cours à l'époque baroque. Sous l’impulsion également des facteurs d’instruments qui tentent de leur fabriquer des copies d’anciens, ces musiciens étudient les traités relatifs à l’exécution laissés par les théoriciens, de façon très dispersée en général.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Cette avant-garde est inaugurée d’abord en Grande-Bretagne par le violoniste et facteur d’instruments français Arnold Dolmetsch (1858-1940), en France par Henri Casadesus (viole d'amour) et Édouard Nanny (contrebasse), qui en 1901 sont les co-créateurs la « Société de concerts des Instruments anciens », sous la présidence du compositeur Camille Saint-Saëns, qui a pour objectif de faire revivre la musique des xviie etxviiie siècles en utilisant parfois des instruments d’époque. En Allemagne, le violoncelliste Christian Döbereiner (1874-1961), s’occupait de remettre à l’honneur les violes. Il fonda en 1905 la Vereinigung für Alte Musik. Le mouvement des « violistes » des années 1920 constitua une forme de protestation contre « l’establishment » artistique musical.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">À partir de 1927, en Allemagne, le musicien August Wenzinger (qui après la Seconde Guerre mondiale dirigerait la célèbre Schola Cantorum Basiliensis), expérimentait le jeu avec un nouveau diapason (la = 415 Hz, soit un demi ton plus bas que le 440 Hz), sous le patronat de l’industriel et violoniste amateur Hans Hoesch.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b><br />
</b></div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Depuis 1950</b></div></div><div><div style="text-align: justify;">En 1953, la naissance du label ERATO en France donne véritablement le coup d'envoi à la découverte du répertoire baroque. Avec Jean-François Paillard et des musiciens aussi prestigieux que Maurice André, Jean Pierre Rampal, Marie Claire Alain ou Pierre Pierlot, les Français découvrent, le microsillon aidant, les trésors de tout le répertoire baroque : ces musiciens, à qui l'on doit souvent les premiers enregistrements de la majeure partie des œuvres de Telemann, Haendel ou Vivaldi, parcourent la planète entière et imposent une nouvelle façon de jouer. Leur style est basé sur l'ensemble des écrits disponibles renseignant sur la façon d'interpréter le répertoire baroque ; mais ces musiciens ne souhaitent pas revenir aux instruments anciens.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Le label ERATO saura dans les années 1960 s'adjoindre la collaboration de nouveaux chefs, tels l'Italien Claudio Scimone ou le SuisseMichel Corboz.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Les autres pays européens participent aussi à la résurgence du répertoire baroque : on doit citer l'Allemand Karl Richter, dont les interprétations de la musique religieuse de Bach a une audience international immense, où des ensembles tels I Musici en Italie ou l'English Chamber Orchestra en Angleterre.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Au début des années 1970, la diffusion des œuvres baroques atteint son apogée : en France, la vente des disques consacrés à la période baroque a dépassé les 30 % des ventes totales des disques classiques entre la fin des années 1960 et le début des années 19801.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Au cours des années 1970, Gustave Léhonhart et Nikolaus Harnoncourt, et des chefs et interprètes tels Jean-Claude Malgoire, John Eliot Gardiner ou Sigiswald Kuijken, Trevor Pinnock, James Bowman ou Reinhard Goebel remettent en cause le « mouvement », en introduisant des instruments anciens, modifiant le diapason, remplaçant les femmes par des enfants dans les chœurs pour partir à la recherche du son perdu.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">À l’époque, ce mouvement est le plus souvent raillé par les musiciens « établis ». L’enregistrement intégral des cantates sacrées deJean-Sébastien Bach entrepris conjointement par Nikolaus Harnoncourt et Gustav Leonhardt en 1971 devient le cheval de bataille de ceux que la critique ne tarde pas à surnommer, avec un certain mépris « les baroqueux » ou les « baroquisants ». Instruments anciens, chœurs et solistes garçons, airs d’alto confiés à un homme. Beaucoup s’insurgent et crient au scandale, voire sont choqués, comme Antoine Goléa« piquant une de ses pyramidales colères après audition d’un enregistrement d’Alfred Deller : « Cet homme qui chante avec une voix de femme, c’est... c’est... c’est... enfin, vous voyez ce que je veux dire ! ».</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les années 1980 voient peu à peu s’imposer les interprètes évoqués et naître de nouveaux talents comme : William Lincoln Christie, Philippe Herreweghe, René Jacobs, Gérard Lesne, Jordi Savall, Ton Koopman, Christophe Coin… Dans les années 1990, le mouvement de la musique ancienne est bien ancré dans la pratique musicale grâce à une nouvelle génération, au moins en Europe. Il est représentée par Marc Minkowski, Hervé Niquet, Christophe Rousset, Iakovos Pappas, Hugo Reyne, Christina Pluhar et son groupe L'Arpeggiata, les contreténorJames Bowman, Philippe Jaroussky et beaucoup d’autres.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">On parle alors d'« interprétation baroque », lorsque le chef d’orchestre décide de jouer une œuvre avec les instruments de l’époque, les rythmes dits de l’époque (plus rapides) et les diapasons supposés de l’époque.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Le diapason utilisé était en effet variable en fonction des lieux, souvent déterminé par la longueur des tuyaux de l'orgue de l'église, eux mêmes fonction de la richesse de la paroisse et du budget qu'elle pouvait consacrer à la fabrication de l'instrument. Le diapason, c'est-à-dire la valeur du « la » de référence pourra varier au-dessus ou en dessous du « la 440 Hz » de l'accord romantique.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Depuis l'an 2000, un certain consensus se retrouve aujourd'hui dans l'interprétation des pages baroques. Les musiciens « modernes » ont pris en compte la clarté du discours imposé par les « baroqueux », et les dits « baroqueux » sont largement revenus sur les options jugées trop maximalistes : les voix d'enfants ont à peu près disparu de tous les enregistrements des œuvres vocales. Par ailleurs, dans la plupart des conservatoires et écoles de musique du monde, la pratique des instruments anciens lorsqu'elle existe, reste finalement le fait d'un petit nombre de jeunes musiciens.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>LES GENRES</b></div><div style="text-align: justify;">Musique instrumentale</div><div style="text-align: justify;">La leçon de musique par Johannes Vermeer(vers 1664)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- le choral</div></div><div><div style="text-align: justify;">- le concerto grosso</div></div><div><div style="text-align: justify;">- le concerto</div></div><div><div style="text-align: justify;">- la toccata</div></div><div><div style="text-align: justify;">- la fugue</div></div><div><div style="text-align: justify;">- la sinfonia</div></div><div><div style="text-align: justify;">- la sonate</div></div><div><div style="text-align: justify;">- la suite de danses</div></div><div><div style="text-align: justify;">- le tombeau</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Musique lyrique :</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">- la cantate profane</div></div><div><div style="text-align: justify;">- l’opéra</div></div><div><div style="text-align: justify;">- la tragédie lyrique</div></div><div><div style="text-align: justify;">- l’opéra-ballet</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Musique religieuse :</div></div><div><div style="text-align: justify;">- l’antienne</div></div><div><div style="text-align: justify;">- la cantate sacrée</div></div><div><div style="text-align: justify;">- la messe pour orgue</div></div><div><div style="text-align: justify;">- la messe pour chœur</div></div><div><div style="text-align: justify;">- le motet</div></div><div><div style="text-align: justify;">- l’oratorio</div></div><div><div style="text-align: justify;">- la passion</div><div style="text-align: justify;"><br />
<br />
<b>DES INSTRUMENTS SPÉCIFIQUES À L'ÉPOQUE BAROQUE</b><br />
<br />
Quelques instruments sont spécifiquement liés à cette époque où ils atteignent leur apogée (de la facture comme de la littérature) avant de connaître le déclin voire l’oubli complet du milieu du XVIIIème siècle jusqu’au début du XXème siècle ou plus tard. La tradition de facture s’étant perdue entre temps a pu être restituée, au moins partiellement par l’analyse des instruments anciens qui subsistent, et l’étude des traités lorsqu’ils existent.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">- la flûte à bec, le cornet à bouquin</div></div><div><div style="text-align: justify;">- les clavecins</div></div><div><div style="text-align: justify;">- le luth et le théorbe</div></div><div><div style="text-align: justify;">- l’orgue — est resté au xixe siècle l’instrument privilégié de la liturgie, mais n’intéresse plus guère les grands compositeurs jusqu’à César Franck. La facture de l’orgue à transmission mécanique atteint son apogée, en France et dans les pays germaniques pendant les xviieet xviiie siècles.</div></div><div><div style="text-align: justify;">- les violes de gambe — ont connu leurs heures de gloire pendant trois siècles, de 1480 à 1780.<br />
- le violon baroque — à partir du xixe siècle, les violons ont subi des changements de caractère esthétique et sonore.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
<i>Violon Stainer de 1658 montage baroque </i><br />
<i><br />
</i></div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>QUELQUES COMPOSITEURS BAROQUE IMPORTANTS</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>En Italie</b></div></div><div><div style="text-align: justify;">Tomaso Albinoni (1671-1751)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Giacomo Carissimi (1605-1674)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Arcangelo Corelli (1653-1713)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Girolamo Frescobaldi (1583-1643)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Francesco Geminiani (1687-1762)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Pietro Locatelli (1695-1764)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Claudio Monteverdi (1567-1643)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Giovanni Battista Pergolese (1710-1736)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Alessandro Scarlatti (1660-1725)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Domenico Scarlatti (1685-1757) (compose l’essentiel de son œuvre en Espagne)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Giuseppe Tartini (1692-1770)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Giuseppe Torelli (1658-1709)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Antonio Vivaldi (1678-1741)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Gregorio Allegri (1582-1652) (Le miserere)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>En France :</b></div></div><div><div style="text-align: justify;">Musiciens de la cour de Louis XIII ou/et Louis XIV ou/et Louis XV :</div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;">Henry Du Mont (1610 - 1684)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Jean-Baptiste Lully (1632 – 1687)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Nicolas Bernier (1664 - 1734)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Marc-Antoine Charpentier (1643-1704)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Jean Gilles (1668 - 1705)</div></div><div><div style="text-align: justify;">André Campra (1660 - 1744)</div></div><div><div style="text-align: justify;">François Couperin (1668 - 1733)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Louis Couperin</div></div><div><div style="text-align: justify;">Michel-Richard de Lalande</div></div><div><div style="text-align: justify;">Marin Marais</div></div><div><div style="text-align: justify;">Antoine Forqueray</div></div><div><div style="text-align: justify;">Pierre Danican Philidor</div></div><div><div style="text-align: justify;">André I Danican Philidor</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Compositeurs de musique de scène (opéra-ballets…) :</b></div></div><div><div style="text-align: justify;">Henry Desmarest</div></div><div><div style="text-align: justify;">Jean-Philippe Rameau (1683 - 1764)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Compositeurs pour Orgue :</b><br />
Nicolas de Grigny</div><div style="text-align: justify;">Michel Corrette</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Compositeurs pour Clavecin :</b><br />
Joseph Nicolas Pancrace Royer</div><div style="text-align: justify;">Simon Simon</div><div style="text-align: justify;">Élisabeth Jacquet de La Guerre</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Orgue et Clavecin :</b><br />
Louis-Antoine Dornel</div><div style="text-align: justify;">Louis-Claude Daquin</div><div style="text-align: justify;">Claude Balbastre</div><div style="text-align: justify;">Jacques Duphly</div><div style="text-align: justify;">Louis Marchand</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Compositeurs pour instruments à cordes :</b><br />
Jean-Marie Leclair pour le violon</div><div style="text-align: justify;">Louis de Caix d'Hervelois pour la viole de gambe</div><div style="text-align: justify;">Jean de Sainte-Colombe pour la viole de Gambe</div><div style="text-align: justify;">Jean-Baptiste Stuck pour le violoncelle</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Compositeurs pour flûte traversière :</b><br />
Joseph Bodin de Boismortier</div><div style="text-align: justify;">Michel Pignolet de Montéclair</div><div style="text-align: justify;">Michel Blavet</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Voir aussi :<br />
École française de clavecin</div><div style="text-align: justify;">École française d'orgue<br />
École française de luth</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>En Allemagne</b></div></div><div><div style="text-align: justify;">Carl Philipp Emanuel Bach</div></div><div><div style="text-align: justify;">Jean-Sébastien Bach</div></div><div><div style="text-align: justify;">Johann Christian Bach</div></div><div><div style="text-align: justify;">Dietrich Buxtehude</div></div><div><div style="text-align: justify;">Johann Jakob Froberger</div></div><div><div style="text-align: justify;">Christoph Graupner</div></div><div><div style="text-align: justify;">Georg Friedrich Haendel</div></div><div><div style="text-align: justify;">Johann Adolph Hasse</div></div><div><div style="text-align: justify;">Reinhard Keiser</div></div><div><div style="text-align: justify;">Johann Pachelbel</div></div><div><div style="text-align: justify;">Johann Joachim Quantz</div></div><div><div style="text-align: justify;">Heinrich Schütz</div></div><div><div style="text-align: justify;">Georg Philipp Telemann</div></div><div><div style="text-align: justify;">Sylvius Leopold Weiss</div></div><div><div style="text-align: justify;">Jan Dismas Zelenka (d'origine bohémienne)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Voir aussi : Écoles allemandes d'orgue</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>En Autriche</b></div></div><div><div style="text-align: justify;">Georg Muffat</div></div><div><div style="text-align: justify;">Johann Joseph Fux</div></div><div><div style="text-align: justify;">Heinrich Ignaz Franz Biber</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>En Angleterre</b></div></div><div><div style="text-align: justify;">John Blow (professeur de Purcell) (1649 - 1708)</div></div><div><div style="text-align: justify;">John Jenkins (1592 - 1678)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Georg Friedrich Haendel (d’origine allemande) (1685 - 1759)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Tobias Hume (vers 1569 - 1645)</div></div><div><div style="text-align: justify;">Henry Purcell (1659 - 1695)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Aux Pays-Bas (Espagnols, puis Autrichiens)</b></div></div><div><div style="text-align: justify;">Henry Du Mont</div></div><div><div style="text-align: justify;">Joseph-Hector Fiocco</div></div><div><div style="text-align: justify;">Pietro Antonio Fiocco</div></div><div><div style="text-align: justify;">Jean-Noël Hamal</div></div><div><div style="text-align: justify;">Matheo Romero</div></div><div><div style="text-align: justify;">Jan Pieterszoon Sweelinck</div></div><div><div style="text-align: justify;">Pierre Van Maldere</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>En Espagne</b></div></div><div><div style="text-align: justify;">Domenico Scarlatti (d'origine italienne)</div></div><div><div style="text-align: justify;">José de Nebra</div></div><div><div style="text-align: justify;">Antonio de Literes</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Au Portugal</b></div></div><div><div style="text-align: justify;">Francisco Antonio de Almeida</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>En Suède</b></div></div><div><div style="text-align: justify;">Johan Helmich Roman</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Quelques chefs d’œuvre marquants</b></div></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Albinoni, </b>Tomaso : <i>"12 Concertos, opus 9 pour violon ou hautbois ou 2 hautbois"</i><br />
<i><br />
</i></div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Bach, </b>Johann Sebastian : <i>"Le Clavier bien tempéré", "Variations Goldberg", "Passion selon saint Matthieu", "Messe en si mineur", "6 Concertos brandebourgeois", "4 Suites pour orchestre", "Offrande musicale", "L’Art de la fugue"</i><br />
<i><br />
</i></div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Charpentier, </b>Marc-Antoine : <i>"Te Deum", "Médée", "David"</i> et <i>"Jonathas"</i><br />
<br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Corelli, </b>Arcangelo : <i>"12 Concertos Grossos Opus 6"</i>, dont le n° 8 « Fait pour la nuit de Noël »<br />
<br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Couperin, </b>François : <i>"Concerts royaux"</i>, l’œuvre pour clavecin<br />
<br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Haendel, </b>Georg Friedrich : "<i>Messie", "Royal fireworks"</i> music, "Dixit Dominus", "Alcina", "Giulio Cesare in Egitto"<br />
<br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Lully, </b>Jean-Baptiste : <i>"Armide", "Atys"</i><br />
<br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Marais, </b>Marin : l’œuvre pour viole, <i>"Alcyone"</i><br />
<br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Monteverdi, </b>Claudio : <i>"Orfeo", "L'incoronazione di Poppea"</i><br />
<br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Pachelbel, </b>Johann : <i>"Canon en ré majeur"</i> sur une basse obstinée<br />
<br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Purcell, </b>Henry : <i>"Dido & Aeneas", "Le Roi Arthur"</i><br />
<br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Rameau, </b>Jean-Philippe : <i>"Hippolyte et Aricie", "Les Indes galantes", "Castor & Pollux", "Platée", "Les Boréades"</i><br />
<br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Scarlatti, </b>Domenico : l’œuvre pour clavecin<br />
<br />
</div></div><div><div style="text-align: justify;"><b>Vivaldi, </b>Antonio : <i>"Les Quatre Saisons", "Orlando furioso", "Stabat Mater"</i></div></div>Victor Viennehttp://www.blogger.com/profile/15552839196371927942noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-598935443162348986.post-27488111739768270952011-01-27T11:25:00.000-08:002011-02-07T20:52:40.442-08:00Adam de la Halle (1240-1287)<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijwk0lxjuMEKWeVx71P-NOgLDRgtV049sAKdCgRqjky4r6239oHfdvjTTIJQlw3mz-DfpvonbYuaWUIxXcqEhFy-TAMEEO8JlbdT5d27RSODkx8rfce4_roMPoJ8RVwPvM_W0wDp4d5Je6/s1600/cantiga3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijwk0lxjuMEKWeVx71P-NOgLDRgtV049sAKdCgRqjky4r6239oHfdvjTTIJQlw3mz-DfpvonbYuaWUIxXcqEhFy-TAMEEO8JlbdT5d27RSODkx8rfce4_roMPoJ8RVwPvM_W0wDp4d5Je6/s1600/cantiga3.jpg" /></a></div>Arras, vers 1240 / Naples (?), vers 1285.1288, d'après son neveu Jean Madot, dans une copie du Roman de Troie, et d'après le Jeu du Pèlerin. (Pour F. Gégou : 1306. Il aurait alors assisté à l'adoubement du prince Édouard d'Angleterre cette même année. Hypothèse décriée.<br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Autres appellations : Adam le Bossu, le Bossu d'Arras. Était-il véritablement bossu ? En tout cas il le nie lui-même : "On m'apele Bochu, mais je ne le suie mie...". La plupart des critiques pensent que Bochu est un surnom donné à Adam, d'autres que son père Henri s'appelait véritablement Le Bossu, et fut surnomméde La Halle ou simplement Maître Adam.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Fils d'un Maître Henri le Bossu, il est employé l'échevinage d'Arras. Il aurait étudié à l'abbaye cistercienne de Vauchelles.<br />
Il devient assez jeune un des trouvères les plus appréciés d'Arras et semble avoir été partenaire de Jehan Bretel († 1272) qui le tenait en haute estime.</div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidWMrWOUhGA6sSd7IRCIudRIzla9qkYSZWlsMCzZDgVQ-GGt10OjIRBt6VVfRNikbhueyYga6l3QUbVEOSPCfi9w34cUB4YIBNdGKWRItq_IzHqzAsLj82I6k1IqNyKb4kGOnwWqO3gyFA/s1600/2366.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidWMrWOUhGA6sSd7IRCIudRIzla9qkYSZWlsMCzZDgVQ-GGt10OjIRBt6VVfRNikbhueyYga6l3QUbVEOSPCfi9w34cUB4YIBNdGKWRItq_IzHqzAsLj82I6k1IqNyKb4kGOnwWqO3gyFA/s320/2366.JPG" width="207" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">En 1272, tournant définitivement le dos à une carrière ecclésiastique, il épouse une nommée Marie et s'installe à Douai en raison de difficultés avec la trésorerie d'Arras.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">En 1274 il est de retour à Arras et crée Le Jeu de la feuillée. Désirant poursuivre ses études il obtient une bourse pour étudier à Paris...</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Après des études à l'université de Paris, où il obtint le titre de Maître ès arts, il rentre au service du comte Robert d'Artois (1271), qu'il suit bientôt dans ses voyages en Italie. Il y entre au service de Charles d'Anjou, roi de Sicile (1283) ; c'est à la cour de celui-ci que sera créée son oeuvre la plus célèbre, le <i>"Jeu de Robin"</i> et Marion, exemple unique, avec un autre drame, le "<i>Jeu de la feuillée"</i> (v. 1276), d'un théâtre lyrique profane, genre en fait plus proche du théâtre parlé, avec quelques intermèdes musicaux (basés sur la pastourelle à refrain), mais dont la nouveauté vient de ce que la musique fait partie intégrante de l'intrigue.</div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjib8SaCCNz26RZvTy_2bEKyEnCm53irUwjxlsR3UAyg8DKOWzYO39IY-a3vREQny9VuvIolVxADCdjcuz0VrN7knxAntUIGsH2I3BRI7J7ky3Co7yz1DJIFVIZC63fGa7Aby6kOWPyaNfB/s1600/de+la+halle3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjib8SaCCNz26RZvTy_2bEKyEnCm53irUwjxlsR3UAyg8DKOWzYO39IY-a3vREQny9VuvIolVxADCdjcuz0VrN7knxAntUIGsH2I3BRI7J7ky3Co7yz1DJIFVIZC63fGa7Aby6kOWPyaNfB/s1600/de+la+halle3.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;"><i>"Le Jeu de la Feuillée"</i> met en scène Adam, le poète, vêtu en clerc, sa famille, ses voisins, et trois fées. Adam veut prendre congé pour aller faire ses études à Paris, mais se laisse entraîner à la taverne. Adam de la Halle mêle dans cette pièce le motif merveilleux du repas de fées, invitées sous la feuillée par les chrétiens, et le thème du congé, qui est traité sur un ton grinçant, dans un style vif et familier. Ce jeu riche et polysémique (la feuillée est à la fois la loge de verdure de la statue de la Vierge au marché d'Arras, et la "folie", très présente) est un théâtre vivant, mêlant satire et merveilleux, burlesque et quotidien.</div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhw1rGLhZeyHmi63t4pEWONQWHCgW_wgh7JaQ0KbVNnfjLi7jSxx3UcPLqxfphlXgudK8tMfGuibfzAwr0pgToq-vt0AubTvX1pmAHYq8Yt6ek6yP5X_GQf4Mwvm_VkP_aR8wdvwDZNYpL/s1600/adam+d+la+0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhw1rGLhZeyHmi63t4pEWONQWHCgW_wgh7JaQ0KbVNnfjLi7jSxx3UcPLqxfphlXgudK8tMfGuibfzAwr0pgToq-vt0AubTvX1pmAHYq8Yt6ek6yP5X_GQf4Mwvm_VkP_aR8wdvwDZNYpL/s320/adam+d+la+0.jpg" width="233" /></a></div><div style="text-align: justify;">On parle souvent du Jeu de Robin et Marion, qui a fait la gloire du plus fameux des trouvères, comme du premier opéra comique français, à cause du réalisme des personnages mis en scène.<br />
<br />
<b>Voici deux extraits de musique qui donne une bonne idée de l'oeuvre d'Adam de la Halle :</b><br />
<br />
</div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/Q0y-VLkNroU?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><object class="BLOGGER-youtube-video" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" data-thumbnail-src="http://2.gvt0.com/vi/n_ENI8s6tgY/0.jpg" height="266" width="320"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/n_ENI8s6tgY&fs=1&source=uds" /><param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /><embed width="320" height="266" src="http://www.youtube.com/v/n_ENI8s6tgY&fs=1&source=uds" type="application/x-shockwave-flash"></embed></object></div><br />
</div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>DISCOGRAPHIE : </b>(à venir...)</div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwMWPS_ui45CGjhRuK8JPdc7nt_aIuJxRCZvY_0cwHyuHJ8NQfwfKbb2faNEwndbzxZvL5hghcutw8qqMV1w5fX9dBjDdPwtJQDhq4sF4mF3_dF-qW8mSnLENJ0_IbTKUQTLhznOBg9j7H/s1600/37825.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwMWPS_ui45CGjhRuK8JPdc7nt_aIuJxRCZvY_0cwHyuHJ8NQfwfKbb2faNEwndbzxZvL5hghcutw8qqMV1w5fX9dBjDdPwtJQDhq4sF4mF3_dF-qW8mSnLENJ0_IbTKUQTLhznOBg9j7H/s320/37825.jpg" width="318" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg65H3BRDsK37y1SgO8csVJAoai_cky5IVNnY_KdHQZHA_JXyCw8qFMlHAsdOakrUyKTYA6jYjCeYX7COynYRXtlWnBF75T5Zy4_fdIePqbehV6NI23N55VO4ysLmoVIGlv-5ZGkI8bwxLv/s1600/4er3gjy5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg65H3BRDsK37y1SgO8csVJAoai_cky5IVNnY_KdHQZHA_JXyCw8qFMlHAsdOakrUyKTYA6jYjCeYX7COynYRXtlWnBF75T5Zy4_fdIePqbehV6NI23N55VO4ysLmoVIGlv-5ZGkI8bwxLv/s1600/4er3gjy5.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBMQ0OivlTZWc-Rl7vFSMxcXYia8WZckEjUGAWUotdQ0fYRAGGj4xOf3OqI3xS3U0SCLTus4dievuyStFah1fh_85X7WMBogKXbEsYq9pQ1wpCfgivGP1-K04Klz_MgidsIu7I6ki_mrT_/s1600/de+la+Halle.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBMQ0OivlTZWc-Rl7vFSMxcXYia8WZckEjUGAWUotdQ0fYRAGGj4xOf3OqI3xS3U0SCLTus4dievuyStFah1fh_85X7WMBogKXbEsYq9pQ1wpCfgivGP1-K04Klz_MgidsIu7I6ki_mrT_/s320/de+la+Halle.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Voir aussi le libellé : <b>Pré-Renaissance</b></div>Victor Viennehttp://www.blogger.com/profile/15552839196371927942noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-598935443162348986.post-5324681607023118622011-01-27T10:37:00.000-08:002011-02-07T20:52:26.430-08:00Guillaume de Machaut (1300-1377)<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6DCkn-zmyPAIQmSGyXAIekqMZ5_QN13xlpW9TnUX-Jx09G_iQAc7IaT1vhcgpVcgPlE5GNnL2DLskl_pzpM9DLn4QdMuYEUeRHG2sdNRripe4XdQr65W5_-D0ejtwcmgvAg6ZGHFbhgfV/s1600/MACHAUT+BEST.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="303" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6DCkn-zmyPAIQmSGyXAIekqMZ5_QN13xlpW9TnUX-Jx09G_iQAc7IaT1vhcgpVcgPlE5GNnL2DLskl_pzpM9DLn4QdMuYEUeRHG2sdNRripe4XdQr65W5_-D0ejtwcmgvAg6ZGHFbhgfV/s320/MACHAUT+BEST.jpg" width="320" /></a></span></i></div><div style="text-align: center;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6DCkn-zmyPAIQmSGyXAIekqMZ5_QN13xlpW9TnUX-Jx09G_iQAc7IaT1vhcgpVcgPlE5GNnL2DLskl_pzpM9DLn4QdMuYEUeRHG2sdNRripe4XdQr65W5_-D0ejtwcmgvAg6ZGHFbhgfV/s1600/MACHAUT+BEST.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></span>Lasse ! comment oublieray</i><br />
<i></i><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Le bel, le bon, le dous, le gay </i></span></i></div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>A qui entierement donnay </i></span></i></div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>Le cuer de mi [...] </i></span></i></div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><i><br />
</i></div></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-style: normal;"><i>(Guillaume de Machaut)</i></span></i></div></div><br />
<div style="text-align: justify;">De ce représentant majeur du courant de l'Ars Nova, on ne connaît pratiquement pas les étapes des vingt premières années.<br />
<br />
</div><div><div style="text-align: justify;">Né probablement à Machaut en Champagne c'est là qu'il passe les premières années de sa vie. Vers 1323, il entre au service de Jean de Luxembourg, roi de Bohême, auprès de qui il restera attaché comme secrétaire, suivant son protecteur dans ses campagnes militaires et ses voyages à travers toute l'Europe. Son oeuvre la plus ancienne connue Bone pastor Guillaume, Bone pastor qui pastores est écrite en 1324 pour l'élection de Guillaume de Trie à l'archevêché de Reims. Dans cette même ville, Machaut est pourvu d'un canonicat (Bénéfice, revenu, de chanoine dans une église cathédrale, une collégiale) en 1335 (il avait auparavant exercé la charge de chanoine à Verdun et Arras), tout en continuant à servir le roi de Bohême jusqu'à la mort de celui-ci à labataille de Crécy (1346). Après cette date, les plus grands seigneurs s'attachent le musicien - poète : Bonne de Luxembourg, Charles le Mauvais, roi de Navarre, Jean, duc de Berry, Amédée de Savoie et même le futur Charles V. La soixantaine passée, Guillaume de Machaut voue à la jeune Peronne d'Argentières une passion amoureuse qu'il retrace dans un long poème, le Veoir dict (le vrai récit). À sa mort, il est enterré dans la cathédrale, aux côtés de son frère Jean, chanoine comme lui.</div></div><div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhebjW_1Sr7nHaVFv6r-9Thofdfnz7Tru0r2UgSHdSiGP_krYN69HjbspdJUAgBBRjVidNbhcp8sotQWI-6QnTGSXW9zRVmx2NyzGK-1e4Z0v63hPLVO8st2kab3a5GoDjQFKTr_LKrfFSv/s1600/Machau2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="239" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhebjW_1Sr7nHaVFv6r-9Thofdfnz7Tru0r2UgSHdSiGP_krYN69HjbspdJUAgBBRjVidNbhcp8sotQWI-6QnTGSXW9zRVmx2NyzGK-1e4Z0v63hPLVO8st2kab3a5GoDjQFKTr_LKrfFSv/s320/Machau2.jpg" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Guillaume de Machaut peut être considéré comme le premier grand compositeur français, comme il fut l'un des plus grands poètes de son temps. Écrivain, il est l'auteur de récits destinés à ses protecteurs, les Dits. Poète, il signe environ 250 ballades, rondeaux, lais et virelais. Son oeuvre musicale est la fois profane et religieuse.<br />
<br />
</div></div><div style="text-align: justify;">Dans les motets, qui au temps de Machaut ne comprenaient généralement que 3 parties, il en introduit une 4ème, la contre-teneur. Il fait également un usage fréquent de l'isorythmie(identité des rythmes dans les différentes parties) selon le modèle fixé par Philippe de Vitry. Les rapports entre fond et forme atteignent une réelle virtuosité poétique et musicale dans lesrondeaux (cf. « Ma fin est mon commencement »), tandis que ses ballades proposent une grande diversité dans la combinaison des rythmes.<br />
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj33jkoo3UbQcIBMk69v4DToGxpo5JUXCn6mKEg9xmhuPkaxoWidbOLHZDS2uVmGtdQpY3qxamJVdAT-cadH1HzHobnIL1XRwLO8MGM9DENlC4JiFdhD1H6nU453fs6vV-00xBB2rj4qwIm/s1600/Machau4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="253" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj33jkoo3UbQcIBMk69v4DToGxpo5JUXCn6mKEg9xmhuPkaxoWidbOLHZDS2uVmGtdQpY3qxamJVdAT-cadH1HzHobnIL1XRwLO8MGM9DENlC4JiFdhD1H6nU453fs6vV-00xBB2rj4qwIm/s320/Machau4.jpg" width="320" /></a></div></div><div><div style="text-align: justify;">Dans le domaine de la musique religieuse, Machaut a composé Le Hoquet David et quelquesMotets latins, mais c'est incontestablement la Messe Notre-Dame qui est ici la pièce maîtresse : Machaut est probablement le premier à avoir composé une messe complète (et à 4 voix...) à une époque où cette forme tenait davantage de la compilation d'éléments disparates.</div><b></b><br />
<div style="text-align: justify;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;"><b>Œuvre :</b></span></b></div><div style="text-align: justify;">323 motets, dont 19 à 3 voix, en majorité profanes, abordant des thèmes d'amour courtois. 242ballades. 222 rondeaux à 2, 3 ou 4 voix 33 virelais et 19 lais, 1 complainte ; 1 chanson royale insérées dans le recueil poétique Remède de fortune ; La <i>Messe Notre-Dame</i> ; <i>Le Hoquet David</i> : double hoquet à 3 voix ; <i>Le Remède de Fortune</i> : Motets, rondeaux et virelays...</div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh37FSFolZKXGLyBPWiZH5BJb8LEwGuLGqu5ydyB5VOhOs1MfJfPgt1ayi6aTR2OsnKm_jy6Nfj-xqJjGsBNLASoGpROtYTEem9rBP0JEJar49IH7l9gDXRWQk8qtRKECDBd_I2UywD9eoQ/s1600/partition+machaut.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh37FSFolZKXGLyBPWiZH5BJb8LEwGuLGqu5ydyB5VOhOs1MfJfPgt1ayi6aTR2OsnKm_jy6Nfj-xqJjGsBNLASoGpROtYTEem9rBP0JEJar49IH7l9gDXRWQk8qtRKECDBd_I2UywD9eoQ/s320/partition+machaut.jpg" width="223" /></a></div></div></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>AU COMMENCEMENT ÉTAIT LE CHANT</b></div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Un bref rappel de cette évolution permettra de mieux saisir la situation dans laquelle se trouve Machaut et l’apport qui sera le sien. Dans toute jeune littérature, le vers précède la prose, et la poésie est d’abord chantée. L’ensemble français et occitan ne fait pas exception. Les deux formes littéraires qui fleurissent d’abord, à la charnière du XIe et du XIIe siècle – la chanson de geste en français et le lyrisme des troubadours en langue d’oc –, sont l’une et l’autre strophiques et chantées.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La forme versifiée non chantée (le « roman ») apparaît une cinquantaine d’années plus tard, la prose littéraire au bout de cinquante autres années, au début du XIIIe siècle. La mélodie des chansons de geste semble avoir été assez répétitive, tout juste rompue par une cadence en fin de laisse. Les chansons des troubadours occitans et un peu plus tard des trouvères français ont une tout autre richesse musicale et les poètes sont fiers de composer à la fois los motz el so : les paroles et la musique. Leurs mélodies sont monodiques, fortement marquées au départ par les modes grégoriens. La ligne générale, malgré les raffinements de l’ornementation, en reste suffisamment simple pour mettre en valeur le texte, qui est l’essentiel, sans risquer de le brouiller ou de le rendre inaudible. Mais cet équilibre se trouve bientôt menacé par la double évolution, de la musique et de la poésie. Depuis la fin du IXe siècle, la musique sacrée connaissait, avec l’organum, une ébauche de polyphonie. Celle-ci se développe à la fin du XIIe siècle, tout particulièrement à Paris.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Au siècle suivant, elle a ses théoriciens et gagne le domaine profane, où elle prend la forme du motet, pièce poétique et musicale dans laquelle chaque voix a pour support un texte différent. Le résultat est que, lors de l’interprétation, les textes deviennent incompréhensibles : le progrès de la technique musicale se fait au détriment de la poésie.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Au même moment, cette dernière connaît sa propre mutation. À côté du lyrisme courtois, chanté, se développe une poésie récitée – le dit – qui prend la forme d’une mise en scène ou d’un récit du moi, caricaturé sous l’apparence de la confidence ou projeté dans l’univers allégorique et chargé de sens du rêve, selon un modèle popularisé par le prodigieux succès du Roman de la Rose. Ainsi se profilent une nouvelle répartition des formes poétiques et une nouvelle définition de la poésie, en elle-même et dans sa relation à la musique. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Machaut, poète et musicien de cour...</b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C’est dans ce contexte qu’apparaît Guillaume de Machaut. Né vers 1300 dans une famille obscure, il tire sans doute son surnom de son lieu de naissance, le village de Machault, dans le diocèse de Reims. Après des études poussées, devenu maître ès arts, il entre vers 1325 au service de Jean de Luxembourg, roi de Bohême, dont il est l’aumônier, puis le notaire et le secrétaire, et pour lequel il écrit le Jugement du roi de Bohême. Grâce à lui, il obtient plusieurs canonicats, dont celui de Reims en 1337. Il devient le protégé de sa fille, Bonne, épouse du futur roi de France Jean le Bon, à qui est sans doute dédié le Remède de Fortune.</div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAIt3-gDP396mX3vAp27gYT68hpj-DAvu7QwUcc-PejctUVg1ZdkEM-Kir1xIPiKipCLnaXeZZIqQVz2J_u5FOZsuBWPjylEO8md_b8L69eOwMGeC4z6geiqXxyuwAxw1-X-hz__YQj8i7/s1600/image-etui-plume-14eme.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="239" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAIt3-gDP396mX3vAp27gYT68hpj-DAvu7QwUcc-PejctUVg1ZdkEM-Kir1xIPiKipCLnaXeZZIqQVz2J_u5FOZsuBWPjylEO8md_b8L69eOwMGeC4z6geiqXxyuwAxw1-X-hz__YQj8i7/s320/image-etui-plume-14eme.jpg" width="320" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Par la suite, il écrit pour le roi Charles de Navarre, dit Charles le Mauvais (Jugement du roi de Navarre en 1349 et Confort d’ami en 1357), mais, vers 1360, il se tourne vers la cour de France. En 1361, il héberge chez lui, à Reims, le futur Charles V, alors régent du royaume et dédie la même année le Dit de la Fontaine amoureuse à son frère, le duc Jean de Berry. Sa dernière œuvre, la Prise d’Alexandrie, est consacrée au roi de Chypre Pierre Ier de Lusignan. Il meurt en 1377.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Poète illustre, respecté et fêté sa vie entière, Guillaume de Machaut est tout autant un musicien. Sa première œuvre est un motet latin datant de 1324 et chacun connaît sa célèbre messe. Mais c’est surtout au contact de la poésie que son originalité de musicien se manifeste. Non seulement dans la pratique de la polyphonie, mais aussi, et presque à l’inverse, dans l’extrême attention prêtée à l’harmonie du mouvement musical et du rythme poétique, harmonie préservée ou mise en valeur par des trouvailles constantes.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Les formes fixes : invention et virtuosité :</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br />
</b></div><div style="text-align: justify;">Mais, dira-t-on, les quelques œuvres citées plus haut relèvent du dit et non pas du lyrisme. Où se situe donc la place de la musique ? En réalité, Guillaume de Machaut est également l’auteur d’une œuvre lyrique non seulement abondante mais fondatrice, en ce qu’elle oriente définitivement (à l’échelle du Moyen Âge) la poésie lyrique vers les formes fixes, généralement à refrain, qui étaient auparavant tout juste bonnes à accompagner la danse. Elles seront désormais le lieu de toutes les virtuosités métriques et hardiesses musicales : le rondeau, laballade et le chant royal, le virelai, dont Machaut fixe la structure. Ces pièces lyriques peuvent être isolées. Elles peuvent aussi, selon un procédé appelé à un grand succès, se succéder de façon à suggérer le déroulement d’un récit, comme le font les ballades de la Louange des dames. Elles peuvent enfin être insérées dans un dit en un montage très révélateur de l’évolution de la poésie à cette époque. Le dit prend en charge le récit ou le débat, dont les poèmes chantés à forme fixe qui y sont insérés assurent le commentaire affectif en ménageant les moments de l’effusion.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ce procédé trouve toute sa force et tout son sens dans le chef-d’œuvre de Machaut, le Voir Dit (« dit véritable »), composé en 1364. L’illustre poète, âgé et convalescent, engage avec une très jeune admiratrice une correspondance littéraire qui devient vite sentimentale. Les lettres en prose et les poèmes à forme fixe qu’ils échangent, avec leurs mélodies, sont insérés dans la trame du récit en couplets d’octosyllabes. Ainsi les modes divers de la lecture et l’audition musicale se mêlent pour scander les étapes de cette histoire banale et unique.</div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOaQoN2Dg1LmGGAmyimL1BGEHS38YiW98WKGMghdCJDPWDlTmP13Q2B4ZWmXpAEQfUdF-4cYhtamIr-hSDvUFDxk3hKT8Ml8OSBpA4bHP1YstYDl0OoIj51u7CFISNTuPKv4n1TNHC3Qk6/s1600/Machau3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOaQoN2Dg1LmGGAmyimL1BGEHS38YiW98WKGMghdCJDPWDlTmP13Q2B4ZWmXpAEQfUdF-4cYhtamIr-hSDvUFDxk3hKT8Ml8OSBpA4bHP1YstYDl0OoIj51u7CFISNTuPKv4n1TNHC3Qk6/s320/Machau3.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br />
</div></div><div style="text-align: justify;"><b>Le plus grand et le dernier…</b></div><div style="text-align: justify;"><b><br />
</b></div><div style="text-align: justify;">À la fin de sa vie, Machaut a lui-même pris soin de rassembler son œuvre, précédée d’un Prologue général qui est un art poétique sous forme allégorique. On y voit Nature donner à Guillaume de Machaut trois de ses enfants, afin qu’ils l’aident à célébrer l’amour, tâche pour laquelle elle l’a formé. Ces trois enfants sont Sens (la raison ordonnatrice des pensées et des sentiments), Rhétorique (l’art des vers, des rimes et des rythmes) et Musique. C’est dire que poésie et musique sont à ses yeux indissociables. Elles seront pourtant dissociées tout de suite après lui, voire de son vivant même.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ni Jean Froissart, dont la poésie s’inspire si étroitement de la sienne, ni Eustache Deschamps, qui se proclame son disciple et qui était peut-être son neveu, ne sont musiciens. Le premier, invité à composer des poèmes à danser pour les divertissements de la cour d’Angleterre, se contente d’écrire les textes. Le second, dans son <i>"Art de dictier et de fere chansons"</i>, valorise la « musique naturelle » (la poésie) au détriment de la « musique artificielle » (la musique).</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’union de la poésie et de la musique atteint donc avec Guillaume de Machaut un apogée, aussitôt menacé par le degré de complexité qu’elles ont atteint l’une et l’autre. Mais elle se prolongera dans un registre plus humble.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La chanson courtoise, ancien genre noble que, par une sorte de chassé-croisé, les formes fixes avaient supplanté dans la poésie savante, survit sous un aspect popularisant auquel les milieux princiers, folkloristes avant la lettre, trouveront au XVe siècle un certain charme. Ce sont les ancêtres des vieilles chansons françaises qui ont bercé notre enfance. Elles alimenteront ainsi pendant des siècles une source ténue et limpide où se mêlent la musique et la poésie.<br />
<br />
<b>Voici quelques extraits de musique qui donne une bonne idée de l'oeuvre de Guillaume de Machaut:</b><br />
<div style="text-align: center;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;"><object class="BLOGGER-youtube-video" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" data-thumbnail-src="http://1.gvt0.com/vi/cSOd_v2hK9k/0.jpg" height="266" width="320"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/cSOd_v2hK9k&fs=1&source=uds" /><param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /><embed width="320" height="266" src="http://www.youtube.com/v/cSOd_v2hK9k&fs=1&source=uds" type="application/x-shockwave-flash"></embed></object></span></b></div><div style="text-align: center;">extrait de la <i>Messe de Nostre-Dame </i>:<i> </i>"Kyrie"</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><object class="BLOGGER-youtube-video" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" data-thumbnail-src="http://3.gvt0.com/vi/y_vEuRykohM/0.jpg" height="266" width="320"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/y_vEuRykohM&fs=1&source=uds" /><param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /><embed width="320" height="266" src="http://www.youtube.com/v/y_vEuRykohM&fs=1&source=uds" type="application/x-shockwave-flash"></embed></object></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">extrait de "<i>Jardins Médiévaux" : "Rose, liz, printemps, verdure"</i></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/jVWKHJKLHgQ?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div><div style="text-align: center;">Chanson de Guillaume de Machaut : <i>"Dame, mon cuer en vous remaint"</i><br />
<i><br />
</i></div><b>DISCOGRAPHIE : </b>(à venir...)<br />
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYQLhKTu8w1nbfyLzPQ17stTG3NbY5TSuLfgRfB0XDU8IaYwNPGUptcYMLkmU3dUqzm890JhbP6wcPiIsKzJXeeasZEHWLjJNshOaXddtCu9qnAbEbIw9eymS8QJw6ZVif14UUOsNAuq6O/s1600/000a938e_medium.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="287" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYQLhKTu8w1nbfyLzPQ17stTG3NbY5TSuLfgRfB0XDU8IaYwNPGUptcYMLkmU3dUqzm890JhbP6wcPiIsKzJXeeasZEHWLjJNshOaXddtCu9qnAbEbIw9eymS8QJw6ZVif14UUOsNAuq6O/s320/000a938e_medium.jpeg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5bB62jDZKGK2xBsnh1k4GEALVTGJi5qAf4Vc2YukT2BgEDwGL01Hs1bfFEmJUS1S3FQEtQoPnW4BPzxs44bsUl7MQ1C0LczbEFlYOqae5a4rlY3qiXTx5qlhuNt2qkCkcuNR2ZwfiyPfX/s1600/messe-nostradami.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="287" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5bB62jDZKGK2xBsnh1k4GEALVTGJi5qAf4Vc2YukT2BgEDwGL01Hs1bfFEmJUS1S3FQEtQoPnW4BPzxs44bsUl7MQ1C0LczbEFlYOqae5a4rlY3qiXTx5qlhuNt2qkCkcuNR2ZwfiyPfX/s320/messe-nostradami.jpg" style="cursor: move;" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBelWNgIUSBn7tIMXBcbefV2o4xb_cbL8t6_oOWFWFUtycQvmyK8TvTJdpnau3zDDqyzaJ_mcGqlHp6m3MDUZv-nwbfmttoisoecFsdXpsUvUHO6O5ZkPS1uYGD9XAC76g7A4fQ3LT4LRW/s1600/00093351_medium.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="282" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBelWNgIUSBn7tIMXBcbefV2o4xb_cbL8t6_oOWFWFUtycQvmyK8TvTJdpnau3zDDqyzaJ_mcGqlHp6m3MDUZv-nwbfmttoisoecFsdXpsUvUHO6O5ZkPS1uYGD9XAC76g7A4fQ3LT4LRW/s320/00093351_medium.jpeg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqtRiQKQwSpy76Trk85iwKRmM4H_niVXGd_zCVFI9BphK8hd2T2cImQGRGG5AE77sX-jVzqObqN5EjCLNo0VJ6Dc46Hq0wYa8w5mif2luqmKjY4UtoaXL5B4A8QLnj3HiAoAQJyj5s6J9x/s1600/messe_guillaume_de_machaut.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqtRiQKQwSpy76Trk85iwKRmM4H_niVXGd_zCVFI9BphK8hd2T2cImQGRGG5AE77sX-jVzqObqN5EjCLNo0VJ6Dc46Hq0wYa8w5mif2luqmKjY4UtoaXL5B4A8QLnj3HiAoAQJyj5s6J9x/s1600/messe_guillaume_de_machaut.jpg" style="cursor: move;" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Voir aussi le libellé : <b>Pré-Renaissance</b></div></div>Victor Viennehttp://www.blogger.com/profile/15552839196371927942noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-598935443162348986.post-31177738478907546432011-01-26T15:19:00.000-08:002011-02-07T20:52:12.016-08:00PRÉ-RENAISSANCE (600-1400)<div style="text-align: justify;"><b>UNE CIVILISATION DISPARAÎT ET UNE AUTRE VOIT LE JOUR</b></div><div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxeFjQO4vjvG_jeP5ESolEo88KsLp99C4qjpSRrot8knBmZVnU9GphhcoLMy362RjT87NmFZxGms6qbXFJknjJFYU7PSffHo1UAT28GnB1lxT3P1JeLTgQ7ljm6eQ9hQNIGwrqxnzPSenV/s1600/050307_chant_gregorien.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxeFjQO4vjvG_jeP5ESolEo88KsLp99C4qjpSRrot8knBmZVnU9GphhcoLMy362RjT87NmFZxGms6qbXFJknjJFYU7PSffHo1UAT28GnB1lxT3P1JeLTgQ7ljm6eQ9hQNIGwrqxnzPSenV/s1600/050307_chant_gregorien.jpg" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Depuis que l’humanité peuple la terre, d’innombrables civilisations ont poursuivi leurs voies mystérieuses, lentement écloses et menées à leur apogée, avant de retomber dams le néant. Mais il est exceptionnel de voir concentrer aussi étroitement la fin d’une civilisation et le commencement d’une autre dans une même ville et ce, en un aussi bref laps de temps !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C’est cependant ce qu’il advint à Rome, aux premiers siècles de l’ère chrétienne.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">« Tous les chemins mènent à Rome », dit un adage qu’on pourrait appliquer à l’histoire de la musique de l’antiquité. Nous avons vu que les courants asiatiques nous y conduisent jusqu’à la décadence d’une civilisation gigantesque, dont l’aspect musical nous demeure à peu près inconnu. </div><div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">À Rome nous assisterons à l’éclosion d’une nouvelle culture très différente ; ce sera la nôtre, celle que nous connaissons depuis bientôt deux mille ans. (d’ailleurs certains signes de décrépitudes montre que notre époque tirerait à sa fin). </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Pourtant, bien des siècles appartiendront encore, musicalement parlant, à la préhistoire. Le voile du passé ne se lèvera que très lentement sur l’Apparition des premiers manuscrits déchiffrables, des premières œuvres réellement à la portée de notre entendement.<br />
<br />
Le vieux monde s’est effondré, lentement, et sans que ses témoins s’en rendent compte… Simultanément, en cette Rome éblouissante, avec ses palais, ses lieux de divertissement, ses casernes, et ses quartiers populeux; une ville souterraine s’éveilla dans les couloirs secrets qui furent les catacombes où se réunissaieent quotidiennement les adeptes du Maître de Nazareth. Mais les Chrétiens de la première heure détestaient la musique, annonciatrice de leur mort dans les arènes, de danses lascives ou d’accompagnement de cultes idolâtres.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Chaque révolution a sans doute besoin de musique ; par conséquent le christianisme, la plus vaste révolution humaine depuis plusieurs millénaires, ne pouvait s’en passer.<br />
<br />
</div><div style="text-align: justify;">Les premiers croyants, réunis dans l’obscurité protectrice des catacombes cherchèrent à élever leurs cœurs et leurs âmes en chantant des louanges à l’Éternel. Ils ne connaissaient cependant aucune mélodie capable d’exprimer l;a pureté de leurs sentiments, aucun chant assez puissant pour soutenir leurs prières et leur communiquer l’envol spirituel, dans la mesure de la plus haute et absolue foi.<br />
<br />
En l’an 54, l’apôtre Pierre vint à Rome. Il apprit des prières ux jeunes communautés chrétiennes et anima leurs réunions au moyen d’hymnes d’une beauté rude, mêlée de chaste ferveur.<br />
<br />
Ces chants, sait Pierre les rapportait d’Antioche où il avait longtemps séjourné. C’étaient, par conséquent, des airs orientaux, assurément très anciens et étroitement apparentés à ceux du temple judaïque. La multitude révolutionnaire des catacombes y trouva ce qu’elle cherchait et insuffla un nouvel esprit à cette musique d’origine ancienne. Pendant dix siècles, ces hymnes formèrent la base de l’art musical, relié à la croissance de la foi chrétienne, associé aussi à son triomphe et à sa divulgation partout sur terre…<br />
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgry9nBj-iRYQxNX249HO3WI6ozrzjgu9xb4II_59EoB1bgbwiFjUIxLTYtJIxJ05Aa4_o0rDR5_zKhQzLIMAQjp8mkeZ8GobGo__H3pl0FFN9eaXbq98zlcrJDI60Z5xGujGHQ_TA32x2C/s1600/gregorian-chant.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="232" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgry9nBj-iRYQxNX249HO3WI6ozrzjgu9xb4II_59EoB1bgbwiFjUIxLTYtJIxJ05Aa4_o0rDR5_zKhQzLIMAQjp8mkeZ8GobGo__H3pl0FFN9eaXbq98zlcrJDI60Z5xGujGHQ_TA32x2C/s320/gregorian-chant.jpg" width="320" /></a></div>Les missionnaires s’en servirent pour convertir les peuples païens, leur apportant ainsi, avec une religion nouvelle, des chants nouveaux qui, bien que très anciens, semblaient étrange aux néophytes d’Europe, exactement comme ils allaient étonner, dix siècles plus tard, les populations des Amériques…<br />
<br />
Ces chants – le terme est employé ici à dessein, plutôt que celui de « musique », car apparemment aucun instrument n’accompagnait les mélodies chantées au cours de ces siècles presque immuables – ces chants, donc, connurent une évolution ; ils furent adaptés, grâce à l’élimination de certains détails faisant place à d’autres. L’Église catholique allait détenir la garde de cette musique, pratiquement jusqu’à nos jours… Malgré plusieurs longues interruptions et, de fait, ces chants perpétuent aujourd’hui le renom du pape qui les a réunit, les annota, les coordonna : Grégoire le Grand (540 – 604).<br />
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZYgtT9gMC4rN4MzjsRqy5DNsVFzEc-tKt5iAeidCjKWolR9qEYpn5YWUgTvpeuCY-XMm9kgW0Q_eO4n9z_HZ2AOFbVFydNS7Ea43XC7GpPKoglt2E9_iIpoUgf_EFtTbm6TyNHu7hv-Gp/s1600/114179442.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZYgtT9gMC4rN4MzjsRqy5DNsVFzEc-tKt5iAeidCjKWolR9qEYpn5YWUgTvpeuCY-XMm9kgW0Q_eO4n9z_HZ2AOFbVFydNS7Ea43XC7GpPKoglt2E9_iIpoUgf_EFtTbm6TyNHu7hv-Gp/s1600/114179442.jpg" /></a></div>De là nous parlons de « chants grégoriens ».<br />
<br />
Durant, plusieurs siècles, le grand volume qui renferme l’œuvre maîtresse de sa vie demeura attaché par une chaîne à l’autel de la Basilique de Saint Pierre de Rome, et on lui doit encore actuellement l’unité musicale de l’Église catholique. Il faut cependant mentionner ici l’évêque de Milan, saint Ambroise, qui s’attira de grands mérites en servant la musique de l’Église occidentale, ce vers l’an 400.<br />
<br />
Puisque nous parlons de Rome et des martyres chrétiens, évoquons aussi sainte Cécile qui, d’après de nombreux textes anciens, « inventa » la musique et, selon d’autres, fut la promotrice de l’orgue. Elle subit d’ailleurs le martyre et mourut le 22 novembre de l’an 230. Ce jour est célébré, en de nombreux pays, comme la « fête de la musique ». Sainte Cécile devint, est, de ce fait, la protectrice des musiciens, et prototype modèle d’innombrables tableaux représentant ou évoquant ;la musique; surtout à l’époque de la Renaissance.<br />
<br />
En 323, le christianisme fut reconnu officiellement comme religion d’État. Sa musique put quitter les catacombes et faire son entrée dans les églises. Aussitôt, au sein du clergé qui s’occupait de questions musicales, des querelles éclatèrent et des courants opposés se firent objection. Le chant de la communauté fut ébranlé, les ecclésiastiques voulaient même en faire leur privilège exclusif!<br />
<br />
En 650, le concile de Châlons interdit aux femme de chanter à l’église. Une lutte incessante opposa les tendances orientales, partisanes, de mélodies compliquées, ornées d’arabesques, au courant occidental qui ne voulait que des chants simples dépourvus d’ornements.<br />
<br />
Pendant ces premiers siècles, le rôle de la musique dans l’Église catholique fut plus important que de nos jours. L’une des questions les plus graves de la réforme protestante fut celle de la musique, question qui ne fut jamais tranchées de façon satisfaisante, tout en livrant accès aux fidèles à l’exercice intensifié de la musique. L’âpre lutte, pour ou contre l’emploi d’instruments à l’église, se prolongea longtemps, avant que l’orgue n’y fut admis.<br />
<br />
Malgré toutes ces divergences, la musique forma un élément potentiel dans les activités des missionnaires et des évangélisateurs. Là où la parole sacerdotale ne pouvait se faire entendre, soit parce que les indigènes ne comprenaient pas le latin, ou que les missionnaires ignoraient la langue du pays, la musique accomplit de véritable miracle, surtout dans le cas où les adeptes de l’Ancienne croyance refusaient d’écouter les prédications des nouveaux venus.<br />
<br />
À Rome et dans d’autres villes, s’ouvraient des écoles appelées <i>« Schola Cantorum »</i>, où la musique était enseignée aux missionnaires. De là elle se répandit à travers toute l’Europe.<br />
<br />
Les évangélisateurs fondaient des couvents sur leur passage : beaucoup de ces monastères devinrent de véritables tabernacles de la musique, comme celui que Saint-Augustin inaugura en 597 dans le Kent, peu après son arrivée en Angleterre.<br />
<br />
La puissance politique de Rome approchait lentement de sa fin. On admet en général que l’an 476 fut le "tournant de l’histoire", où le vieux monde périclita et fit place enfin à une nouvelle ère. Une ère aussi différente de celle qui la précédait, que de la nôtre.<br />
<br />
Nous la considérons comme embrouillée, mystique, étrange, pleine de fanatisme et de violence. Et pourtant, il fallait bien que l’Occident se développât ainsi ; sans cet essor, le nouvel âge d’or n’aurait pu voir le jour!</div><div style="text-align: justify;"><br />
Dans l’Europe de ce temps, les routes étaient rares et peu sûres ; difficiles, les voies d’accès par lesquelles le christianisme, l’écriture, les arts et la musique pouvaient péniblement se frayer un chemin. On se servait tantôt des grands fleuves navigables, comme le Danube et le Rhin, tantôt des passages sur les Alpes. Le long de ces routes, il existait des communautés dont le couvent formait le centre, comme en la célèbre abbaye de Saint-Gall, en Suisse, dont l’histoire remonte à l’an 720.<br />
<br />
Ce monastère fut un centre intellectuel ; il abrita les moines les plus savants du moyen-âge, parmi lesquels le poète Notker Balbulus (830-912). On lui attribue des trouvailles concernant la théorie musicale et aussi le chant <i>« Media Vita »</i>, encore exécuté de nos jours (surtout dans la transposition de Marthin Luther King).<br />
<br />
</div><div style="text-align: justify;">Cette cantilène monodique exprime à merveille la quintessence de la conception monastique, selon laquelle la mort nous guette à chaque instant. C’est là, en somme, la teneur principale de la pensée médiévale, dont l’unique aspiration semblait axée sur l’au-delà. Par conséquent, la musique – le plain-chant grégorien – ne pouvait exprimer d’autres sentiments.<br />
<br />
</div><div style="text-align: justify;">Un autre moine, Notker, surnommé « Labeo » (950-1022) possédait une culture universelle ; il traduisit en allemand des auteurs latins et grecs, dont Aristote, et rédigea le premier écrit en langue germanique concernant la musique. On lui doit aussi un traité sur la construction des tuyaux d’orgue! </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il convient aussi de mentionner la bibliothèque du couvent Saint-Gall, qui contenait en l’an 850, plus de 400 volumes, nombre élevé pour l’époque. Les œuvres musicales y occupaient une place importante ; avant tout le codex des chants de la messe, dont nous reproduisons une page ornée du portrait du moine musicien : Luitherus. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ces manuscrits nous permettent de nous rendre compte de la rigueur avec laquelle le clergé maintenait notre art en cette époque. En même temps, on comprends comment la musique, frustrée de toute intervention directe du peuple, se figea en une science pétrifiée et sèche et devint la sœur d’autres sciences sevrées de tout épanouissement ou d’envols inspirés. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Certes, les progrès théoriques étaient importants, mais le développement artistique restant quasi nul, nous ne pourrons trouver de réaction qu’à l’heure où apparaîtrons les ménestrels, à l’épopée des troubadours. (Voir le libelé : Épopée des Troubadours)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Citons encore une troisième personnalité de cette époque, la figure la plus importante de la pré-renaissance : Guido d’Arezzo*.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">On attribue à ce moine quantité d’innovations dans le domaine de la musique. Entre autre, une amélioration sensible de la notation et un système fort pratique d’intonation qui consitait à indiquer de la main les positions des six notes existantes (l’« hexacorde »). Ce système est appelé <i>« la main guidonienne »</i>.</div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsUzS3LHgDUjIbY2tiPfdmXGxASzJFcZyEc-P4iR7zTluNv3O-ZqjhNoyqGHLucLb3ukE7fkN8A09sVbfyBGJ6ldOuHUgDST1JSI_05m4Ds-mE16emidlPh563kcvwP0R8Lgz6wXNnQ4B4/s1600/main.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsUzS3LHgDUjIbY2tiPfdmXGxASzJFcZyEc-P4iR7zTluNv3O-ZqjhNoyqGHLucLb3ukE7fkN8A09sVbfyBGJ6ldOuHUgDST1JSI_05m4Ds-mE16emidlPh563kcvwP0R8Lgz6wXNnQ4B4/s1600/main.jpg" style="cursor: move;" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Guido d’Arezzo inventa également l’alphabet musical, encore en vigueur dans la plus grande partie du monde : Ut-Ré-Mi-Fa-Sol-La-Si (cette dernière note ne fut cependant admise que beaucoup plus tard).</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Guido d’Arezzo (995-1050) était un homme ingénieux. Pour trouver ldes syllabes convenat à ses exercices d’intonation, il se servit d’un hymne que les choristes adressaient à Saint-Jean Baptiste pour le prier de préserver de l’enrouement.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Chaque nouvelle phrase débute précisément par un ton plus haut que la précédente. </div><div style="text-align: justify;">Guido d’Arezzo emprunta donc la première syllabe de chaque phrase :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i><b>UT</b> queant laxis Que tes serviteur chantent </i></div><div style="text-align: justify;"><i><b>RE</b>sonare fibris D’une voix vibrante </i></div><div style="text-align: justify;"><i><b>MI</b>ra gestorum Les admirable gestes </i></div><div style="text-align: justify;"><i><b>FA</b>muli tuorum De tes actions d’éclat </i></div><div style="text-align: justify;"><i><b>SOL</b>ve polluti Absous des lourdes fautes </i></div><div style="text-align: justify;"><i><b>LA</b>bii reatum De leur langues hésitantes </i></div><div style="text-align: justify;"><i><b>SI </b>= Sancte Ioanes Nous t’en prions Saint-Jean </i></div><div style="text-align: justify;"><i><br />
</i></div><div style="text-align: justify;"><i>(IIème Vêpres de la fête de St-Jean Baptiste. Paroissiens de Solesmes.)</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Bientôt on découvre que la syllabe UT ne se terminant pas sur une voyelle était un peu âpre, sinon peu apte à être chantée. On lui attribua alors le fameux « DO », de « Dominus » (la dominante), et ainsi l’alphabet musical des pays latin et christianisés était enfin constitué et établit.</div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh73LJUX7ECeM0Uxl9ln0Mdjx0rnbbfxMYBrUZXzL54BeJqNJsOzFZunTG4hSfplikPzmp9bELd_r8JK4GzBSL6afdqVPFGzqeAU2ORu9A0jVcf-V76XdeJ0aOCX455Bk8dkfRQ_-GYCIFJ/s1600/898310-1107465.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="144" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh73LJUX7ECeM0Uxl9ln0Mdjx0rnbbfxMYBrUZXzL54BeJqNJsOzFZunTG4hSfplikPzmp9bELd_r8JK4GzBSL6afdqVPFGzqeAU2ORu9A0jVcf-V76XdeJ0aOCX455Bk8dkfRQ_-GYCIFJ/s320/898310-1107465.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br />
</div></div><div style="text-align: justify;"><b>LA MUSIQUE DE LA PRÉ-RENAISSANCE</b> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les caractéristiques de la musique de la période de la pré-renaissance sont très marquées : elle est vocale, sans aucune contribution d’instruments, toujours chantée à l’unisson, sans contre-chant, ni accompagnement. Dans le sens de nos conceptions actuelles, c’est également une musique sans rythme, ne faisant jamais appel à aucune percussion, ainsi, ni plus ni moins, non rythmée. La monodie s’écarte résolument de ce que de nos jours nous qualifions de rythme, à proprement dit.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il existe au moins trois moyens de se plonger dans l’ambiance particulière de ce passé inusité : qu’on se rende un jour de grande fête, dans une synagogue orthodoxe et l’on y entendra des chants de la plus haute antiquité, ou dans certaines abbayes de France, de Suisse d’Allemagne, qui, parce qu’il y a encore des fervents gardiens de l’authenticité, nous reportent aux époques décrites précédemment… </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Sinon, on se retrouvera dans certaines églises chrétiennes où les traditions du chants grégoriens ont subsistées avec de légères modifications…</div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ou bien encore, on fait appel aux enregistrements disponible sur disques. Il existe de très beaux et très authentiques enregistrements de chants grégoriens, qui savent nous faire subir l’envoûtement.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPD1bGIGIQ6j6JuHhooUWpw9L87-QEJKZZhpowCSfaXvTsNMEaaZDK2DCdeXR75ifgYbBakTFOaaLlfv5jqUNn1EzcdWfux2DHXHIb4M49UU9jlPts1sC2G83nCsNBWf-b2Whc72upnRh8/s1600/121721-gf.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPD1bGIGIQ6j6JuHhooUWpw9L87-QEJKZZhpowCSfaXvTsNMEaaZDK2DCdeXR75ifgYbBakTFOaaLlfv5jqUNn1EzcdWfux2DHXHIb4M49UU9jlPts1sC2G83nCsNBWf-b2Whc72upnRh8/s1600/121721-gf.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;">Quoiqu’il en soit, vous serez sans doute invité à une sorte de recueillement, et ne pourrai pas vous détourner de l'enchantement que provoque cette musique, si détachée des choses terrestres, d’une si belle et si prenante austérité. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il faut d’ailleurs ici profiter de l’occasion pour attirer votre attention sur les enregistrements incontournables de l’Abbaye de Solesmes. Ces enregistrements permettent de survoler l’esprit, l’espace et le temps d’une époque enfouie loin dans le passé, qui marqua l’histoire de l’Occident. Ces enregistrements vous donnerons très certainement une bonne idée de l’époque que nous avons cherché à dépeindre ici.</div><div style="text-align: justify;">Musique principalement vocale, monophonique ou polyphoniques. </div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5FOu3vSkBvt8x2uLAAawgoK5y05zzZGCcWZVg-Mf_kkWZSVnHJxeekvd3r_27KZM9dr9IqWwbcwL1iUe9rR18M4btVyn4nnsHjXciJhuyVVosnr42FgI8NdM9lCTjaXTBMkebjKWpWKMA/s1600/images.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5FOu3vSkBvt8x2uLAAawgoK5y05zzZGCcWZVg-Mf_kkWZSVnHJxeekvd3r_27KZM9dr9IqWwbcwL1iUe9rR18M4btVyn4nnsHjXciJhuyVVosnr42FgI8NdM9lCTjaXTBMkebjKWpWKMA/s1600/images.jpg" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Le chant grégorien est le genre le plus important de cette période.</div><div style="text-align: justify;">Les noms de deux musiciens de cette période sont surtout à retenir : Adam de la Halle* (1240-1287) et Guillaume de Machaut* (1300-1377)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>ADAM DE LA HALLE (1240-1287)</b></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6CnD5pYtnexetgRVTViYBjQUdKgzJjGmw9FPENGhnpfe1ztKzaEVTFGZhWtzapYgNOTyWAfKRhsBaws7fP6mOGAXemX6BaEhm0qdpnTmvRQKDZCJZ3_gcNa8BIHcfTEtgAvQ9kBWwhPjl/s1600/cantiga3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6CnD5pYtnexetgRVTViYBjQUdKgzJjGmw9FPENGhnpfe1ztKzaEVTFGZhWtzapYgNOTyWAfKRhsBaws7fP6mOGAXemX6BaEhm0qdpnTmvRQKDZCJZ3_gcNa8BIHcfTEtgAvQ9kBWwhPjl/s1600/cantiga3.jpg" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">Adam de la Halle (dit Adam d'Arras ou le Bossu d'Arras) est un trouvère français né au XIIIe siècle (vers 1240) à Arras, mort vers 1287 dans le sud de l'Italie à la cour du comte d'Artois ou après son retour à Arras, en 1306. Son art, à la charnière de la monodie et de la polyphonie, fait qu'on le considère souvent comme le dernier trouvère.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il n'existe aucun document donnant des indications sur la vie de ce trouvère. Ce qui est connu est tiré des manuscrits de ses œuvres. Il est nommé Adam de la Halle et aussi Adam le bossu, et serait le fils d'un certain maître Henri le Bossu, employé à l'échevinage d'Arras. Il aurait étudié à l'Université de Paris3, et aurait obtenu le titre de maitre des arts4. Il est l'auteur du Jeu de la feuillée en 1276, et du Jeu de Robin et Marion. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Vers 1262, il accompagne à Naples le duc Robert II d'Artois, où il donne peut-être, vers 1283-1284, son Jeu de Robin et Marion à la cour de Charles d’Anjou. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Adam de la Halle est probablement décédé à Naples en 1287, d'après l'explicit de la copie datée de la Chandeleur 1288 du Roman de Troie par Jean Madot, son neveu, et par l'auteur du Jeu du Pélerin, qui prétend être allé sur la tombe du poète avec le comte d'Artois6. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>« Or est mors maitre Adans, Dieus li fache merchi</i></div><div style="text-align: justify;"><i>A se tomble ai esté, don Jhesu Crist merchi ! » </i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Selon une hypothèse de Fabienne Gégou, Adam de la Halle ne serait pas mort en 1287, mais aurait vécu jusqu'en 1306, date à laquelle il aurait été signalé parmi les 175 ménestrels présents à Westminster lors de la fête princière de la Pentecôte. Cette affirmation sujette à controverses est contestée par les autres spécialistes du trouvère. </div><div style="text-align: justify;"><br />
<br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>GUILLAUME DE MACHAUT (1300-1377) </b></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-ff3wtvLtdl1zZ3WKq0jK4Pu30hz4aeG2xyWnF-BCioLKT-BzoMnGpR0jtyCSJqWTngQhEonSptXRsCasztuA4HSgeKnpFtkbYAdl3WbHmyOsHCX75quKDr3EyqUvAzL53rdzd1ez3ILF/s1600/Machaut.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-ff3wtvLtdl1zZ3WKq0jK4Pu30hz4aeG2xyWnF-BCioLKT-BzoMnGpR0jtyCSJqWTngQhEonSptXRsCasztuA4HSgeKnpFtkbYAdl3WbHmyOsHCX75quKDr3EyqUvAzL53rdzd1ez3ILF/s1600/Machaut.jpg" /></a></div></div><div style="text-align: justify;">L’œuvre la plus marquante de cette période et qu’on peut considérée pour être à la base de la musique occidentale est sans nul doute <i>« La Messe de Nostre Dame »</i> de Guillaume de Machaut. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le champenois Guillaume de Machaut (1300-1377), ami personnel du roi aveugle Jean de Luxembourg et de Charles V le Sage, domine le XIVe siècle français par la richesse de sa production littéraire et la nouveauté de ses compositions musicales. Ses ballades et ses dits l'ont rendu célèbre ; le disque a largement diffusé ses chansons d'amour et sa messe polyphonique ; les historiens ont mis en valeur le témoin passionné des héroïsmes, des troubles et des inquiétudes de son siècle ; les manuscrits de ses œuvres livrent quelques-uns des chefs-d'œuvre de l'enluminure médiévale. Le colloque de Reims et les débats animés qui ont suivi les communications ont été l'occasion pour d'éminents savants de l'ancien et du nouveau monde de renouveler notre connaissance d'un homme et d'un temps, dont le langage simple et précis de ce livre permet au lecteur curieux de notre passé de faire aisément le tour. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>"Artisan de l'ancienne et de la nouvelle forge"</i>, comme il aime à se définir lui-même, le clerc tonsuré champenois Guillaume de Machaut, chanoine de la cathédrale de Reims, n'invente aucune forme mais tire parti avec brio des genres existants. Sans doute représente-t-il un des premiers artistes à avoir tenté de penser son oeuvre pour la situer consciemment dans son propre cheminement. Il place d'ailleurs en tête de ses manuscrits un texte essentiel qu'il a baptisé Prologue afin d'éclairer sa démarche. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Son oeuvre est triple : narrative dans les Dits à l'intention de ses protecteurs et le Voir-Dit (texte littéraire sous forme épistolaire, fiction ou réalité...), poétique (on recense 250 poèmes lyriques) et musicale. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Là encore nous distinguons son oeuvre profane (ballades, rondeaux, virelais, 18 motets et 18 lais) et religieuse (le Hoquet David, six motets latins et la Messe Notre-Dame). Il revendique pour la musique tant la fonction sacrée que profane :</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>"Et Musique est une science / Qui veut qu'on vie, chante et danse / Cure n'a de mélancolie (...) / Peut-on penser chose plus digne / Ne faire plus gracieux signe / Comme d'essaucier Dieu et sa gloire ..."</i> (extrait du Prologue)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La Messe Notre Dame est la première messe complète qui nous soit parvenue et utilise quatre voix. Grandiose, austère, elle n'invoque certes pas le lyrisme des passions mais combine avec ingéniosité et variété les trouvailles du XIVè siècle, multipliant les dissonances rythmiques et mélodiques avec inventivité. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Citons ici encore la superbe analyse de Françoise Ferrand (Chapitre 7 de l'<i>« Histoire de la Musique Occidentale » </i>sous la direction de Jean & Brigitte Massin, Fayard, 1985, p236) : </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>"L'alliance de l'art ancien et de l'art nouveau, la clarté des structures jointe à l'élégance formelle, la suavité des mélodies épousant la souplesse des vers tandis que les rythmes nouveaux donnent aux polyphonies toute leur force de cohésion font que Guillaume de Machaut apparaît dans son siècle comme : '...l'escarboucle qui reluist et esclaircist l'obscure nuit.'" </i></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><br />
</div></div><div style="text-align: justify;"><b>Notes :</b> <i>* biographie détaillée au libellé du même nom</i><br />
<br />
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHIldm4AH_dXgYTJIyDAnXxmhqoc8mJUJiFcVH7lG0I8dzplex7oZN0HmecncpBcaAyJ18HQQfRg859OwDtzfXCHc2eFoXRAxbP2nTBxNXgR6Cv2x4zv2quS3ZGNifaDVUx4cMRsqdw4uG/s1600/chant+gregorien+de+l+abbaye+de+fontgombault+-+louange+de+la+vierge+marie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="317" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHIldm4AH_dXgYTJIyDAnXxmhqoc8mJUJiFcVH7lG0I8dzplex7oZN0HmecncpBcaAyJ18HQQfRg859OwDtzfXCHc2eFoXRAxbP2nTBxNXgR6Cv2x4zv2quS3ZGNifaDVUx4cMRsqdw4uG/s320/chant+gregorien+de+l+abbaye+de+fontgombault+-+louange+de+la+vierge+marie.jpg" width="320" /></a></div></div></div></div>Victor Viennehttp://www.blogger.com/profile/15552839196371927942noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-598935443162348986.post-85491670479846421192011-01-26T10:59:00.000-08:002011-02-07T20:51:56.585-08:00GUIDO D’AREZZO<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicCcoWWvBmutNbY4L_IFc7u1fbZqRH8Ip9cEWdyYGjIMddBUqbLuSlycHeTcS4zRbb66Gy-L8M4oauWnnRDdvoa9ZnGCHhH7dE-h12jT89Che8483a6Mqnvgso38tqvXP4woEDV4QwNffW/s1600/Guido_van_Arezzo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicCcoWWvBmutNbY4L_IFc7u1fbZqRH8Ip9cEWdyYGjIMddBUqbLuSlycHeTcS4zRbb66Gy-L8M4oauWnnRDdvoa9ZnGCHhH7dE-h12jT89Che8483a6Mqnvgso38tqvXP4woEDV4QwNffW/s1600/Guido_van_Arezzo.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;">Guido d'Arezzo — en français parfois Gui ou Guy d'Arezzo, voire Gui l'Arétin, en latin Guido Aretinus, en italien parfois Guido Monaco — est l'un des saints Guy. C'est un moine bénédictin italien, né en 992 et mort en 1050, d'après certaines sources le 17 mai. Il est célèbre pour sa contribution à la pédagogie musicale, notamment à l'élaboration d'un système de notation sur portée. Le lieu de sa naissance reste sujet à conjectures : ce pourrait être Arezzo, Ferrare, Pomposa sur le delta du Pô, Talla ou encore une autre ville italienne. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">On sait peu de chose sur ce musicien, et même le lieu de sa naissance et celui de sa formation sont l’objet de controverses. Certains pensent qu’il est né à Pomposa et serait entré très jeune dans l'abbaye de cette localité où il aurait reçu sa première formation musicale.</div><div style="text-align: justify;">D’autres sont d’avis qu’il serait originaire d’Arezzo et qu’il aurait reçu sa première instruction musicale dans la cathédrale de cette ville dont il aurait été cantor, avant d'entrer à l’abbaye bénédictine de Pomposa, célèbre en tant que foyer musical. Son séjour dans cette abbaye n’est contesté par aucun biographe1. C’est là que, constatant les difficultés éprouvées par les moines à mémoriser exactement le plaint-chant, il aurait eu l’idée d’une méthode pédagogique qui leur aurait permis d’apprendre les morceaux beaucoup plus rapidement, méthode qui se serait répandue dans le nord de l’Italie. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Expulsé du monastère de Pomposa pour des raisons obscures, peut-être pour avoir refusé de se plier à l’orthodoxie musicale du lieu, il est ensuite l’hôte de l'évêque Théobald, à Arezzo1. Logé à l’évêché, il est chargé de la direction de l’école de musique de la cathédrale1. Jusqu'à cette époque, la musique se transmettait uniquement oralement, et constatant la corruption inévitable des morceaux transmis aux élèves par des maîtres qui ne pouvaient s’appuyer que sur une mémoire parfois défaillante, Guido continua à développer ses recherches en matière de pédagogie musicale, jetant les bases de la notation moderne sur portée et du violon mais aussi de la contre-basse. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">ŒUVRES</div><div style="text-align: justify;">- Micrologus de disciplina artis musicæ (vers 1025 ou 1026) : il s'agit de l'un des plus gros traités du Moyen Âge. Il est destiné aux maîtres et aux experts et non aux simples chantres.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- Regulæ rythmicæ : synthèse du précédant, destinée à l'enseignement.</div><div style="text-align: justify;">- Prologus in Antiphonarium : explication technique de la notation sur portées.</div><div style="text-align: justify;">- Epistola ad Michaelem : ce livre contient des éléments biographiques et une explication de sa méthode pour apprendre le chant. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">On lui attribue parfois la main guidonienne sur laquelle sont placées les claves, et qui, dans le domaine du solfège, équivalait à un instrument de musique — elle permettait de visualiser plus facilement les intervalles et de jouer de la musique, même sans instrument.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGOFOuNCo04FRG97RD9eEwEj5Zg2sJvLBBuxa_EeQsJkcfcIpRZQ4M-QrHUjwbgm_XTFIH5Sarm_3Wi7FyyLmklHvqaMmGlfdtm6DsiSobGGY2AS4tbICZKIrccJNRZEiad9vU7nPmUW3P/s1600/guido-arezzo-main-guidonienne.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGOFOuNCo04FRG97RD9eEwEj5Zg2sJvLBBuxa_EeQsJkcfcIpRZQ4M-QrHUjwbgm_XTFIH5Sarm_3Wi7FyyLmklHvqaMmGlfdtm6DsiSobGGY2AS4tbICZKIrccJNRZEiad9vU7nPmUW3P/s320/guido-arezzo-main-guidonienne.gif" width="243" /></a></div><div style="text-align: justify;">Professeur de musique et grand pédagogue, il est à l'origine du système occidental de dénomination des notes de musique. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Guido d'Arezzo a également apporté sa contribution à la traduction des mélodies au moyen de son invention nommée « hexacorde », ancêtre de la portée actuelle, où chaque note avait une position absolue et non plus relative comme dans les neumes. </div><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgXirbuBgIrMJOZiTdmKCVbpXnwdeZJqEUZwg32-q-vH-CE3a5KEpryTVCuJJfq-UyOU6qB_OAlv_EvT_HBMmpIA3zfB2lO0bXYhie8QGrkJrG8yOo4JjNIHpU1kmdbRtd5aITe5XZ3Ff5/s1600/B-BrugGS-D7-99r-KyriePaschale.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="138" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgXirbuBgIrMJOZiTdmKCVbpXnwdeZJqEUZwg32-q-vH-CE3a5KEpryTVCuJJfq-UyOU6qB_OAlv_EvT_HBMmpIA3zfB2lO0bXYhie8QGrkJrG8yOo4JjNIHpU1kmdbRtd5aITe5XZ3Ff5/s320/B-BrugGS-D7-99r-KyriePaschale.JPG" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;">Pour nommer les six degrés de son hexacorde, Guido d'Arezzo a utilisé les premières syllabes d'un chant religieux latin, l'Hymne à saint Jean-Baptiste, dont le texte est attribué au moine et érudit italien Paul Diacre (en latin Paulus Diaconus). </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ut queant laxis </div><div style="text-align: justify;">Resonare fibris </div><div style="text-align: justify;">Mira gestorum </div><div style="text-align: justify;">Famuli tuorum, </div><div style="text-align: justify;">Solve polluti </div><div style="text-align: justify;">Labii reatum, </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le système des hexacordes (gamme de 6 notes) est adopté mais est complexe. Le nom des notes est alors relatif : Ut n'est pas une note fixe à une fréquence donnée, mais simplement la première note du mode. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Par la suite Jean-Baptiste Doni (début du xiiie siècle) remplace Ut par Do pour faciliter la prononciation et il rajoute aussi une 7e note, le Si, en prenant les initiales de saint Jean (J et I n'étant pas différenciés en latin) : </div><div style="text-align: justify;">"Sancte Ioannes". </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Traduction : <i>« Afin que tes serviteurs puissent chanter à gorge déployée tes accomplissements merveilleux, ôte le pêché de leurs lèvres souillées, saint Jean. ».</i> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">La première syllabe de chaque vers correspond à une note de la gamme (qui monte du do au si). À l'époque, la notation de Guido d'Arezzo ne comportait que quatre lignes, et le si n'a été ajouté qu'à la fin du xvie siècle par Anselme de Flandres. Enfin, pour faciliter la vocalisation, uta été remplacé par do au cours du xviie siècle par Giovanni Battista Doni.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">HOMMAGES</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- Son nom a été donné à une place de Bruxelles (Place Guy d'Arezzo), au conservatoire musical de La Norville (Conservatoire Guy d’Arezzo), à une société relevant de l’abbaye de Solesmes, dans la Sarthe. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- Un cratère de la planète Mercure a été baptisé du nom de Guido d'Arezzo.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">- Le format de la notation musicale numérique GUIDO repose sur le nom de Guido d'Arezzo. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Victor Viennehttp://www.blogger.com/profile/15552839196371927942noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-598935443162348986.post-53557710825413696132011-01-22T12:58:00.001-08:002011-02-07T20:53:47.223-08:00ÉPOPÉE DES TROUBADOURS (700 à 1400)<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt;">LA PITTORESQUE ÉPOPÉE DES TROUBADOURS</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiodWIDP9uP8SuOGsm1sxjtiMKrhKqMfmtydN0kAmycs33A2hnBGKwfPbLG1QqZuph__dykDEm2lHX0In64bkHYf0-RpXHesq12B-D3j8soyGJ3tQ4a7HKjTwqOAQGv893Fn7xQ2EBfwQsU/s1600/troubadour+%25281%2529.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiodWIDP9uP8SuOGsm1sxjtiMKrhKqMfmtydN0kAmycs33A2hnBGKwfPbLG1QqZuph__dykDEm2lHX0In64bkHYf0-RpXHesq12B-D3j8soyGJ3tQ4a7HKjTwqOAQGv893Fn7xQ2EBfwQsU/s320/troubadour+%25281%2529.jpg" width="240" /></a></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ces idées qui résonnèrent dans les temples qui nous ont guidés à travers l’histoire de l’antiquité sont déjà loin derrière nous. Les théâtres en plein air de la civilisation hellénique ont disparu dans le néant. Voici venu le moment de nous détourner des couvents des premiers siècles chrétiens, pour examiner un nouveau mode de vie.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoBodyText">L’Europe se voit menacée de toute part : au sud, l’Islam, au nord et à l’ouest, les Normands ; à l’est les Huns, les Tartares et les Slaves ; tous veulent envahir et subjuguer ce coin de terre mal défendu.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La figure des prêtres s’efface peu à peu devant les hommes d’armes qui prendront la direction de la nouvelle Europe caractérisée par la constitution de la « féodalité » et des ordres de « chevalerie ».</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Les arts – et avec eux la musique –ont toujours été le miroir fidèle de l’époque dont ils sont issu. Par conséquent, il est manifeste que ces changements politiques fondamentaux entraînent une transformation radicale sur le terrain artistique et musical.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La mentalité du chevalier établira bien des différences de celle du prêtre… Si tant est que la piété de l’homme d’armes demeure tout de même profonde, marquée par la crainte d’un règlement de comptes, même après la mort! Enfin, des intérêts d’ordre profane n’en vont pas moins se profiler à l’avant-plan. Ce seront : l’amitié, les vicissitudes guerrières, spleen, doléance, abattement, les aventures dans les contrées lointaines, le dépaysement, l’exotisme, et aussi toute la gamme des histoires d’amour qui finissent bien ou qui tournent mal; romances, complaintes, aubades, ritournelles…</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ces thèmes régenteront la vie du chevalier, qui les chantera et voudra les entendre chantés autour du feu de camps ou dans la grande salle de son château, durant les longues soirées d’hiver, en famille, ou entre amis…</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">D’ailleurs, le « château fort » domine les terres environnantes, surveillant routes et cours d’eau; protégeant les humbles chaumines des serfs, timidement blotties dans l’ombre.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Un chevalier errant vient demander asile et, pour lui faire honneur, on convie tous les nobles vassaux du fiefs. Le soir, alors qu’il a depuis longtemps déposé son épée, le chevalier prend sa lyre, la petite harpe qui le suit partout dans ses pérégrinations. Les hommes écoutent, captivés, tendus, car les chevaliers chantent le plus souvent les exploits qu’ils ont vécus, les épreuves qu’ils ont traversées, : combats et croisades, beauté des femmes d’autres peuplades, couronnement, noces solennelles dans une demeure, trahison ou trépas sur le champs de bataille, fidélité éternelle jurée entre amis, mystérieux philtres d’amour, philtres d’oubli, tournois, victoires ou défaites…<br />
<br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Les dames, vêtues de leurs plus beaux atours, écoutent avec une attention encore plus soutenue que les chevaliers car un monde inconnu, insoupçonné, s’ouvre devant elle. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">À mi voix, le chanteur déclame son poème, chanson de geste, tantôt parlé, tantôt chanté… Lorsqu’il s’arrête, tard dans la nuit, la fille du château lui tend une fleur rare et il s’estime récompensé!</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Voilà le début d’une nouvelle ère qui appelle à la découverte de l’inconnu et qui favorisera cette époque de courtisanerie. Ici, ritournelles et aubades se prêtent au jeu.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Beaucoup d’éléments se mêlent dans ces suites de chants : airs populaires du pays d’origine du ménestrel qui les exécute; mélodies de toutes les contrées visitées par le chanteurs et les musiciens, en Occident, comme en Orient.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ces chants nouveaux s’envoleront aux quatre vents d’Europe ; peut-être les Bardes, les Celtes, de véritables chanteurs/musicien/conteurs professionnels… Alors en furent-ils les initiateurs ? Ils avait été les anciens prêtres de l’Irlande, du Pays de Galles, et de la Scandinavie, avant d’entreprendre leur longues randonnées ; chroniques vivantes, ils relataient tout ce qu’ils voyaient et mettaient en musique les événements dont ils avaient été témoins.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ces Bardes constituaient une véritable caste de musiciens et comptaient dans leurs rangs des joueurs de harpe, certains honorés du titre « docteur ès musique », obtenu après de longues études et de sévères examens. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ils se réunissaient tous les trois ans pour décerner des grades aux Bardes initiés, variant du simple « apprenti » au « Grand Maître ès musique et poésie ».</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Dès le XI<sup>ème</sup> siècle, on rencontre des troubadours dans le Midi de la France. La plupart était des chevaliers, c’est à dire d’allégeance issue d’ordre de chevalerie.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Au début, ils se reconnaissaient la suprématie de l’Église, mais avant peu, les images des saints s’effacèrent devant celles des combats, et le culte Marial fit peu à peu place à celui de l’« amour courtois ».</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Peu à peu, le latin fut abandonné au profit de la langue vernaculaire, à la portée de tous. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">L’Art poétique et la musique y gagnèrent une nouvelle popularité qui manquait fatalement au chant d’église latin…</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le centre de « ménestrandie » se trouvait en Provence, berceau de la langue d’oc, terre ensoleillée qui abrite toujours Limoges et Toulouse, sa capitale.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">En la cathédrale de cette ville l’un des édifices les plus ancien de la France, déjà au XI<sup>ème</sup> siècle et au XII<sup>ème</sup> siècle, s’organisaient des Jeux Floraux, où la Reine du tournois poétique et musical offrait une fleur à celui qui remportait victoire. Heureux temps où le troubadour se jugeait récompensé d’un an de travail poétique en recevant une fleur d’une blanche main !</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Nombre de mélodies des troubadours sont parvenues jusqu’à nous, encore qu’avec des altérations plus que probables… Quoiqu’il en soit, ses ritournelles sont le plus souvent l’expression d’une mentalité noble et élevée ; desquelles le sens de l’action dramatique et un goût artistique très raffiné sont manifestes.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Dans la notation de certaines de ces chansons nous constatons un progrès indéniable ; déjà apparaissent les portées : ces lignes horizontales qui servent à déterminer et fixer la hauteur des notes. Par contre, on ne rencontre aucune indication d’accompagnement vocal ou d’accords. Il faut donc admettre que ceux-ci étaient laissés à la capacité, au style et au bon goût de l’exécutant, ainsi que cela se pratique encore de nos jours pour la musique folklorique…</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
<div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihOTpn48tVDnMu_JmZlD3beWVxjX0_Wi-9okoBTuFe60kzEUaD8_nZWKDQH8DePuVcAoUNrtCj3-ahy4EuSrpjSOD5E969MLfz84VFz2sctqo7fwTpB89QllqtZwv2EvedjPqSLbz7Qws7/s1600/troubadour.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihOTpn48tVDnMu_JmZlD3beWVxjX0_Wi-9okoBTuFe60kzEUaD8_nZWKDQH8DePuVcAoUNrtCj3-ahy4EuSrpjSOD5E969MLfz84VFz2sctqo7fwTpB89QllqtZwv2EvedjPqSLbz7Qws7/s320/troubadour.jpg" width="223" /></a></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Troubadours, trouvères, ménestrels, semblent s’être accompagnés sur l’ancêtre du violon, la « giga », sur la « vielle », ou sur d’autres instruments à archet qui firent leur apparition en Europe après que les Maures les eurent introduits en Espagne.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Peut-être connaissait-on aussi les harpes, et sans aucun doute l’apport de quelque percussions, comme le tambourin à clochettes…</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le troubadour se servait-il d’accords, du moins, d’harmonie très pauvres? Assurément, certains pensent… Mais la théorie n’en fait pas encore mention nulle part…</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Si dans le Midi de la France, on rencontre des troubadours, dans le nord de ce pays, on les appellera « trouvères ». Le mouvement s’étendit au-delà des Pyrénées, dans toute l’Espagne et le Portugal. Et là, dans cette péninsule ibérique où des airs populaires ont dû exister depuis si longtemps, où, depuis la conquête rabe de 711, l’un des plus intéressants folklores était né, la classe dirigeante s’empara de la musique et produisit des musiciens de haute valeur.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Citons : Alphonse le Sage, roi de Castille et de Léon (1221-1284), poète et compositeur éminemment doué, auteur de célèbres « Cantigas : Don Juan I d’Aragon », qui fonda un institut de musique à Barcelone et organisa, à l’instar de Toulouse, des festivals de poésie et de musique, encore en usage dans plusieurs parties de l’Espagne.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La « Ménestrandie » passa alors de France septentrionale en Flandres et en Angleterre. </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Dans ce dernier pays la musique était si intensément cultivée que , des siècles durant, on parlera du « Merry Old England » (la joyeuse Angleterre). Il s’y trouvait même des rois-ménestrels ! D’après une légende célèbre, Richard Cœur-de-Lion, sacré roi d’Angleterre en 1189, fut fait prisonnier à son retour de la Terre Sainte, par son ennemi, le duc Léopold d’Aufort de Durnstein au bord du Danube. Blondel, le fidèle ami de Richard Plantagenêt, partit à la recherche de son roi disparu. Chaque nuit, il s’arrêtait pour chanter au pied d’un château, jusqu’à ce que sa patience fut récompensée : « dans le silence nocturne, la voix de Richard entama le second couplet, sitôt Blondel eut terminé le premier. »</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Les chansons de gestes se répandirent également à l’est, dans ces pays que nous appelons aujourd’hui la Hollande, l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche; et où, en ces temps-là, on commençait à écrire en langue germanique.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDtccGkamaJ6H2_JugHFcKzq9PjblCtBsExEAQWZsa6awzj9ZJRRm3udQnXmhPhGyWNmJikBx4uY2ze94cqgkKAS10vMSBTLl7gbJVpscutX6ocbhBmYjyoSzvan6jgEGUD_MED9skFVgM/s1600/Phtos.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="306" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDtccGkamaJ6H2_JugHFcKzq9PjblCtBsExEAQWZsa6awzj9ZJRRm3udQnXmhPhGyWNmJikBx4uY2ze94cqgkKAS10vMSBTLl7gbJVpscutX6ocbhBmYjyoSzvan6jgEGUD_MED9skFVgM/s320/Phtos.jpg" width="320" /></a></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Si les chevalier-musiciens portaient, en France, le nom de troubadours ou trouvères, de ménestrel en Angleterre, « trovador » en Espagne, en Allemagne on les appelait « Minnesaenger » (chantres de l’Amour), d’après le thème principal de leurs chansons.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ces Minnesaenger traitaient pour la première fois des vieilles légendes qui devinrent ainsi du coup le nouveau patrimoine d’un peuple en quête d’identité : le chant de Nibelung, qui appartient, avec l’« Edda » nordique et le « Cid » espagnol, aux plus anciens ouvrages de la littérature européenne ; le « Dit » de Tristan et Isolde, de « Parsifal », et du Saint-Graal, thèmes qui reviendront souvent et qui nous occuperont plus particulièrement quand viendra le temps d’aborder l’œuvre de Richard Wagner.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Remarquons ici que Wagner introduira dans son « Tannhäuser » une fête traditionnelle de l’époque de ménestrels : le concours des chanteurs. Le compositeur imaginera de réunir dans le château, la Wartbourg les minnesaenger les plus célèbres, dont : Biterolf, Tannhäuser lui-même, Wolfram von Eschenbach et Walter von der Vogelweide. Cet évènement n’est pas historique en soi, bien qu’une peinture murale de la Wartbourg représente effectivement une scène analogue, datée du 7 juillet 1207.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">L’action de l’opéra de Wagner est basée sur un poème du XIII<sup>ème</sup> siècle, et celui-ci est reproduit dans le plus beau et le plus renommé de tous les chansonniers de l’époque, le « manuscrit de Manesse ».</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Par ailleurs, l’opéra suit la légende de Tannhäuser ; en réalité, la vie de ce chanteur fut, on s’en doute, infiniment moins romanesque. Bien que Wagner ne reconstitue pas les événements historiques avec fidélité, son Tannhäuser n’en offre pas moins une image vivante pittoresque du temps de la chevalerie et des chansons de geste.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Cette époque haute en couleurs aura une fin, comme toutes les autres. Les châteaux fort tomberons lentement en décrépitude, leur significat5ion politique ira en diminuant. L’Europe se peuple. L’histoire suit son cours…</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Adam de la Halle, surnommé « le dernier des troubadours », meurt en 1287. On lui doit un curieux spectacle musical : Le « Jeux de Robin et Marion », précurseur lointain de l’opéra.<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/d8MbPkdIppc?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><object class="BLOGGER-youtube-video" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" data-thumbnail-src="http://0.gvt0.com/vi/2sviI_W-8og/0.jpg" height="266" width="320"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/2sviI_W-8og&fs=1&source=uds" /><param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /><embed width="320" height="266" src="http://www.youtube.com/v/2sviI_W-8og&fs=1&source=uds" type="application/x-shockwave-flash"></embed></object></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div>L’anée1305 voit mourir le dernier roi-ménestrel, Wenceslas II de Bohème, dont quelques lieds nous sont parvenus, témoins et précurseurs d’une vie musicale intense sur les rives du Danube.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Avec l’art des troubadours et des ménestrels, nous avons approché de la première brèche pratiquée par l’art populaire dans la musique sérieuse – réaction inconsciente contre le chant grégorien et naissance de la musique européenne. La voie s’ouvre, longue et sinueuse, vers l’âge d’or du classicisme et du romantisme.</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpAKsuGS-2zbY6DJGj0ZkilRuiLXBs0SRKUC-XAamWkiHiuTXKcBFRwebPpqPfms6yXy7UVezN5kIzRyJZXbbsG6OODEWb0YW70ar4jgWF8Z84Sk7K-NROe8Om-eKP9YX0VWdMv9dC91jJ/s1600/Watteau-M%25C3%25A9nestrel.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpAKsuGS-2zbY6DJGj0ZkilRuiLXBs0SRKUC-XAamWkiHiuTXKcBFRwebPpqPfms6yXy7UVezN5kIzRyJZXbbsG6OODEWb0YW70ar4jgWF8Z84Sk7K-NROe8Om-eKP9YX0VWdMv9dC91jJ/s1600/Watteau-M%25C3%25A9nestrel.jpg" /></a><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><br />
</div></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">À SUIVRE : </div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">RENAISSANCE (1400 à 1600)</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">BAROQUE (1600 à 1750)</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">ROCOCO (1700 à 1775)</div>Victor Viennehttp://www.blogger.com/profile/15552839196371927942noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-598935443162348986.post-91294845557126807262011-01-17T11:50:00.000-08:002011-02-07T20:47:42.073-08:00ANTIQUITÉ (- 3 000 à 0)<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman';"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicZR160xFU132nTiGkGpWfjvopKwYbNBRxE-oudmzt9m995Br5xhf4sEQysJ6jGC_y3IZHcixDkpaGpvr7euLihoRbQIZQeVaxbH80Y8VBITM3KilRN4Q8PUoJ9CIfjbM6-CRkIM0ccU4L/s1600/orphee.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicZR160xFU132nTiGkGpWfjvopKwYbNBRxE-oudmzt9m995Br5xhf4sEQysJ6jGC_y3IZHcixDkpaGpvr7euLihoRbQIZQeVaxbH80Y8VBITM3KilRN4Q8PUoJ9CIfjbM6-CRkIM0ccU4L/s320/orphee.jpg" width="232" /></a></span></span></div><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman';"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicZR160xFU132nTiGkGpWfjvopKwYbNBRxE-oudmzt9m995Br5xhf4sEQysJ6jGC_y3IZHcixDkpaGpvr7euLihoRbQIZQeVaxbH80Y8VBITM3KilRN4Q8PUoJ9CIfjbM6-CRkIM0ccU4L/s1600/orphee.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></span>La musique est, avec la danse l’ancêtre de tous les "arts", si toutefois on admet que l’homme primitif n’a pas pu se former une conception bien claire de « l’art » à proprement dit… Malgré son ancienneté, l’histoire de la musique est, de toutes, la plus récente et la plus brève. Nous possédons des monuments de granit et de marbre, témoignages des civilisations perdues ; des poèmes, des légendes et des philosophies datant de milliers d’années; nous permettant de nous forger une image des époques les plus lointaines… Par contre, dès qu’il s’agit de la musique, nous ne disposons d’aucune preuve…</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Des civilisations disparues, aucun écho musical ne nous est parvenu ; les premiers manuscrits que nous parvenons à déchiffrer irrécusablement et rendre à la vie grâce à leur transcription en notation moderne sont tous d’une date relativement récente. Tout le reste s’est perdu dans la nuit des temps.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Il m’est arrivé de lire dans un ouvrage scientifique, une comparaison ingénieuse. L’auteur y déclarait : "supposons un instant que la terre n’ait existé qu’une année, soit du premier janvier au dernier jour de décembre; si nous voulions situer l’arriver de l’homme sur terre en la dimension de cette année là, nous devrions, toutes proportions gardées, placer cet événement au 31 décembre, vers dix huit heures."</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Mais ce n’est pas non plus avec la naissance du chef-d’œuvre de la création que les temps historiques débutent. Avant que l’humanité n’apparaisse en cette journée, de longues heures devront s’écouler… Enfin, c’est seulement à minuit moins cinq que l’histoire de l’humanité commence! </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Étendons cette comparaison à l’étude de la musique, afin de vous faire comprendre son incroyable brièveté; l’histoire de la musique débute donc quinze seconde avant minuit du dernier jour, de la dernière heure de cette unique et longue journée…</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Comment devons-nous juger de ce fait? Devons-nous l’estimer insignifiant, ou au contraire nous enorgueillir de ces 15 secondes de jubilation et de beauté!</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Si nous savons si peu de chose de la musique de l’Antiquité, c’est que le principal nous fait défaut : la musique elle-même. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">On nous en parle dans les vieux livres savants qui traitent de religions, de philosophie, de mathématiques, d’astronomie, de folklore et où la musique occupe une place prépondérante.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les vieilles épopées, les légendes, les contes de fées de quantité de peuples en font mention. La Bible, les Sages de la Chine, les traditions hindoues contiennent de nombreuses allusions à la musique, à sa beauté, son éloquence, son essence divine, son pouvoir, sa magie !</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Comment sonnait-elle cette musique? Voilà ce que personne ne sait!</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le temps qui s’est écoulé depuis nous en sépare…</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Seuls les témoins de pierre peuvent nous aider à nous en approcher : monuments de pierre, monolithes, statues, bas-reliefs, plats en terre, urnes, coupe d’albâtre. Ces pierres reproduisent souvent des instruments, voire des orchestres entiers. Ces instruments, on s’est évertué à les mesurer ; on a compté les cordes des lyres et des harpes ; estimé le diamètre des embouchures des ancêtres de nos flûtes, hautbois et trompettes ; on a étudié aussi l’effet des instruments à percussion. Par-ci, par là, des fragments de quelques-uns de ces instruments ont été retrouvés dans de très anciens tombeaux des villes englouties de l’antiquité.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Nous pouvons les reconstituer, les comparer au nôtre, mais comment sonnaient-ils exactement? À quoi servait-elle cette musique du fond des âges? À distraire les auditeurs, à leur procurer des joies et des émotions? À servir un idéal ou un but matériel? À l’évocation? À la prière, à la magie, à l’invocation?</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Nous ne sommes que trop tentés d’établir, à la suite des traditions poétiques, une reconstitution assez proche de notre art musical contemporain. Mais qui nous dira si ces prêtres et officiants chantaient comme les nôtres? En des édifices religieux? </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le roi vainqueur était-il honoré à l'aide de fanfares orchestrales gigantesques (tel que nous le voyons décrit sur certains hauts-reliefs assyriens?).</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les esclaves de l’ancien Égypte accompagnaient-ils de chants la construction des pyramides, afin d’alléger le labeur épuisant que cela nécessitait? Comme de nos jours, il n,y a pas si longtemps, quand les haleurs de la Volga soutenaient en chantant la cadence de leur pas, ou comme dans les Caraïbes où plusieurs peuplades travaillent en se donnant du courage en chantant ou en rythmant leurs besognes.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La musique qui devait égayer les sombres palais, rythmer les danses, animer les banquets; cette musique servait-elle aux même fins que la musique de nos jours?</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les musicologues du xxème siècle se sont efforcés à tout reconstruire. La reconstitution du passé nous apprend que nous savions chanter et chantions de toujours. Du plus loin que l'on puisse remonter dans l’histoire de la musique, nous savons que dès le début on chantait. À une voix, ou en chœur, avec ou sans accompagnement d’instruments. On chantait de la musique sacrée et profane.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Quant aux vieilles théorie musicale, nous avons certes des points de repère intéressants. Un savant chinois appelé Lyng Lun, a déterminé et coordonné, vers 2 500 ans av. J.C., les cinq notes de la musique orientale. Il a composé un système pentatonique et attribua aux notes des noms étranges, car chacune d’elles reçut le nom d’une classe sociale ! de l’empereur au paysan!</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Cinq notes direz-vous! Au lieu des douze dont se compose notre système actuel?!</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Nous retrouvons ce système pentatonique, ainsi nommé d’après la langue grecque (penta = cinq) dans toutes les parties du monde, en Chine, au Japon, dans les Amériques, au Groenland et un peu partout en Europe… Ces cinq notes demeurent la caractéristique de l’Orient. Pour les Pays du Levant, quatre millénaires et demi, est-ce si peu?</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Que de transformations les systèmes en Occident n’ont-il pas subies! Cette musique pentatonique a-t-elle été le début ou la prolongation d’un ancien système tritonal que nous trouvons encore actuellement chez certaines peuplades de l’Afrique ou des Amériques qui ont conservés de leurs traditions primitives?</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Comment, de cette nuit s’est lentement dégagée la chaîne tonale, telle que nous la connaissons aujourd’hui? Les notes se sont-elles amplifiées, passant de trois à quatre, puis à cinq et enfin, via l’Hellénisme (en Grèce) passa de six à sept notes afin de constituer enfin la gamme à sept notes…</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Au moyen-âge, le système d’élévation et l’abaissement des sons progressifs, destiné à en augmenter sensiblement le nombre, a finalement été réduit - par ce que nous appelons "le tempérament" - à douze notes.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Mais les Hindous, les Arabes et sans doute les Chinois ont connu d’autres systèmes, assez complexes, utilisant le quart de ton et peut-être encore le tiers de ton….</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Cela dit, le développement de la gamme, l’expansion du nombre de ces notes, les innovations du côté de l’éventail des sons n’ont pas toujours été constant et peut-être cela relève t-il des divers chemins tortueux que prend l’histoire de l’humanité!</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Aussi, pour faire suite à nos questionnements au sujet de l’harmonie ; il serait un peu stupide de croire que la polyphonie, (c’est à dire la musique qui comporte de plusieurs voix jouées ou chantées en même temps), n’ait été inventée qu’au moyen-âge, de sorte que durant tous ces millénaires de hautes civilisations qui le précédait, on n’aurait connu d’autres mélodies que celles chantées en monodie ou à l’unisson.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">À quoi servait alors ces grands orchestres des cours royales de Ninive, de Suse, de Babylone? À quoi rime ce formidable ensemble d’instruments à vent du Temple de Jérusalem? Et ces tragédies grecques, qui ont servi d’exemple à tout notre art théâtral, avec leur sagesse profonde, leur alliage parfait de tous les arts, ces tragédies encadrées de musique, faut-il admettre qu’accompagnées de chants, l’harmonie en eût été absente? Comment oserions-nous certifier que d’autres époques furent plus pauvres que la nôtre, au point de vue musical, alors qu’en bien d’autres points elles les égalaient, quand elles ne le dépassaient pas! Pour tout dire… Qui nous garantira que durant les nombreux siècles écoulés, entre la grandeur de la Grèce et la polyphonie du moyen-âge on n’ait pas éliminé des textes anciens, quelques artefacts, démontrant l’art des harmonies…</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b></b></span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;"><b>LA MUSIQUE DANS L’ORIENT DE L’ANTIQUITÉ</b></span></b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;"><b></b></span></b></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">De la Chine, nous l’avons dit, nous vient le premier grand théoricien de la musique, Lyng Lun (Ling Lun), qui sculpta les premières flûtes de bambou et façonna les première cloches, donna les noms suivant aux cinq notes de son système musical : Kong = l’empereur ; Chang = le ministre ; Kyo = le bourgeois ; Tchi = le fonctionnaire ; Yu = le paysan, prouvant sans doute par là que la musique était enraciné dans la vie publique comme dans les hautes sphères impériales… </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Dans l’enseignement de Confucius, une place émérite a été accordée à la musique comme moyen pédagogique et moral. Le sage oriental lui attribuait une grande vertu civilisatrice. </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Confucius ne se borna pas à réunir de vieilles mélodies, il en composa aussi quelques unes. L’hymne ancien de l’Empereur du Milieu, le « Chant de la Portée des Nuages », se rapporte à la figure légendaire de l’empereur jaune qui doit avoir régné environ 2 700 ans avant J.C.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Nous trouverons également des preuves de culture musicale aux Indes. Le livre sacré du "Sama-Veda" nous enseigne que d’après la légende antique Hindou, le dieu Brahma lui-même aurait donné à son peuple la "vina" qui, variée à l’infini, demeure l’instrument favori des Hindous, pour qui la musique est aussi importante que la "grande harmonie planétaire" et, par conséquent, l’égale de la religion.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le plus ancien instrument connu nous vient cependant de l’île de Ceylan. Un roi légendaire "Ravana", l’inventa, il y a de cela environ 7 000 ans, et lui donna le nom de "Ravanastron". C’est l’ancêtre de tous nos instruments à cordes! Celui-ci n’en comptait que deux et l’exécution des sons qu’on en tirait, se faisait grâce à un archet en forme d’arc.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>LA MUSIQUE CHEZ LES MÉSOPOTAMIENS DE L’ANTIQUITÉ</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b></b></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">De nombreuse sculptures assyriennes, babyloniennes et persanes représentent des scènes où l’on remarque des chanteurs ou des instrumentistes. La culture musicale de l’empire sumérien, englouti en des temps reculés, semble avoir été d’un niveau très élevé. Dans les fouilles récentes de la l’ancienne capitale de l’antique Babylone, à Ur près du golfe Persique, on a retrouvé une lyre merveilleusement sculptée, qu’on estime vieille d’environs 5 000 ans!</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>LA MUSIQUE CHEZ LES ÉGYPTIENS DE L’ANTIQUITÉ</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Sans aucun doute, les Égyptiens de l’Antiquité furent des musiciens accomplis, connaissant une vie musicale presque semblable à la nôtre ; musique religieuse tant que profane, chansons de métiers, musique de danse… Les tombes égyptiennes contiennent souvent des reproductions d’instruments de musique qui nous révèle sans conteste que ce peuple possédait des instruments à vent, à percussion et à cordes, depuis le début même de l’essor de cette grande civilisation.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh548UU9ixYjVqtCWtY2zikBS9EICDTiGjxwXMdX7GqeOjh34M1oG5s3KK_KikHhyphenhyphenRQiIZit6npmQAAENCDFwg2O5oyq2wCtsw8G9aYnjJickSa_Z2G9ZPYbhxVu-vyFq4jXvz0yiK3YAw6/s1600/0105b.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh548UU9ixYjVqtCWtY2zikBS9EICDTiGjxwXMdX7GqeOjh34M1oG5s3KK_KikHhyphenhyphenRQiIZit6npmQAAENCDFwg2O5oyq2wCtsw8G9aYnjJickSa_Z2G9ZPYbhxVu-vyFq4jXvz0yiK3YAw6/s1600/0105b.jpg" /></a><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Vers 2 500 av J.C. la vie musicale semble bien présente aussi en Égypte où l’on retrouve l’art du chant (solo vocal avec instruments), ballets, cérémonies funèbres; utilisant des gammes aux larges intervalles, ainsi que la pratique du chant antiphonal et responsorial.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Sous le Moyen Empire, les Égyptiens possèdent sistres, trompes et trompettes, flûtes simples ou doubles, harpes cintrés, lyres, tambourins, et autres types de percussions… La Basse Époque a connu l’utilisation des clochettes, cymbales, aulos, xylos, et on y retrouve l’orgue hydraulique! </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Très certainement, plusieurs percussions proviennent de l’Afrique noire, comme sans doute tambours, tamtam, et xylos (xylophone, marimba…)</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman';"></span></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">À LA RECHERCHE DE LA MUSIQUE DES PHARAONS</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">L'absence de documents ne nous permet pas de connaître le répertoire musical de l'Égypte pharaonique. Toutefois, la plupart des travaux publiés tendent vers une même hypothèse : il existe des liens étroits entre les hymnes et les psaumes de l'Église copte et la musique de l'Égypte ancienne.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Lorsque le Christianisme s'est implanté dans la Vallée du Nil, le culte était encore pratiqué avec une certaine liberté, favorisant les influences locales. Il n'est donc pas impossible que les premières communautés chrétiennes aient repris les mélodies des temples païens en modifiant le texte qui les accompagnaient.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Quelques caractéristiques communes ont d'ailleurs été décelées. Ainsi, la musique de l'époque pharaonique comme celle de l'Église copte se sont transmises oralement. On note également aux deux époques un certain goût pour les chanteurs professionnels aveugles.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le fameux hymne "Kyrie Eleison" pourrait trouver son origine dans une prière au dieu solaire Aton, non seulement au niveau du texte mais aussi dans sa partie musicale.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">De plus, alors que les « mélismes » (plusieurs tons chantés sur une même syllabe) utilisés dans les chants orientaux, ont un caractère purement ornemental que l'on trouve également dans la musique liturgique copte, celle-ci est la seule à produire de longues vocalises chantées, faisant partie intégrante de la mélodie, dans les mêmes temps que les parties syllabiques. Ce type musical serait peut-être un vestige de la musique savante chantée dans les temples pharaoniques.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">En effet, on remarque parfois dans ces mélismes certaines anomalies (un manque de syllabes chantées ou des phrases musicales ne correspondant pas au début ou à la fin des phrases écrites) qui donnent l'impression que la musique existait avant les paroles.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Cette hypothèse est renforcée par ce que disent les Anciens. Démétrius de Phalère, chef de la bibliothèque d'Alexandrie sous Ptolémée II Philadelphe, mentionne que "les prêtres chantaient à leurs dieux des hymnes à sept voyelles, ce qui produisait des sons mélodieux accompagnés d'une flûte ou à la harpe". Les écrits gnostiques d'Égypte, quant à eux, utilisent l'expression "chant des voyelles".</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Pour corroborer cette théorie, Hickman donne à un signe hiéroglyphique signifiant "répéter X fois" une interprétation musicale, "une sorte de répétition rythmée d'une interjection syllabique".</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Enfin, les instruments d'usage courant en Égypte pharaonique (la harpe d'abord, puis les cymbales, le tambour, la flûte et même le sistre), furent également utilisés au cours des premières cérémonies chrétiennes, assurant une certaine continuité entre la musique antique et celle de la liturgie copte.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Par contre, nous savons peu de choses des influences subies par la musique copte au fil des siècles. Cependant, la minorité chrétienne d'Égypte dut se protéger des influences islamiques, surtout dans le domaine du culte, ce qui laisse supposer que la musique liturgique a conservé une bonne part de son authenticité.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Parallèlement à une étude des chants liturgiques coptes, la musicologue hongroise Ilona Borsa s'est intéressée à la musique vivante de l'Égypte actuelle. Elle mena son enquête dans les campagnes afin d'y retrouver des vestiges de l'ancienne musique populaire. Selon elle, certaines coutumes ainsi que les musiques et les chants qui y sont attachés, semblent être restées pratiquement inchangées jusqu'à ce jour.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">En effet, après la conquête de l'Égypte, la majorité des Arabes préférèrent se fixer dans les villes ou poursuivre leur vie de nomades. Ainsi, même s'ils se sont convertis à l'Islam, les fellahs ont pu conserver une partie de leurs habitudes ancestrales, surtout en Haute Égypte. Certes, leur langue a changé mais, comme pour la musique religieuse des premiers temps du Christianisme, les paroles des chansons ont très bien pu s'adapter à une mélodie existante.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les chants, présents dans la vie quotidienne, donnent du cœur à l'ouvrage, chassent l'ennui et aident à coordonner les tâches effectuées en groupe.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Ils ponctuent chaque étape importante de la vie :</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">la naissance et les chants de la cérémonie de la Sibua qui a lieu le septième jour après l'arrivée de l'enfant.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">la circoncision, pratiquée en Égypte depuis l'Antiquité, accompagnée de chants avant, pendant et après l'opération</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">la lamentation, plainte mélodieuse sur un mort, qui n'est pas sans évoquer les scènes des pleureuses retrouvées dans les tombes thébaines et mentionnées chez Hérodote et Diodore de Sicile.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Tout comme c'est le cas pour l'étude de la transcription musicale, un long chemin reste encore à faire si l'on veut découvrir un jour les rythmes et les mélodies de l'époque pharaonique. Mais des pistes sont ouvertes…</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>LA MUSIQUE CHEZ LES ARABES ET LES HÉBREUX DE L’ANTIQUITÉ</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b></b></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">De l’Arabie nous viennent de très anciens instruments à cordes. Entre autre, le « kemantché », semblable au « ravanastron », et qui est constitué d’une noix de coco dévidée, formant la caisse de résonance, le plus souvent munie d’une seule corde, jouée à l’aide d’un archet étant en fait un arc tendue. Il est possible que le « Rabab » des Maures est né du kémantché et du ravanastron.. Les Maures introduisirent ensuite, le rabab en Espagne, en l’an 711 de notre ère, après lui avoir fait subir quelques modifications. Les Espagnols eux-même apportèrent des modifications au rabab et lui donnèrent le nom de « viela ». Allait évidemment en découler la viole, et la famille des violons…</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Mentionnons, encore, ce peuple asiatique chez qui fleurissait la passion de la musique : les Hébreux. </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Ce peuple peu enclin à la sculpture ou à la peinture (la représentation plastique de la Divinité lui étant interdite par la loi de Moïse), concentra toute sa force expressive dans l’art de la poésie et de la musique.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le chant et la musique furent en grand honneur chez les Juifs de tout temps, comme l’atteste les Livres Saints, qui sont ici les seul documents historiques à cet effet. L’histoire des Israélites fait mention de nombreux évènements musicaux….</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Tubal invente les instruments sonores, Moïse chante le passage de la Mer Rouge… Jéricho tombe au son des trompettes.. Sous les Juges, Samuel fonde une école de prophètes et de musiciens…</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le roi David à son tour, organise un chœur de 4000 musiciens et chanteurs et il compose d’admirables psaumes ou cantiques, qu’il chante lui-même en s’accompagnant du psaltérion ou de la cithare…</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Deux de ses rois sont devenus le symbole de cette race éprise de musique : David, toujours représenté harpe à la main, et Salomon son successeur, si réputé dans tout l’Orient pour ses connaissances artistiques que des visiteurs, parmi lesquels la Reine de Saba, venait de très loin pour entendre ses œuvres.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le schisme et la captivité du peuple hébreu amène la décadence du culte, mais au contact des peuples étrangers la musique s’enrichit d’instruments nouveaux et d’une technique plus savante, sans arriver encore toutefois à l’harmonie…</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Peu avant la destruction de Jérusalem par Titus, assure l’historien Josèphe, il y avait au service du temple, pas moins de 200 000 chanteurs avec 40 000 harpes autant de sistres et 200 000 trompettes !</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Comme pour les autres peuples, la musique hébraïque servait à honorer la Divinité, à rehausser l’éclat des fêtes publiques, ou encore à exciter les passions guerrières.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>LA MUSIQUE DE LA GRÈCE ANTIQUE</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b></b></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les Grecs considèrent la musique comme un art éducateur propre à développer le goût de la vertu. Ils font remonter les origines de la musique à la nuit des temps. </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Selon eux, Apollon en fut l’inventeur, et Orphée, son fils, en fut le plus célèbre représentant. On dit que « rien, pas même les animaux, ne résistait aux sons harmonieux de sa lyre, que les dieux placèrent parmi les astres… Et encore, Amphion fut construit à Thèbes aux accents de sa lyre d’or : les pierres elles-mêmes lui obéissaient. »</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Aux temps héroïques, Homère chante en s’accompagnant de la lyre, les exploits et les malheurs des Grecs. Ces chants réunis forment les deux immortelles épopées : l’Iliade et l’Odyssée, que les aèdes répandirent partout dans la Grèce, devenue bientôt le plus artistique des peuples de l’antiquité.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les poèmes d’Homère mentionnent plusieurs sortes de chants : péan en l’honneur d’Apollon, chant de lamentations, d’hyménée, de vendanges, offrandes, mariages, etc… </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">À l’époque d’Hésiode, les rhapsodie remplaçaient les aèdes et le chant cédait le pas à la déclamation.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Archiloque de Paros, quant à lui introduisit dans ses chansons, les vers de différentes mesures, et des notes d’ornementation qui en varient légèrement la mélodie. Deux instruments : l’aulos (longue flûte au son prolongé), et la cithare, jouissent d’une grande vogue. De véritables concerts à programme réunissait alors danseurs et musiciens virtuoses durant les fêtes publiques.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>PYTHAGORE INVENTEUR DE LA GAMME DE 12 SONS</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b></b></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">On attribue à Pythagore de Samos, qui vivait au VIème siècle avant J.C., la théorie des nombres et de l’acoustique. Partant du principe que le son est produit par l’air en vibration, il comprit que c’est la vitesse de cette vibration qui détermine le hauteur du son et que les consonances fondamentales dépendent de la division de la corde tendue. </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le corde de la lyre fut aussi pour Pythagore, le point de départ d’une cosmogonie fondée sur le pouvoir des nombres.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman';"></span></span><br />
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>POÉSIE ET MUSIQUE DE SCÈNE DANS LA GRÈCE ANTIQUE</b></span></span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b></b></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La poésie lyrique représentée par Alcée, Sappho, Anacréon, Pindare surtout, donne naissance à une musicalité élégante basée sur des rythmes populaires. Toutes ces odes sont monodiques, c’est à dire, chantées par un seul musicien s’accompagnant lui-même.</span></span></div><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Hymne à Némésis :</span><br />
<div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman';"><object class="BLOGGER-youtube-video" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" data-thumbnail-src="http://1.gvt0.com/vi/9fZbhyNTA_U/0.jpg" height="266" width="320"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/9fZbhyNTA_U&fs=1&source=uds" /><param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /><embed width="320" height="266" src="http://www.youtube.com/v/9fZbhyNTA_U&fs=1&source=uds" type="application/x-shockwave-flash"></embed></object></span></span></div></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Dans la tragédie, sorte de dithyrambe dialogué, la musique occupe également une grande place. </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Eschyle n’utilise que le chœur ; Sophocle emploi de plus, les instruments et la danse ; Euripide enfin imagine un vrai drame musical avec monologues et dialogues chantés. (Aux origines de l’opéra!)</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La tragédie utilise deux groupes musicaux : les chants orchestriques qui restent étrangers à l’action ; et, les cantilènes monodiques, dialogues, chœurs épisodiques, faisant partie du drame. Il y a donc des chœurs pour l’entrée, pour l’action dramatique, pour la sortie.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Ces chœurs amenèrent de grands progrès dans la musique vocale et instrumentale.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman';"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXz4nXRq-KfC8ePpUoQ7V5RhS64KL1kuj1_pthvnr4o3ZjC9JZF0C6CEfINLDcZbKt6_6dJg9vx2Pd9Pg7P9Q-Dkyy-1nUA3xifQz3_gL65tCBjJL-zmYaECTBles86OZj8VLzLyqPxjiA/s1600/dyn003_original_288_288_pjpeg__d501110a12b87afda8b94b794f87ce8b.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXz4nXRq-KfC8ePpUoQ7V5RhS64KL1kuj1_pthvnr4o3ZjC9JZF0C6CEfINLDcZbKt6_6dJg9vx2Pd9Pg7P9Q-Dkyy-1nUA3xifQz3_gL65tCBjJL-zmYaECTBles86OZj8VLzLyqPxjiA/s1600/dyn003_original_288_288_pjpeg__d501110a12b87afda8b94b794f87ce8b.jpg" /></a></span> </span></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>INNOVATIONS MUSICALES DES GRECS</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b></b></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Apparemment les Grecs ne connaissaient pas la musique à plusieurs voix de timbres différents. Le chant des femmes n’était admis ni au concert ni au théâtre. Dans les chœurs, on chante à l’unisson ou à l’octave, et les instruments ne font qu’appuyer les voix humaines. Le mouvement mélodique va de l’aigu au grave ou en échelle descendante.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La musique grecque admet trois modes qui correspondent à un caractère moral et qui se distinguent par le déplacement du point de départ et de la médiante : le mode « dorien » (grave et austère, commence à l’aigu par « mi »); le mode « ionique » (doux et langoureux, s’amorce sur le « ré »); et enfin, le mode « phrygien » (animé et bachique, débutant sur le « do »).</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Nous n’avons de la musique grecque qu’un petit nombre de fragments. On sait toutefois que, plus variées que la nôtre, elle comprenait plusieurs gammes distinctes, qu’elle employait les intervalles de tiers et de quart de ton, mais qu’elle ignora l’harmonie ou l’accord de trois sons. On sait aussi qu’elle se servait, en notation musicale, des lettres de l’alphabet, droites, courbées ou renversées. D’autres signes indiquaient la durée des sons et des silences.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Plusieurs villes avait leur Odéon. Périclès en fit construire un près de l’Acropole. Ces amphithéâtres servaient pour les concours de musique, instrumentale ou de chant…</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>INSTRUMENTS DE MUSIQUE AU TEMPS DE LA GRÈCE ANTIQUE</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b></b></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">À l’époque glorieuse de la Grèce antique on n’utilise guère que les instruments à cordes et à vent; les cors et les trompettes servent en temps de guerre, tandis que les instruments à percussions, tambours et cymbales ne trouvent leur emploi que dans les cultes introduits de l’Asie.</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Parmi les principaux instruments de musique, il faut citer les suivants : la flûte, d’abord celle qui servait pour le chant ensuite celle qui donnait l’accompagnement; la syrinx ou flûte de Pan, à 7 tuyaux, emblème de la vie pastorale ; ensuite, la cithare, dont le nombre des cordes allaient de 6 à 40, la harpe, pratiquement telle que nous la connaissons aujourd’hui, ainsi que la harpe d’ivoire qui avait 7 cordes ; et enfin, la lyre d’accompagnement qui avait de 4 à 6 à 7 cordes d’abord et 8 cordes après les innovations de Pythagore.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les plus célèbres flûtistes connus furent Antigénide, le percepteur d’Alcibiade, et le Thébain Timothée, qui eut un grand pouvoir sur Alexandre Le Grand. </span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Théodoros trouva dans la fabrication des flûtes de quoi donner à son fils Socrate l’instruction qui en fit un grand philosophe!</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les philosophes et les sages avaient reconnu l’influence bénéfique de la musique et des éléments constitutifs, la poésie et la danse, sur la vie de l’âme. </span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Platon dans sa « République », lui attribue le premier rang dans l’éducation des enfants et le perfectionnement du peuple. Aussi figurait-elle dans toutes les fêtes religieuses.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman';"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhVggGepAJg83mueZUUqI9h5hrgmAkLQypR65_A1iMz9ElUuFaTSU2rezVhMCxkcE4ME2hmc0KldEWeCiNFAC5-9hApD9OpzRMjVVUgU1ZDTIz20295U8WxttFzBTzDu4q8Fu9XkgdXdRG/s1600/Akhilleus_Patroklos_Antikensammlung_Berlin_F2278.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="316" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhVggGepAJg83mueZUUqI9h5hrgmAkLQypR65_A1iMz9ElUuFaTSU2rezVhMCxkcE4ME2hmc0KldEWeCiNFAC5-9hApD9OpzRMjVVUgU1ZDTIz20295U8WxttFzBTzDu4q8Fu9XkgdXdRG/s320/Akhilleus_Patroklos_Antikensammlung_Berlin_F2278.jpg" width="320" /></a></span> </span></div></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>DÉCADENCE DES ARTS DANS LA GRÈCE ANTIQUE</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b></b></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Au IVème siècle, le mouvement musical et les sciences des Muses prennent moins d’importance dans la société, malgré le grand nombre d’artistes et de musiciens, il y aura de malheureuses fermetures de certains conservatoire formant des chanteurs et musiciens, et les arts ne figureront plus pour être un domaine nécessaire à la vie et à la bonne santé de l’âme.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La décadence bientôt commence et s’accentue malgré les efforts d’Alexandre Le Grand pour la stopper, comme le constate avec amertume Aristoxène de Tarente, disciple d’Aristote et le plus savant théoricien de la musique ancienne.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Pour le bon divertissement du peuple, le mime viendra remplacer la comédie et se permettra toutes les licences. </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Des villes grecques, qui sont encore des centres artistiques comme Syracuse et surtout Alexandrie, voient converger les genres de musique les plus divers. </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">En 167 avant J.C., des musiciens grecs se font entendre pour la première fois à Rome, et si Rome n’est pas encore initié à toutes les subtilités des arts, les arts et la musique eux ne tarderons pas à s’y acclimater.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>MUSIQUE DE LA ROME ANTIQUE</b></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b></b></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les anciens Romains sont trop préoccupés et adonnés à la guerre pour avoir le goût ou la passion des arts. </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">En musique, ils sont habituellement tributaires des étrangers, d’abord, puis des Grecs surtout, dont ils adoptent les instruments de musique auxquels ils ajoutent le « tibia », sorte d’aulos, ou flûte à deux tuyaux. Ils s’en servent aux jeu du cirque et du théâtre, et même dans les temples. Sous l’Empire, les théâtres se remplissaient pour venir entendre les chanteurs et instrumentistes…</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">À l’époque de Cicéron les choses commencent un peu à changer et les mœurs évoluent… Cicéron parle souvent des règles et des exigences de la musique, le peuple s’accoutume à juger les artistes, la virtuosité se développe chez les musiciens professionnels et les amateurs. </span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les familles nobles elles-mêmes s’adonnent de plus en plus à la pratique de la musique et cultivent l’art du chant avec passion. Les romains ne dédaignent pas la musique de scène, et il va de soi que les gens de bon goût se rendent aux concerts.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Auguste accorde ses faveurs au chanteur et poète Tigellius. Vesparien quant à lui traite avec libéralité les citharèdes Diodorus et Terpnus, ce dernier ayant été le maître de chant de Néron!</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">On sait que Néron composait des vers et concourait avec les artistes. Il donna au citharède Ménécrate un palais avec de vastes terres.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">On doit aux romains un instrument nouveau, destiné à une grande fortune : l’orgue hydraulique. Ktésébios d’Alexandrie, un mathématicien de 3ème siècl avant J.C. en serait l’inventeur. 200 ans plus tard, son compatriote Héron, en fait la description, comme Vitruve le fera encore 100 ans plus après lui. L’orgue pneumatique ou à soufflets date seulement du temps d’Auguste.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Vers la fin de l’Empire, les musiciens retournent aux genres et aux procédés de l’ancienne musique classique, qui cessera d’être un art indépendant.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Proclus et Nicomaque la rattachent aux sciences, à l’arithmétique en particulier. Mais au temps de Platon, d’Aristote et de Plotin, on lui conserve son but moral et même religieux.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La décadence de l’Empire Romain suivie de l’invasion des Barbares, amena la déchéance de tous les arts… La musique et les arts trouvent refuge dans l’Église naissante, qui, après trois siècles de persécution, pouvait enfin donner grand éclat à son culte extérieur…</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">À Suivre dans les sections :</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">- MUSIQUES DE L’ÈRE CHRÉTIENNE PRIMITIVE (0 à 600)</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">- PRÉ-RENAISSANCE (600-1400)</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">- MUSIQUES DE L’ASIE</span></div></div>Victor Viennehttp://www.blogger.com/profile/15552839196371927942noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-598935443162348986.post-15910130275909118262011-01-06T12:46:00.000-08:002011-02-07T20:46:04.731-08:00AUX ORIGINES DE LA MUSIQUE<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5RzviDvhpmd4AQ9QB6Ldp5z8HVJld_QELjPO1Obb0DBSGekx_ugSHxMLl_niEWjoyZrih8GQnBEobGdXZqvlbpKwPGyHl40lI2n8kQ-9ot7LmsGBfBgtSJEHN9-V8CjIIKi3ApmEfVe-x/s1600/4380.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="186" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5RzviDvhpmd4AQ9QB6Ldp5z8HVJld_QELjPO1Obb0DBSGekx_ugSHxMLl_niEWjoyZrih8GQnBEobGdXZqvlbpKwPGyHl40lI2n8kQ-9ot7LmsGBfBgtSJEHN9-V8CjIIKi3ApmEfVe-x/s320/4380.jpg" width="320" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b><br />
</b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>AUX ORIGINES DE LA MUSIQUE (- à +</b>)</span></div><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Il semble téméraire de rechercher les « origines de la musique »!<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le chant a-t-il précédé la paroles? La parole a-t-elle, au contraire, conduit les hommes à chanter? Quoiqu’il en soit, parler ou même gémir n’est-il pas un chant ?<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La musique, qui nous apparaît aussi vieille que l’homme, paraît aussi synonyme de « mouvement », dès les âges les plus reculés. Or, qui dit « mouvement » dit « rythme », (et là nous sommes à deux pas de la danse). Avant toute chose, la musique vie par le rythme. Ainsi, la musique et la danse semble avoir commune origine. Qu’est-ce que le rythme en fait? <o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Le rythme est une répétition de bruits scandés, de sons réitérés intentionnellement, explicitement, le plus souvent faisant appel aux voix, mais en produisant aussi des son en battant le rythme sur des objets, ce qui est à l’origine des « percussions ». Voix et percussion sont sans nul doute les premiers sons qui on permis aux homme de faire de la musique…</span></span><br />
<span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px;">Quant au tout premier instrument de percussion, ce fut sans doute « les mains », dont les battement furent la source des premiers rythmes.</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Alors, danse rythmées, poésies chantées et rythmées furent sans doute les premiers événements musicaux, et aussi sans doute liés aux premières cérémonies religieuses… Il est bien probable qu’à l’origine, la danse, les incantations aient eut quelques apparentée avec le chamanisme…<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Donc, à l’origine la musique, la poésie et la danse se confondaient. C’est cette union que symbolise le vieux terme définissant la « musique » ou « Art des Muses ».<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Plus tard, au XVIII<sup>ème</sup>, on disait de la « musique » que c’était « l’art de combiner les sons d’une manière agréable à l’oreille ».<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Vincent D’Indy, en donne cette définition : « La musique, dit-il, est un art qui a pour base les vibrations sonores; pour éléments, le rythme, la mélodie, l’harmonie; pour but, l’expression esthétique des sentiments. »<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Pour être goûtée a t-on dit, elle suppose trois conditions, à savoir : le talent du compositeur, l’interprétation des exécutants et la compréhension intelligente de l’auditeur…<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><h1><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">L’ASCENSION DE LA MUSIQUE DANS LA VIE HUMAINE</span></h1><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><i>« Toute vie a sa raison et sa résonance » (Félix Picard)</i><o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Un monde de sons et de bruits nous entoure, témoignage de la nature vivante…Depuis des temps immémoriaux, l’homme parle et chante ; grace à son oreille merveilleusement conditionnée, comparable à une harpe aux cordes multiples, il perçoit ces sons et ces bruissements, partie infime, cependant, de l’ensemble insaisissable de tout ce qui est sonore.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les enfants, normalement constitués viennet au monde doués de capacités auditives et musicales, qu’ils soient des villes ou des campagnes, des régions boréales ou des tropiques, des montagnes ou du désert, peu importe que leur peau soit blanche, noire, jaune ou cuivré… La musique est un don de la nature que nous cultivons selon notre tempérament, notre éducation, notre race, notre environnement et l’époque dans laquelle nous vivont.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La nature, plénitude musicale elle-même, existait depuis des millions d’années avant qu’une oreille humaine ne pût en jouir.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Depuis que le monde est monde, il a connu le doux murmure de l’eau, les roulements de timbales du tonnerre, le chant des criquets ou des oiseaux, le bruissement des feuilles dans la brise, les sifflements des vents, et qui sait combien d’autres sonorités naturelles.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">L’Homme est né dans ce monde sonore. Et justement, le tonnerre l’a plongé dans l’effroi et le respect des forces de la nature, il en a même fait le symbole de la puissance surnaturelle!<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Dans les hurlements de la tempêtes, il a cru reconnaître la voix du génie du mal, ou de quelques esprits de la nature.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les peuples marins discernaient la bienveillance et le courroux de leurs dieux dans les sons des vents ou surtout du fracas des vagues, dont le rythme régissait l’existence…<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">L’écho, quant à elle, devenait un oracle et les voix des animaux, des tragédies révélatrices. Aussi, très tôt, rituels, religions et musique se confondirent avec l’origine même de l’univers humain.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Dès le début, la musique exercera sa puissance sur le conscient des hommes. L’être primitif ne disposera que d’un vocabulaire restreint. Il ne nommera que ce qu’il voit. Pour exprimer des sentiments, ils se servira, de sons bientôt coordonnés, qu’ils s’agisse de éclater sa joie, sa douleur, de chanter ses amours, de donner libre cours à ses instincts guerriers, de manifester sa foi en des puissances divines, ou de s’abandonner aux plaisirs de la danse…<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Désormais, la musique fera partie de son existence, de la berceuse au chant funèbre, de la danse rituelle aux incantations mélodiques et rythmiques qui le guérirons peut-être sa maladie, favorisera la chasse ou protégera sa maison du mauvais-œil…<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">L’Influence de la musique sur les humains est toujours présente au cours des millénaires, du début des temps, à l’antiquité à nos jours… <o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Aussi depuis toujours, on trouve des exemples intéressant de son action magique ou encore thérapeutique.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">David ne fut pas le seul à bannir la mélancolie du roi Saül au moyen de sa harpe. Bien plus tard se sera Farinelli qui guérira de neurasthénie de Philippe V. <o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">En chantant Timothée provoqua la colère d’Alexandre Le Grand : entonnant alors une autre mélodie, il parvint à l’apaiser.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">De la nuit des temps, shamans et guérisseurs, utilisait la musique à des fins magique ou thérapeutiques. Ils sont sans doute les premiers à avoir utiliser les pouvoirs de suggestions de la musique.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les prêtres druidiques de l’antiquité se servirent aussi de la musique pour éduquer les Celtes et adoucir leurs mœurs. On croit que la flûte de Terpander étouffa dans l’œuf la révolte lacédémonienne.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Saint-Augustin parle d’un berger que son peuple élut pour chef en raison de ses dons de chanteurs.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La légende du « Preneur de Rats » de Hamelin est un exemple célèbre de l’influence de la musique, tant sur l’homme que sur les bêtes. <o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Bien plus tard, le drame « Tristan & Isolde » de Richard Wagner, suscitera une épidémie de névroses et de suicides historique! Comme quoi l’influence de la sur notre équilibre psychique et sur notre moral est bel et bien effectif.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La musique agit sur l’individu et sur les masses aussi…<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Son action est variable et peu aller de l’éveil des sentiments les plus nobles jusqu’au déchaînement des instincts les plus abjects; de profondes méditations à l’ivresse la plus folle, de la ferveur religieuse à l’érotisme.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">De cette énumération succincte, il résulte que la musique est un joyau aux facettes multiples.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Tout ce qui vit est sujet à vibrations, nous l’avons dit, car la vie, c’est le rythme et le rythme engendre les sons…<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Les lois de l’acoustique distinguent deux sortes de vibrations : les sons et les bruits, selon que les oscillations vibratoires soient ou ne soient pas régulière…<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">La musique, d’après l’enseignement des anciens, n’appartiendrait qu’à la première catégorie.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Mais la frontière n’est pas facile à établir! Que d’instruments faisant partie de l’orchestre symphonique moderne ne produisent qu’un bruit à la place de sons ; comme par exemple : tambour, triangle, cymbale, tam-tam, castagnettes, tambourins… Celui qui a entendu un gamelan malais, ou javanais, composé d’un assortiment de gongs, sera convaincu d’avoir éprouvé une impression musicale en écoutant cet ensemble fantastique, et pourtant science des arts et surtout science de la physique en juge autrement. Nous apprendrons par la suite comment le système tonal, base séculaire de la musique de l’Occident, soutient des attaques vigoureuses qui visent le point faible de notre système actuel, car la normalisation de l’équilibre « tempérée » a entraîné tant d’inexactitudes au point de vue mathématique et physique, que le rapport entre la science exacte et la musique n’est plus que fictif et fantasmes.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><h1><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">LA MUSIQUE DANS L’ANCIENT ORIENT</span></h1><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">On retrouve des artefacts démontrant la présence des instruments de musique remontant au début des âges… Dans le Moyen-Orient on a retrouvé des flûtes et des tambours datant de 12 000 ans!<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">Voici une flûte en os, retrouvée en Chine, </span><span style="color: #222222; font-size: 10pt;">excavée des ruine de Jiahu dans le comté de Wuyang<span class="apple-converted-space"> </span>de la province de Henan<span class="apple-converted-space"> </span> est dit-on l’instrument à vent le plus ancien jamais découvert jusqu'ici par les archéologues chinois.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW2VKr3nm9vbfSslWLyD4nxfxcQoOnfWvHfOozgelnn79dtrtpKAQMCsnUSbI14BqmIwsdbIM51Ppk-WUnms57teBr9khNqyyGjfxxY9gEYucEPlPLsMHndwvl813dfV22HTJJP1TCqb57/s1600/flute+en+os.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="154" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW2VKr3nm9vbfSslWLyD4nxfxcQoOnfWvHfOozgelnn79dtrtpKAQMCsnUSbI14BqmIwsdbIM51Ppk-WUnms57teBr9khNqyyGjfxxY9gEYucEPlPLsMHndwvl813dfV22HTJJP1TCqb57/s320/flute+en+os.jpg" width="320" /></a></div><div class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="color: #222222; font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><i>Flûte en os de Jiahu</i></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #222222; font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #222222; font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Cette flûte daterais entre 8 000 et 12 000 ans! Elle mesure environ 20 cm de long et 1 cm de diamètre, avec 7 trous égaux de même taille. À portée de main, un petit trou supplémentaire se situe près du dernier trou.<o:p></o:p></span></span></div><div style="line-height: 13.5pt; text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">La découverte des flûtes d'os de Jiahu</span><span class="apple-converted-space"><span style="color: #222222; font-size: 10pt;"> </span></span><span style="font-size: 10pt;">a réécrit l'histoire de la musique chinoise, démontrant que la musique s'équilibrera sur 7 tonalités il y a 8 000 ans déjà! </span></span></div><div style="line-height: 13.5pt; text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;">C'est le témoignage d'un niveau élevé de la musique à cette époque. Cette flûte est reconnue comme une des reliques musicales les mieux conservées, tenant une place importante dans l'histoire de la musique du monde entier ainsi que celle de l'histoire de la musique en Chine.</span><o:p></o:p></span></div><div style="line-height: 13.5pt; text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: 10pt;"><br />
</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">On sait que la musique, vocale ou instrumentale, et la danse ont été pratiqué dans les sociétés primitives. Ici, ces formes d’arts seront souvent liés à des pratiques religieuses, aux actes de la vie, aux cérémonies du clan… Les sculptures et les bas-reliefs dans antiques monuments hindous, chinois, assyriens ou égyptiens représente toujours des groupes de chanteurs et d’instrumentistes marchant au son des flûtes, de cithares, des lyres, des tambours et autres instruments… </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px;">On ignore quel était le système de notation musicale, mais on sait que l’harmonie était chose inconnue.</span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: x-small;"><br />
</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZDfwoUPzknaNFmacickCgTixoiFYQTc6Hney7ymL-2RMC8Xmh6WoSm7wrPMPmqLsWSaql42-PgtPwcFxwV8KD3Q77_6tckoA-WFn5e680iLBLE2qFuOVgi2NmKCDB-k_GEsHimWZKPD6K/s1600/FLUTES+JAPONAISE5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZDfwoUPzknaNFmacickCgTixoiFYQTc6Hney7ymL-2RMC8Xmh6WoSm7wrPMPmqLsWSaql42-PgtPwcFxwV8KD3Q77_6tckoA-WFn5e680iLBLE2qFuOVgi2NmKCDB-k_GEsHimWZKPD6K/s320/FLUTES+JAPONAISE5.jpg" width="262" /></a></div><h1 style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: x-small;"><i style="font-weight: normal;">Flûtes Japonaises datant de 5 000 ans</i></span></h1><div><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: x-small;"><i style="font-weight: normal;"><br />
</i></span></div><h1><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">LA GAMME PRIMITVE</span></h1><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Curieusement, la gamme primitive était commune aux anciens peuples, Chinois, Japonais, Lapons, Celtes… Et on la retrouve encore de nos jours, comme par exemple chez certains peuples du Pacifique.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Cette gamme primitive comporte une échelle de cinq sons (sol, la, do, ré, mi). Sans doute cette gamme est le résultat obtenu, par besoin de posséder des instruments accordés par quintes, comme le sont d’ailleurs encore aujourd’hui nos instruments à cordes. <o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Par contre, nous n’avons que très peu de renseignements sur les musiques primitives, chinoises, hébraïques, égyptiennes, quant à l’établissement et l’utilisation de cette gamme commune aux premières grandes civilisations.</span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br />
</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>En Afrique plusieurs peuplades ont perpétué des rituels remontant à la nuit des temps…</b></span></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: small;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/-bboJsFVa58?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: small;"><br />
</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>Encore en Afrique, cette fois chez les Massai, qui ont su aussi conserver les plus anciennes traditions</b></span></div><div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: 13px;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/nY-EXKzaLqc?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></span></span></div><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: x-small;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: small;"><br />
</span></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><b>D’autres rares peuples de la Terre ont conservés la musique rituelle de leur aïeux. Ici un Shaman de Tuva officiant un rituel comme sans doute ces ancêtre le faisaient au début des temps!</b></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: small;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/WV0kq7o0EMo?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></span></span></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: small;"><br />
</span></span></span></div><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">À suivre dans la section : <o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">ANTIQUITÉ (-3 000 à 0)<o:p></o:p></span></span></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 10pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">MUSIQUES DE L’ASIE</span></span><o:p></o:p></b></div>Victor Viennehttp://www.blogger.com/profile/15552839196371927942noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-598935443162348986.post-68851106671634539412010-12-21T20:43:00.000-08:002011-02-07T21:10:41.396-08:00LISTES DES COMPOSITEURS CONTEMPORAINS<div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: large;">COMPOSITEURS CONTEMPORAINS</span></div><br />
<b>Russolo</b>, Luigi (1885-1947)<br />
<br />
<b>Copland</b>, Aaron (1900-1990)<br />
<b>Luening</b>, Otto (1900-1996)<br />
<b>Weill</b>, Kurt (1900-1950)<br />
<b>Antheil</b>, George (1900-1969)<br />
<b>Krenek</b>, Ernst (1900-1991)<br />
<b>Sauguet</b>, Henri (1901-1989)<br />
<b>Egk</b>, Werner (1901-1983)<br />
<b>Finzi</b>, Gerald (1901-1956)<br />
<b>McPhee</b>, Colin (1901-1964)<br />
<b>Rubbra</b>, Edmund (1901-1986)<br />
<b>Rodrigo</b>, Joaquin (1902-)<br />
<b>Walton</b>, William (1902-1983)<br />
<b>Blacher</b>, Boris (1903-1975)<br />
<b>Halffter</b>, Ernesto (1903-1989)<br />
<b>Khachaturian</b>, Aram (1903-<br />
<b>Monnot</b>, Marguerite (1903-1961)<br />
<b>Dallapiccola</b>, Luigi (1904-1975)<br />
<b>Kabalevski</b>, Dmitri (1904-1987)<br />
<b>Petrassi</b>, Goffredo (1904-2003)<br />
<b>Hartmann</b>, Karl Amadeus (1905-1963)<br />
<b>Tippett</b>, Michael (1905-1998)<br />
<b>Meyer</b>, Ernst Hermann (1905-1988)<br />
<b>Capdevielle</b>, Pierre (1906-1969)<br />
<b>Creston</b>, Paul (1906-1985)<br />
<b>Fortner</b>, Wolfgang (1907-1987)<br />
<b>Langlais</b>, Jean (1907-1991)<br />
<b>Kabelac</b>, Miloslav (1908-1979)<br />
<b>Dobias</b>, Vaclav (1909-1978)<br />
<b>Carter</b>, Elliott (1908-)<br />
<b>Coulthar</b>, Jean (1908-2000)<br />
<b>Barber</b>, Samuel (1910-1981)<br />
<b>Liebermann</b>, Rolf (1910-1999)<br />
<b>Schaeffer</b>, Pierre (1910-1995)<br />
<b>Joachim</b>, Otto (1910-)<br />
<b>Quaranta</b>, Felice (1910-1992)<br />
<b>Ussachevsky</b>, Vladimir (1911-1990)<br />
<b>Alain</b>, Jehan (1911-1940)<br />
<b>Petterson</b>, Allan (1911-1980)<br />
<b>Rota</b>, Nino (1911-1979)<br />
<b>Cage</b>, John (1912-1992)<br />
<b>Françaix</b>, Jean (1912-1997)<br />
<b>Nancarrow</b>, Conlon (1912-1997)<br />
<b>Archer</b>, Violet (1913-2000)<br />
<b>Britten</b>, Benjamin (1913-1976)<br />
<b>Gould, </b>Morton (1913-1996)<br />
<b>Lutoslawski</b>, Witold (1913-1994)<br />
<b>Haller</b>, Hermann (1914-2002)<br />
<b>LeCaine</b>, Hugh (1914-1977)<br />
<b>Ohana</b>, Maurice (1914-1992)<br />
<b>Brott</b>, Alexander (1915-)<br />
<b>Perle</b>, George (1915-)<br />
<b>Quinet</b>, Marcel (1915-1986)<br />
<b>Richter</b>, Nico (1915-1945)<br />
<b>Babbitt</b>, Milton (1916-)<br />
<b>Ginastera</b>, Alberto (1916-1983)<br />
<b>Dutilleux</b>, Henri (1916-)<br />
<b>Papineau-Couture</b>, Jean (1916-2000)<br />
<b>Morawetz</b>, Oskar (1917-)<br />
<b>Bernstein</b>, Leonard (1918-1990)<br />
<b>Einem</b>, Gottfried von (1918-1996)<br />
<b>Brubeck</b>, Dave (1920-)<br />
<b>Fricker</b>, Peter Racine (1920-1990)<br />
<b>Datin</b>, Jacques (1920-1973)<br />
<b>Maderna</b>, Bruno (1920-1973)<br />
<b>Arnold</b>, Sir Malcolm (1921-2006)<br />
<b>Burghauser</b>, Jarmil (1921-1997)<br />
<b>Moret</b>, Norbert (1921-1998)<br />
<b>Freedman</b>, Harry (1922-)<br />
<b>Xenakis</b>, Iannis (1922-2001)<br />
<b>Ligeti</b>, György (1923-2006)<br />
<b>Rorem</b>, Ned (1923-)<br />
<b>Balliff</b>, Claude (1924-2004)<br />
<b>Huber</b>, Klaus (1924-)<br />
<b>Jarre</b>, Maurice (1924-2009)<br />
<b>Mannino</b>, Franco (1924-2005)<br />
<b>Nigg</b>, Serge (1924-2008)<br />
<b>Nono</b>, Luigi (1924-1990)<br />
<b>Boulez</b>, Pierre (1925-)<br />
<b>Boucourecliev</b>, André (1925-1998)<br />
<b>Delerue</b>, Georges (1925-1992)<br />
<b>Berio</b>, Luciano (1925-2003)<br />
<b>Malec</b>, Ivo (1925-)<br />
<b>Theodorakis</b>, Mikis (1925-)<br />
<b>Chayne</b>, Charles (1925-)<br />
<b>Carr</b>, Edwin (1926-2003)<br />
<b>Coltrane</b>, John (1926-1967)<br />
<b>Dhomont</b>, Francis (1926-)<br />
<b>Diethelm</b>, Caspar (1926-1997)<br />
<b>Feldman</b>, Morton (1926-1987)<br />
<b>Henze</b>, Hans Werner (1926-)<br />
<b>Jolas</b>, Betsy (1926-)<br />
<b>Magny</b>, Colette (1926-1997)<br />
<b>Morel</b>, François (1926-)<br />
<b>Pépin</b>, Clermont (1926-2006)<br />
<b>Donatoni</b>, Franco (1927-2000)<br />
<b>Henry</b>, Pierre (1927-)<br />
<b>Luciuk</b>, Juliusz (1927-)<br />
<b>Mercure</b>, Pierre (1927-1966)<br />
<b>Barraqué</b>, Jean (1928-1973)<br />
<b>Rautavaara</b>, Einojuhani (1928-)<br />
<b>Stockhausen</b>, Karlheinz (1928-2007)<br />
<b>Pousseur</b>, Henri (1929-)<br />
<b>Crumb</b>, George (1929-)<br />
<b>Mathieu</b>, André (1929-1968)<br />
<b>Matton</b>, Roger (1929-2004)<br />
<b>Yannatos</b>, James (1929)<br />
<b>Halffter</b>, Cristobal (1930-)<br />
<b>Pablo</b>, Luis de (1930-)<br />
<b>Goubaïdoulina</b>, Sofia (1931-)<br />
<b>Kagel</b>, Mauricio (1931-2008)<br />
<b>Lai</b>, Francis (1932-)<br />
<b>Oliveros</b>, Pauline (1932-)<br />
<b>Penmberton</b>, Carlos (1932-)<br />
<b>Penderecki</b>, Krzysztof (1933-)<br />
<b>Gorecki</b>, Henryk Mikolaj (1933-)<br />
<b>Prévost</b>, André (1934-)<br />
<b>Schnittke</b>, Alfred (1934)<br />
<b>Roedelius</b>, Hans-Joachim (1934-)<br />
<b>Kancheli</b>, Giya (1935-)<br />
<b>LaMonte </b>Young (1935-)<br />
<b>Oppo</b>, Franco (1935-)<br />
<b>Pärt</b>, Arvo (1935-)<br />
<b>Riley</b>, Terry (1935-)<br />
<b>Ringger</b>, rolf Urs (1935-)<br />
<b>Budd</b>, Harold (1936-)<br />
<b>Reich</b>, Steve (1936-)<br />
<b>Nees</b>, Vic (1936-)<br />
<b>Quintanar</b>, Hector (1936-)<br />
<b>Glass</b>, Philip (1937-)<br />
<b>Odgon</b>, John (1937-1989)<br />
<b>Orellana</b>, Joaquin (1937-)<br />
<b>Coates</b>, Gloria (1938-)<br />
<b>Éloy</b>, Jean-Claude (1938-)<br />
<b>Hétu</b>, Jacques (1938-)<br />
<b>Maiguashca</b>, Mesias (1938-)<br />
<b>Risset</b>, Jean-Claude (1938-)<br />
<b>Wuorinen</b>, Charles (1938-)<br />
<b>St-Marcoux</b>, Micheline Coulombe (1938-1985)<br />
<b>Harvey</b>, Jonathan (1939-)<br />
<b>Mather</b>, Bruce (1939-)<br />
<b>Reveaux</b>, Jacques (1940-)<br />
<b>Goldmann</b>, Friedrich (1941)<br />
<b>Shenker</b>, Friedrich (1942-)<br />
<b>Monk</b>, Meredith (1942-)<br />
<b>Radulescu</b>, Horatiu (1942-2008)<br />
<b>Dufourt</b>, Hugues (1943-)<br />
<b>Prado</b>, Almeida (1943-2010)<br />
<b>Börtz</b>, Daniel (1943-)<br />
<b>Evangelista</b>, José (1943-)<br />
<b>Ferneyhough</b>, Brian (1943-)<br />
<b>Eöstvös</b>, Péter (1944-)<br />
<b>Nyman</b>, Michael (1944-)<br />
<b>Moebius</b>, Dieter (1944-)<br />
<b>Mourat</b>, Jean-Maurice (1944-)<br />
<b>Nyman</b>, Michael (1944-)<br />
<b>Rea</b>, John (1944-)<br />
<b>Arpeghis</b>, Georges (1945-)<br />
<b>Even</b>, Pierre (1946-)<br />
<b>Fripp</b>, Robert (1946-)<br />
<b>Grisey</b>, Gérard (1946-)<br />
<b>Daoust</b>, Yves (1946-)<br />
<b>Méreaux</b>, Max (1946-)<br />
<b>Moullet</b>, Patrice (1946-)<br />
<b>Adams</b>, John Coolidge (1947-)<br />
<b>Anderson</b>, Laurie (1947)<br />
<b>Chion</b>, Michel (1947-)<br />
<b>Murail</b>, Tristan (1947-)<br />
<b>Pelécis</b>, Georgs (1947-)<br />
<b>Schulze</b>, Klauss (1947-)<br />
<b>Eno</b>, Brian (1948-)<br />
<b>Jarre</b>, Jean-Michel (1948-)<br />
<b>Ruzicka</b>, Peter (1948-)<br />
<b>Busto</b>, Javier (1949-)<br />
<b>Jeffes</b>, Simon (1949-1997)<br />
<b>Levinas </b>Michael (1949-)<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: large;">Compositeurs contemporains nés après 1950…</span></div><br />
<b>Gonneville</b>, Michel (1950-)<br />
<b>Mabry</b>, Drake (1950-)<br />
<b>Gougeon</b>, Denis (1951-)<br />
<b>Larley</b>, Patrick (1951-)<br />
<b>Rotaru</b>, Doina (1951-)<br />
<b>Goude</b>, Jean-Philippe (1952-)<br />
<b>Jeck</b>, Philipp (1952-)<br />
<b>Manoury</b>, Philippe (1952-)<br />
<b>Rihm</b>, Wolfgang (1952-)<br />
<b>Dufour</b>, Denis (1953-)<br />
<b>Elfman</b>, Danny (1953-)<br />
<b>Fedele</b>, Ivan (1953-)<br />
<b>Haas</b>, Georg Friedrich (1953-)<br />
<b>Hauser</b>, Fritz (1953-)<br />
<b>Oldfield</b>, Mike (1953-)<br />
<b>Hervé</b>, Jean-Luc (1954-)<br />
<b>Borodova</b>, Sylvie (1954-)<br />
<b>Durand</b>, Joël-François (1954-)<br />
<b>Buhr</b>, Glen (1954-)<br />
<b>Giacone</b>, Marc (1954-)<br />
<b>Lancino</b>, Thierry (1954-)<br />
<b>Alla</b>, Thierry (1955-)<br />
<b>Bouliane</b>, Denys (1955-)<br />
<b>Caron</b>, Alain (1955-)<br />
<b>Dusapin</b>, Pascal (1955-)<br />
<b>Hurel</b>, Philippe (1955-)<br />
<b>Keay</b>, Nigel (1955-)<br />
<b>Normandeau</b>, Robert (1955-)<br />
<b>Aubry</b>, René (1956-)<br />
<b>Gordon</b>, Michael (1956-)<br />
<b>Jaffrès</b>, Gérard (1956-)<br />
<b>Nafilyan</b>, Henri (1956-)<br />
<b>Becker</b>, Roland (1957-)<br />
<b>Dion</b>, Denis (1957-)<br />
<b>El-Khoury</b>, Bechara (1957-)<br />
<b>Lysight</b>, Michel (1958-)<br />
<b>Lindberg</b>, Magnus (1958-)<br />
<b>Looten</b>, Christophe (1958-)<br />
<b>Caldini</b>, Fulvio (1959-)<br />
<b>Dauvergne</b>, Jean-Marc (1959-)<br />
<b>Ghidoni</b>, Armando (1959-)<br />
<b>Kan-no</b>, Shigeru (1959-)<br />
<b>Ludat</b>, Ulrich (1959-)<br />
<b>Oliver</b>, John (1959-)<br />
<b>Perron</b>, Alain (1959-)<br />
<b>Ledoux</b>, Claude (1960-)<br />
<b>Clarke</b>, Vince (1960-)<br />
<b>Fafchamps</b>, Jean-Luc (1960-)<br />
<b>Quell</b>, Michael (1960-)<br />
<b>Avram</b>, Ana-Maria (1961-)<br />
<b>Blondeau</b>, Thierry (1961-)<br />
<b>Boutonnat</b>, Laurent (1961-)<br />
<b>Bourque</b>, Henri-Michel (1963-)<br />
<b>Etienne</b>, Jean Luc (1963-)<br />
<b>Ianne</b>, Stefano (1963-)<br />
<b>Lacaze</b>, Sophie (1963-)<br />
<b>Bell</b>, Andy (1964-)<br />
<b>Albena</b>, Petrovic-Vratchanska (1965-)<br />
<b>Escaich</b>, Thierry (1965-)<br />
<b>Joseph</b>, Bradley (1965-)<br />
<b>Kajiura</b>, Yuki (1965-)<br />
<b>Khanon</b>, Yuri (1965-)<br />
<b>Muenz</b>, Harald (1965-)<br />
<b>Beaubrun</b>, Bruno (1966-)<br />
<b>Carnevale</b>, Roberto (1966-)<br />
<b>Georgiev</b>, Ivan (1966-)<br />
<b>Minier</b>, Marc (1966-)<br />
<b>Yi</b>, Xu (1967-)<br />
<b>Cassagneau</b>, Thierry (1967-)<br />
<b>Errèra</b>, Nicolas (1967-)<br />
<b>Moultaka</b>, Zad (1967-)<br />
<b>Lévy</b>, Fabien (1968-)<br />
<b>Lukaszewski</b>, Pawel (1968-)<br />
<b>Blet</b>, Stéphane (1969-)<br />
<b>Kolp</b>, Pierre (1969-)<br />
<b>Morin</b>, Eric (1969-)<br />
<b>Komsta</b>, Marzena (1970-)<br />
<b>Leonardi</b>, Marina (1970-)<br />
<b>Ockert</b>, Matthias (1970-)<br />
<b>Plamondon</b>, Yannick (1970-)<br />
<b>Bedrossian</b>, Franck (1971-)<br />
<b>Byrnes</b>, Garrett (1971-)<br />
<b>Mutt</b>, Real (1971-)<br />
<b>Bedrossian</b>, Armen (1972-)<br />
<b>Guilloux</b>, Loïc Yannick (1972-)<br />
<b>Pinol</b>, Julien (1972-)<br />
<b>Ristic</b>, André (1972-)<br />
<b>Filidei</b>, Francesco (1973-)<br />
<b>Bélanger</b>, Charles (1974-)<br />
<b>Mantovani</b>, Bruno (1974-)<br />
<b>Nadeau</b>, Jean (1974-)<br />
<b>Holopainen</b>, Tuomas (1976-)<br />
<b>Barbey</b>, Jeanne (1977-)<br />
<b>Béranger</b>, Sébastien (1977-)<br />
<b>Chaigne</b>, Jean-Pascal (1977-)<br />
<b>Ben Callado</b>, Frans (1978-)<br />
<b>Alvarez-Fernandez</b>, Miguel (1979-)Victor Viennehttp://www.blogger.com/profile/15552839196371927942noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-598935443162348986.post-83466591732598926642010-12-09T16:28:00.000-08:002011-02-07T21:08:41.313-08:00LISTE DES COMPOSITEURS<div style="text-align: center;"><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><div style="text-align: justify;">(par ordre chronologique des naissances) </div></div></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>PRÉ-RENAISSANCE :</b></div><div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b><br />
Halle</b>, Adam de la (1240-1287)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Machaut</b>, Guillaume de (1300-1377)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>RENAISSANCE :</b></div><div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Dufay</b>, Guillaume (1400-1474)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Isaac</b>, Heinrich (1450-1517)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Josquin</b> des Prés (1450-1521)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Obrecht</b>, Jacob (1452-1521)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Palestrina</b>, Giovanni Pierluigi da (1525-1594)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Lassus</b>, Orlandus (1532-1594)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Byrd</b>, William (1543-1623)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Victoria</b>, Thomas Luis de (1548-1611)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Morley</b>, Thomas (1557-1602)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Bull</b>, John (1562-1628)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Sweelinck</b>, Jan Pieterszoon (1562-1621)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Dowland</b>, John (1563-1626)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Gibbons</b>, Orlando (1583-1625)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>BAROQUE :</b></div></div><div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Monteverdi</b>, Claudio (1567-1643)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Frescobaldi</b>, Girolamo (1583-1643)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Schütz</b>, Heinrich (1585-1672)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Scheidt</b>, Samuel (1587-1654)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Carissimi</b>, Giacomo (1605-1674)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Lully</b>, Jean-Baptiste (1632-1687)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Charpentier</b>, Marc-Antoine (1634-1704)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Bextehude</b>, Dietrich (1637-1707)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Pachelbel</b>, Johann (1653-1706)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Corelli</b>, Arcangelo (1653-1713)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Lalande</b>, Michel Richard de (1657-1726)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Torelli</b>, Giuseppe (1658-1709)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Purcell</b>, Henry (1659-1695)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Campra</b>, André (1660-1744)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Gilles</b>, Jean (1668-1705)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Vivaldi</b>, Antonio (1675-1741)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Mouret</b>, jean Joseph (1682-1738)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Walther</b>, Johann Gottfried (1684-1748)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Bach</b>, Johann-Sebastian (1685-1750)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Haendel</b>, George Frideric (1685-1759)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Pergolesi</b>, Giovanni Battista (1710-1736)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>ROCOCO ET PRÉ-CLASSIQUE :</b></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Scarlatti</b>, Alessandro (1660-1725)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Couperin</b>, François (1668-1733)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Telemann</b>, Georg Philipp (1681-1767)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Rameau</b>, Jean-Philippe (1683-1764)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Scarlatti</b>, Domenico (1685-1757)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Tartini</b>, Giuseppe (1692-1770)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Gluck</b>, Christoph Wilibald (1714-1787)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Bach</b>, Carl-Philipp Emanuel (1714-1788)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Mozart</b>, Leopold (1719-1787)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Haydn</b>, Franz Joseph (1732-1809)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Bach</b>, Johann Christian (1735-1782)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Boccherini</b>, Luigi (1743-1805)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Mozart</b>, Wolfgang Amadeus (1756-1791)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>CLASSIQUE :</b></div></div><div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div></div><div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Haydn</b>, Franz Joseph (1732-1809)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Mozart</b>, Wolfgang Amadeus (1756-1791)</div></div><div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Beethoven</b>, Ludwig van (1770-1827)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>ROMANTISME</b> :</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Paganini</b>, Niccolo (1782-1840)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Weber</b>, Carl Maria von (1786-1826)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Meyerbeer</b>, Giacomo (1791-1864)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Rossini</b>, Gioacchino (1792-1868)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Donizetti</b>, Gaetano (1797-1848)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Schubert</b>, Franz (1797-1828)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Berlioz</b>, Hector (1803-1869)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Glinka</b>, Michael (1804-1857)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Mendelssohn</b>, Félix (1809-1847)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Schumann</b>, Robert (1810-1856)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Chopin</b>, Frédéric (1810-1849)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Wagner</b>, Richard (1813-1883)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Verdi</b>, Giuseppe (1813-1901)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Liszt</b>, Franz (1811-1886)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Gounod</b>, Charles (1818-1893)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Vieuxtemps</b>, Henri (1820-1881)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Franck</b>, César (1822-1890)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Lalo</b>, Édouard (1823-1892)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Bruckner</b>, Anton (1824-1896)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Smetana</b>, Bedrich (1824-1884)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Goldmark</b>, Karl (1830-1915)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Borodin</b>, Alexandre (1833-1887)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Brahms</b>, Johannes (1833-1897)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Ponchielli</b>, Amilcare (1834-1886)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Saint-Saëns</b>, Camille (1835-1921)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Cui</b>, César (1835-1918)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Wieniawslki</b>, Henri (1835-1880)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Delibes</b>, Léo (1836-1891)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Bruch,</b> Max (1838-1920)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Mussorgsky</b>, Modest (1839-1881)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Tchaikovsky</b>, Peter Ilyich (1840-1893)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Dvorak</b>, Antonin (1841-1904)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Massenet</b>, Jules (1842-1912)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Grieg</b>, Edvar (1843-1907)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Rimsky-Korsakov</b>, Nicolai (1844-1908)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Fauré</b>, Gabriel (1845-1924)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Widor</b>, Charles Marie (1845-1937)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Chausson</b>, Ernest (1855-1899)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Elgar</b>, Edward (1857-1934)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Puccini</b>, Giacomo (1858-1924)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Leoncavallo</b>, Ruggiero (1858-1919)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Ippolitov-Ivanov</b>, Michael (1859-1935)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Wolf</b>, Hugo (1860-1903)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Albéniz</b>, Isaac (1860-1909)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>MacDowell</b>, Edward (1861-1908)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Dukas</b>, Paul (1865-1935)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Glazounov</b>, Alexandre (1865-1936)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Granados</b>, Enrique (1867-1916)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>IMPRESSIONISME :</b></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Debussy</b>, Claude (1862-1918)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Satie</b>, Érik (1863-1925)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Ravel</b>, Maurice (1875-1937)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Delius</b>, Frederick (1862-1934)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Griffes</b>, Charles Tomlinson (1884-1920)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>POST-ROMANTISME</b></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Strauss</b>, Johann (1825-1899)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Strauss</b>, Richard (1864-1949)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Mahler</b>, Gustav (1860-1911)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Sibelius</b>, Jean (1865-1957)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Rachmaninoff</b>, Sergei (1873-1943)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Reger</b>, Max (1873-1916)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>EXPRESSIONISME :</b></div></div><div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Schoenber</b>g, Arnold (1874-1951)<br />
<b>Webern</b>, Anton (1883-1945)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Berg</b>, Alban (1885-1935)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b><br />
</b></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>CONTEMPORAINE (</b><b>DÉBUT du XXème siècle)</b></div></div><div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>(compositeurs les plus marquants du début du XXème siècle)</b></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Janacek</b>, Leos (1845-1928)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Indy</b>, Vincent d’ (1851-1931)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Chausson</b>, Ernest (1855-1899)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Nielsen</b>, Carl (1865-1931)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Dukas</b>, Paul (1865-1935)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Koechlin</b>, Charles (1867-1950)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Roussel</b>, Albert (1869-1937)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Komitas</b>, Soghomon (1869-1935)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Schmitt</b>, Florent (1870-1958)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Vaughan-Williams</b>, Ralph (1872-1958)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Holst</b>, Gustav (1874-1934)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Ives</b>, Charles (1874-1954)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Falla</b>, Manuel de (1876-1916)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Aubert</b>, Louis (1877-1968)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Respighi</b>, Ottorino (1879-1936)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Bartok</b>, Béla (1881-1945)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Enescu</b>, George (1881-1955)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Kodaly</b>, Zoltan (1882-1967)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Stravinsky</b>, Igor (1882-1971)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Malipiero</b>, Gian Francesco (1883-1973)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Bax</b>, Sir Arnold (1883-1953)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Varèse</b>, Edgar (1885-1965)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Furtwängler</b>, Wilhelm (1886-1954)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Villa-Lobos</b>, Heitor (1887-1959)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Ibert</b>, Jacques (1890-1962)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Martinu</b>, Bohuslav (1890-1959)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Prokofiev</b>, Sergei (1891-1953)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Grofé</b>, Ferde (1892-1972)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Honegger</b>, Arthur (1892-1955)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Milhaud</b>, Darius (1892-1974)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Piston</b>, Walter (1894-)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Dessau</b>, Paul (1894-1979)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Hindemith</b>, Paul (1895-1963)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Orff</b>, Carl (1895-1982)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Cowell</b>, Henry (1897-1965)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Gershwin</b>, George (1898-1937)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Poulenc</b>, Francis (1899-1963)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Revueltas</b>, Silvestre (1899-1940)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Chavez</b>, Hugo (1899-)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Weill</b>, Kurt (1900-1950)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b>Chostakovich</b>, Dmitri (1906-1975) Barber, Samuel (1910-1981)</div></div></div>Victor Viennehttp://www.blogger.com/profile/15552839196371927942noreply@blogger.com0